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Vers un accord climat dans le domaine de la cryptomonnaie ?

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Les préoccupations environnementales ne peuvent plus être ignorées. Même si les actions concrètes tardent encore à se manifester, l’intention est bien présente, comme le témoigne l’accord de Paris. Qu’en est-il de la cryptomonnaie ? Alors que les cryptos explosent, leur fonctionnement pose un vrai problème environnemental.

Les cryptomonnaies et la question de l’environnement

Autant le dire tout de suite, les cryptomonnaies sont très énergivores. En cela, leur développement suscite de vraies questions du point de vue de l’environnement. Pour comprendre où le bas blesse, il faut revenir à la façon dont les cryptomonnaies sont « fabriquées ».

La plupart des cryptos fonctionne sur la base d’une blockchain. La blockchain permet de rassembler les transactions en « blocs ». Pour que ces blocs soient intégrés dans la « chaîne », ils doivent être validés au préalable. Cette activité de contrôle est appelée « minage » dans le jargon crypto . Les « mineurs » reçoivent de nouveaux jetons cryptos en paiement pour leur travail. Cela permet de contrôler la création monétaire sur les cryptos.

Le minage est une activité qui demande d’énormes ressources informatiques. Beaucoup de cryptos comme le Bitcoin utilisent un algorithme de consensus (Proof-Of-Work) très énergivore. C’est pourquoi on voit de plus en plus apparaître des « fermes » de minage. Ces stations regroupent des milliers de processeurs ASICs qui fonctionnent en permanence pour miner des cryptos.

À l’heure actuelle, on estime que le Bitcoin génère une empreinte carbone similaire à celle de Hong Kong ! Celle de l’Ethereum, seconde crypto au monde, serait proche de la Lituanie.

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Un objectif zéro émission d’ici 2040 pour l’industrie crypto ?

Le développement des cryptos passe inévitablement par le traitement de ces questions environnementales. Conscientes de cela, des entreprises privées viennent de proposer un plan « zéro émission » applicable aux cryptos. L’objectif serait d’utiliser uniquement de l’énergie renouvelable pour les blockchains d’ici 2030 au plus tard. Pour 2040, l’objectif est que toute l’industrie crypto atteigne le « zéro net » d’émissions carbone. Pour contrôler la mise en application du plan, on envisage la création d’un logiciel qui permettrait de renseigner le pourcentage d’énergie renouvelable utilisée sur une blockchain.

« Si nous pouvons rendre le Bitcoin vert, ce sera beaucoup plus facile et moins risqué pour d’autres organisations de venir sur le marché et d’acheter du Bitcoin »

Jesse Morris Responsable commercial de la fondation à but non lucratif Energy Web

La volonté d’utiliser davantage l’énergie renouvelable est plus que louable. Pour autant, la résolution du problème passe inévitablement en travaillant à réduire la consommation électrique du minage. Et pour ça, à moins de changer la technologie du Bitcoin (comme l’Ethereum l’a fait pour d’autres raisons), le problème restera inchangé. Pour le moment, les objectifs d’un potentiel accord carbone sont toujours à l’étude. L’idée est de finaliser une proposition de plan qui pourrait être discutée en novembre au cours de la conférence des Nations Unies sur le climat.

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Kévin Comitogianni Rédacteur

Kévin Comitogianni Rédacteur

Kévin a suivi une formation d’ingénieur mécanique à l’Institut Mécanique des Sciences Appliquées (INSA) de Lyon. Après le diplôme, il a d'abord travaillé pendant 7 ans en France dans l’automobile puis dans le nucléaire pour EDF. Pour EDF, il travaillait sur les travaux d’installation et de rénovation des alternateurs pour le parc nucléaire français.

Par la suite, il s'est expatrié à Bristol en Angleterre où il a rejoint l’entreprise Atkins pendant 3 ans. En tant qu’ingénieur projet, ses activités portaient sur les diesels de secours de la centrale nucléaire d’Hinkley Point, actuellement en construction dans le sud-ouest de l’Angleterre.

Après 10 ans passés dans l’ingénierie mécanique, il s'est réorienté pour devenir rédacteur web freelance en 2020. Cette activité lui permet de voyager tout en utilisant certaines compétences qu'il a acquises.

A l’heure actuelle, il est installé en Italie, en Toscane. Il écrit pour des clients spécialisés principalement sur les thématiques suivantes : la crypto-monnaie, la blockchain, les NFT, le métavers, le P2E et la finance au sens large. Les connaissances techniques acquises au cours de sa formation d’ingénieur l’aident à appréhender les aspects mathématiques associés à la blockchain et lui apportent la rigueur et le sérieux indispensables à tout rédacteur. Sa culture projet, quant à elle, lui permet d’organiser ses activités de manière à satisfaire le client en matière de qualité et de respect du planning.

Enfin, ses expériences à l’étranger lui donnent une ouverture d’esprit et une curiosité importantes pour la découverte de nouveaux domaines ainsi que la maîtrise de la langue anglaise indispensable dans la globalisation actuelle.

Sa femme Stéphanie est également rédactrice web depuis 2020. Elle est issue d’une formation d’ingénieur dans le bâtiment et l’économie de la construction. Cela leur permet de travailler en équipe, d’échanger sur le contenu de leur articles et d’assurer un standard élevé pour ce qui est de la qualité de leurs livrables.

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