La Food and Drug Administration des États-Unis a fait appel à IBM, Merck, KPGM et Walmart pour créer une preuve de concept basée sur la blockchain visant à améliorer le suivi des produits pharmaceutiques.
L’organisme officiel américain en charge des denrées alimentaires et des médicaments, la FDA, souhaite exploiter la puissance de la technologie blockchain pour renforcer la sécurité de l’approvisionnement et de la distribution de médicaments vendus sur ordonnance, rapporte ZDNet.
Le géant informatique IBM, le fabricant Merck, le réseau de cabinets d’audit KPMG et la multinationale américaine Walmart ont été missionnés par la FDA pour réaliser un projet pilote permettant d’améliorer l’exactitude des données partagées entre les différents acteurs de la chaine d’approvisionnement, de réduire le temps de suivi des stocks ou encore de lutter contre la contrefaçon et le vol dans l’industrie pharmaceutique.
En outre, le projet vise à assurer que les médicaments soient transportés convenablement et conservés aux températures recommandées.
Selon Mark Treshock, directeur des solutions IBM blockchain pour la santé et les sciences de la vie, la blockchain peut bouleverser la manière dont les données pharmaceutiques sont partagées et exploitées.
A l’été 2018, le grossiste AmerisourceBergen et Merck avaient annoncé un partenariat afin d’explorer la blockchain pour améliorer le suivi des médicaments. La technologie sous-jacente au Bitcoin est aujourd’hui de plus en plus utilisée pour optimiser la gestion de la supply chain.
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