D’après une enquête menée par le Wall Street Journal, plus de 15% des projets de crypto-monnaie lancés à travers une levée de fonds virtuelle (ICO) présentent des signes avant-coureurs d’escroquerie.
Un rapport du célèbre quotidien financier américain révèle que plus de 1 ICO sur 6 génère des “red flags“, soit des signaux d’alarme dont les investisseurs devraient se méfier, relate CCN.
Le Wall Street Journal a analysé 3300 ICOs dont le lancement s’est déroulé entre 2017 et 2018 et déclaré que plus de 500 d’entre elles pouvaient potentiellement être des arnaques.
Un projet ICO obtient un “drapeau rouge” lorsqu’il promet des choses irréalistes, est peu clair sur l’identité de ses fondateurs ou encore quand son livre blanc (white paper) présente des similitudes avec d’autres projets (plagiat).
Le média a tenté de contacter les 513 ICOs considérées comme douteuses – dont TRON (TRX) accusé d’avoir plagié une partie de son libre blanc – et indiqué que peu d’entre elles avaient pris la peine de répondre aux questions posées.
Le chiffre de 15% semble crédible voire en deçà de la réalité. En effet, plus tôt en juillet, une étude de l’université Boston College révélait que plus de la moitié des startups blockchain mettaient la clé sous la porte seulement 4 mois après leur levée de fonds virtuelle.
La France s’intéresse de près à ce nouveau mode de financement et les porteurs de projet ICO peuvent désormais prétendre à un visa optionnel délivré par l’AMF, notamment afin d’obtenir plus facilement un compte bancaire.
Selon l’organisme de régulation, les ICOs françaises ont collecté 89 millions d’euros au cours des trois premiers trimestres 2018.
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