Comment générer du revenu passif en crypto ? Notre guide 2023

Ça y est, vous avez enfin investi dans le Bitcoin et l’Ether en vue du prochain bull run. Mais pourquoi simplement attendre qu’ils prennent de la valeur ? L’intérêt de générer un revenu passif en crypto est de profiter de l’effet cumulé des intérêts composés. En d’autres termes, plus vous gagnez d’intérêts, plus vous augmentez votre capital, et plus vous gagnez d’intérêts. Bien sûr, laisser ses cryptomonnaies au chaud dans un wallet est aussi une option viable. Prenez cependant le temps de lire ce dossier consacré aux revenus passifs en crypto, on vous explique tout.

Les 5 méthodes pour générer du revenu passif en crypto

1. Le staking
2. Le lending
3. Le mining
4. Le yield farming
5. Les airdrops

1. Le staking

Qu’est-ce que le staking ?

Le staking est une méthode qui permet de gagner des intérêts en bloquant des cryptomonnaies sur une plateforme ou un portefeuille. Le staking repose sur le mécanisme du “Proof-of-Stake”, qui est une façon de sécuriser un réseau blockchain en faisant participer les détenteurs de monnaies à la validation des transactions.

L’idée de faire du staking a véritablement explosé avec le passage d’Ethereum à la preuve d’enjeu en 2022. Sur le réseau Ethereum, vous immobilisez vos jetons pour une durée variable, et vous recevez des revenus passifs en crypto en échange, versés quotidiennement.

Comment staker ses crypto-monnaies ?

Commencez par choisir une cryptomonnaie dont le réseau repose sur le Proof of Stake ou une de ses variantes comme algorithme de consensus. Par exemple, Cardano, Ethereum, Solana, Algorand ou Tezos. Il existe différentes possibilités pour obtenir un revenu passif en crypto à travers le staking :

• La plus facile : utiliser un service de staking centralisé comme OKX Earn de la bourse crypto OKX. Il permet de staker ses cryptomonnaies directement sur la plateforme, sans quitter l’interface.
• La plus prisée : utiliser un protocole de staking décentralisé via son portefeuille. Des portefeuilles tels que Metamask, Exodus et Phantom permettent de staker ses cryptomonnaies sur la blockchain. Ils offrent des taux d’intérêt variables qui peuvent être très élevés, ainsi qu’une transparence et une autonomie totales.
• La plus sophistiquée : utiliser une stratégie de liquid staking ou de staking derivatives. Ces stratégies consistent à staker ses cryptomonnaies sur un protocole décentralisé tel que Lido et StakeWise, puis à recevoir des tokens représentant les droits sur les actifs stakés. Ces tokens peuvent ensuite être utilisés sur d’autres plateformes ou protocoles pour générer des revenus supplémentaires.

Les avantages et inconvénients du staking

Les avantages du staking

• Pas de vente nécessaire. Le staking fonctionne sans avoir à vendre vos cryptos.
• Une certaine flexibilité. Le “staking flexible” permet de retirer ses fonds à tout moment, le “staking fixe” impose une durée minimale de blocage. Le staking fixe offre souvent un revenu passif en crypto plus élevé.
• Des taux corrects. Par exemple, OKX verse, sur le stablecoin Tether (USDT), un rendement annualisé de 1 % en staking flexible et de 3 % en staking fixe de 90 jours.
• Effet boule de neige. Les intérêts génèrent eux-mêmes des intérêts, ce qui augmente la valeur de votre portefeuille de cryptomonnaies.
• Décentralisation et sécurité. Sans staking, un réseau blockchain est menacé par la centralisation.

Les inconvénients du staking

• Risque de sécurité. La plateforme qui propose du staking peut être victime d’une attaque, d’un piratage ou d’une faillite, perdant les cryptos stockées.
• Illiquidité des jetons stakés. Les tokens ne sont pas disponibles pour être retirés ou échangés à tout moment. Il faut parfois attendre la fin de la période de blocage ou payer des pénalités pour débloquer ses fonds.

Les crypto-actifs représentent un investissement risqué.

2. Le lending

Qu’est-ce que le lending ?

Le lending en crypto consiste, comme son nom l’indique, à prêter des cryptomonnaies à des plateformes ou des protocoles décentralisés. Ceux-ci les utilisent pour financer des opérations ou des projets. En échange, le prêteur reçoit des intérêts sur son prêt.

Le plus gros protocole de lending est Binance Earn, de la bourse crypto Binance. Les clients peuvent choisir de prêter leurs cryptos à plusieurs “pools”, comme les Savings, les Activities, le Launchpool ou le BNB Vault.

