Le règlement par Visa d’une transaction en USDC sur la blockchain Ethereum profite à la valeur de l’Ether. Depuis l’annonce, la cryptomonnaie progresse de plus de 15%, établissant un nouvel ATH.
Battre des records n’est pas le monopole du Bitcoin, la première des cryptomonnaies. Son challenger, l’Ether, n’est pas en reste. Et la valeur du crypto-actif profite en particulier d’une actualité forte.
Le 29 mars, Visa a fait état d’une première avec le support sur son réseau du paiement d’une transaction nativement en crypto. « Avec l’acceptation directe des paiements en USD Coin, Visa établit de nouvelles connexions entre les monnaies numériques et traditionnelles », revendique le géant.
De nouvelles applications pour Ethereum
Et Ethereum dans cette affaire ? L’utilisation d’USD Coin (USDC), un stablecoin adossé au dollar américain, s’est faite pour régler une transaction avec Visa sur Ethereum, « l’une des blockchains open-source les plus utilisées. »
Cette opération souligne une nouvelle fois la place centrale occupée par Ethereum. Et pour Visa, ce n’est qu’une première étape. La blockchain devrait donc encore gagner en importance. Cela contribue ainsi à la valeur de l’ETH.
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Au cours de la semaine, le crypto-actif a enregistré plus de 15% de croissance. L’Ether est repassé dès vendredi 2 avril au-dessus des 2.000 dollars grâce à 5% de croissance en 24 heures. Elle établit même un nouvel ATH (2.087 dollars d’après Nomics).
Bitcoin n’est clairement pas la seule crypto du Top 10 à enregistrer des croissances fortes en 2021. Comme le rappellent nos confrères de CoinDesk, le prix de l’Ether a pratiquement été multiplié par trois cette année.
Le prix de l’Ether multiplié par 7 ?
Au cours de la semaine, Ethereum a d’ailleurs eu droit aux louanges d’un milliardaire très investi dans l’univers de la crypto, Mark Cuban. L’Ethereum est « ce qui se rapproche le plus de la monnaie », juge-t-il, saluant également sa place centrale dans la DeFi.
Contrairement aux attaques du fondateur de Cardano, Ethereum est loin de se résumer à une poignée d’individus tirant profit des utilisateurs grâce à « des frais de transaction de 100 dollars, du yield farming, de la DeFi inutile, des NFT vendus des millions, mais inutiles et sans intérêt. »
Et jusqu’où peut monter l’ETH ? Ryan Watkins de Messari l’ignore. Mais l’analyste estime qu’une fois Ethereum 2.0 en service, l’Ether pourrait ravir à Bitcoin se place de première cryptomonnaie au monde.
Dans une note aux investisseurs de janvier, l’expert David Grider jugeait possible la croissance du cours de l’Ether jusqu’à des sommets. Il estimait que sa valeur pourrait être multipliée par 7 en raison de sa place centrale dans la DeFi.
Christophe Auffray