Les Activities de Binance Earn sont très appréciées. Par exemple, en mai 2023, Binance Earn a lancé une Activity pour la cryptomonnaie Love Hate Inu (LHINU), qui est un projet de memecoin. Les utilisateurs qui ont staké du BNB sur la plateforme Binance Earn ont pu recevoir des récompenses en LHINU (5% si blocage de 3 jours, 8% si blocage de 30 jours). L’Activity était limitée à 10 millions de BNB et a été clôturée une fois que ce montant a été atteint.

Comment et où prêter ses crypto-monnaies ?

Il existe deux possibilités pour générer un revenu passif du crypto-lending :

• La plus facile : utiliser un service de lending centralisé comme KuCoin Earn. Ici on prête ses cryptomonnaies directement à la plateforme, sans avoir besoin de se connecter à un portefeuille externe ou de payer des frais de transaction. Cela vous offre des taux d’intérêt relativement stables et compétitifs, ainsi qu’une sécurité et une simplicité d’utilisation élevées.
• La plus rémunératrice : utiliser un protocole de lending décentralisé comme Aave ou Compound. Ces protocoles permettent de prêter ses cryptomonnaies sur la blockchain, en utilisant un portefeuille compatible comme Metamask ou Trust Wallet. Ils offrent des taux d’intérêt variables qui peuvent être très élevés, ainsi qu’une transparence et une autonomie totales.

Les avantages et inconvénients du lending

Les avantages du lending

• Pas de vente nécessaire. Le lending crypto permet de générer des revenus passifs sans avoir à vendre vos jetons.
• Rendements attractifs. Des taux d’intérêt très intéressants notamment sur les stablecoins (jusqu’à 5 % annuel sur l’USDT)
• Diversifier sa source de revenu passif en crypto, en profitant de la croissance et de l’innovation du secteur DeFi (finance décentralisée).

Les inconvénients du lending

• Risques liés à la sécurité. Les plateformes ou les protocoles peuvent être victimes de piratages, de bugs ou de fraudes.
• Illiquidité des actifs. Ils peuvent être bloqués pour une durée indéterminée ou perdre de la valeur en cas de chute du marché

Les crypto-actifs représentent un investissement risqué.

3. Le mining

Qu’est-ce que le mining ?

Le minage de cryptomonnaies est le processus par lequel de nouvelles unités de cryptomonnaies sont créées et par lequel les transactions sont vérifiées et sécurisées. Il implique des réseaux décentralisés d’ordinateurs qui résolvent des problèmes mathématiques complexes, valident les blocs de transactions et les ajouter à la chaîne de blocs, le registre virtuel qui documente les transactions en cryptomonnaies.

Miner du Bitcoin nécessite du matériel comme des cartes graphiques (GPU) ou des circuits intégrés spécifiques à une application (ASIC). Tout cela consomme beaucoup d’énergie pour en utiliser à fond la puissance de calcul.

Pour faire du minage, un investisseur doit disposer de trois éléments principaux. Il faut du matériel de minage, un logiciel de minage et un wallet (pour encaisser le revenu passif en crypto).

Comment et où miner des crypto-monnaies ?

Pour commencer à miner, un investisseur doit choisir une crypto qu’il souhaite miner. Cela se fait en fonction de sa rentabilité, de sa difficulté et de sa popularité. Il peut s’agir du Bitcoin (BTC) ou du Dogecoin (DOGE) par exemple. À partir de là, plusieurs possibilités :

• La plus facile : le minage “clés en mains”. Des entreprises en France qui peuvent aider un investisseur à faire du minage. Just Mining (Meria), fondée par le youtubeur Hasheur, propose des contrats de cloud mining pour miner du Bitcoin ou du Zcash. Le tout avec des durées allant de 6 à 24 mois et des prix à partir de 50 €.
• La plus courante : le cloud mining. Il s’agit de louer la puissance de calcul d’un prestataire qui possède des équipements de minage. Le cloud mining permet de miner sans avoir à acheter, installer et entretenir du matériel coûteux et énergivore.
• La plus sophistiquée : le minage avec un ASIC. Un ASIC est un appareil conçu spécialement pour miner une cryptomonnaie donnée, avec une efficacité et une performance optimales. Le minage avec un ASIC permet de miner avec une puissance de calcul supérieure à celle d’une GPU. Cela permet donc d’obtenir plus de récompenses.

Les avantages et inconvénients du mining

Les avantages du mining

• Permet d’extraire des cryptomonnaies comme le Bitcoin ou le Litecoin. Ces actifs sont capables de faire x15 dans un cycle haussier.
• Contribue au fonctionnement et à la sécurité des réseaux blockchain, en participant à la validation des transactions et à la création de nouvelles unités de cryptomonnaies.
• Possibilité de miner sans avoir à acheter, installer et entretenir du matériel coûteux et énergivore avec le cloud mining. On loue tout simplement la puissance de calcul d’un prestataire qui possède des équipements.
• Un rendement passif en fonction du contrat choisi. Cela dépend de la crypto, de la durée, du prix et du taux d’intérêt.

Les inconvénients du mining

• Étroitement lié à la fluctuation des cours. Ils peuvent baisser ou augmenter de manière imprévisible, affectant ainsi la rentabilité du minage.
• Soumis à la concurrence et à la difficulté du réseau. Le hashrate augmente avec le temps et réduit les récompenses du minage.

4. Le yield farming

Qu’est-ce que le yield farming ?

Le principe du yield farming est de déposer des unités d’une crypto dans un pool de liquidités sur un protocole de finance décentralisée (DeFi). Ces protocoles permettent aux utilisateurs d’échanger des crypto-monnaies sans passer par un intermédiaire centralisé.

Pour cela, ils ont besoin de pools de liquidités, qui sont des réserves de crypto-monnaies mises à disposition par les fournisseurs de liquidités (LP). Les LP sont récompensés avec un pourcentage des frais quotidiens et même des tokens de gouvernance. Ces derniers leur donnent un droit de vote lors de décisions importantes.

C’est pour cela que le yield farming est aussi appelé “liquidity mining”. Pour fournir des liquidités, il faut généralement déposer deux cryptomonnaies en proportion égale (par exemple ETH et USDT) et recevoir des tokens LP en échange. Ces tokens représentent la part du LP dans le pool et peuvent être rachetés à tout moment pour récupérer les jetons initiaux et le jetons accumulés (votre revenu passif en crypto).

Comment et où faire du yield farming ?

Le yield farming crypto offre différentes possibilités pour faire fructifier ses cryptomonnaies, de la plus facile à la plus sophistiquée :

• La plus facile : confier ses cryptos à un exchange. Un exchange comme Bybit propose un service de rendement, rémunère les utilisateurs en fonction du montant et de la durée du dépôt, avec des taux d’intérêt variables selon les jetons déposés.
• La plus courante : fournir des liquidités à un protocole de finance décentralisée (DeFi), comme Uniswap, Sushiswap ou Pancakeswap.
• La plus sophistiquée : combiner plusieurs protocoles. Ceux-ci se basent sur des stratégies complexes pour optimiser les rendements du yield farming, en combinant plusieurs protocoles de DeFi et en exploitant les opportunités d’arbitrage. Par exemple, un utilisateur peut emprunter des DAI sur Compound, les échanger contre des ETH sur Uniswap, fournir des liquidités au pool ETH/DAI sur Uniswap, recevoir des tokens UNI et les déposer sur Compound pour emprunter davantage de DAI, et ainsi de suite.

Les avantages et inconvénients du yield farming

Les avantages du yield farming.

• Pas de vente nécessaire. Le farming permet de générer des revenus passifs sans avoir à vendre vos jetons.
• Des taux attractifs, souvent bien supérieurs à ceux d’un compte d’épargne traditionnel.
• Une façon de soutenir les projets DeFi. Les échanges décentralisés bénéficient de la liquidité et vous rémunèrent par conséquence.
• Une opportunité d’accéder à des tokens rares ou nouveaux. Ceux-ci peuvent avoir une forte valeur potentielle.
• Plus accessible et moins coûteuse que le minage, qui nécessite du matériel spécialisé et beaucoup d’énergie

Les inconvénients du yield farming.

• Risque de taux. Les taux de rendement sont volatils et dépendent de nombreux facteurs. Par exemple, la demande, l’offre et les frais de transaction dans le pool visé.
• Une certaine exposition aux attaques, aux fraudes et aux “rug pulls”. Il n’est pas rare que les créateurs d’un “petit” projet s’enfuient avec les fonds des utilisateurs.

Les crypto-monnaies sont très volatiles. Pas de protection des consommateurs.

5. Les airdrop (bonus)

Qu’est-ce qu’un airdrop ?

Les airdrops sont des distributions gratuites de cryptomonnaies. Elles visent généralement les utilisateurs de la première heure. L’airdrop est une tradition dans la cryptosphère. Les airdrops sont un moyen efficace pour les nouveaux protocoles de DeFi, NFT et autres de se rendre visible. Et comme nous le savons, la visibilité est indispensable pour créer une communauté et fidéliser les utilisateurs.

Exemple : en octobre 2020, le protocole de gouvernance décentralisée Uniswap a distribué 400 tokens UNI à tous les utilisateurs qui avaient utilisé son service d’échange de tokens avant le 1er septembre 2020. Chaque utilisateur éligible a reçu environ 1 200 dollars au moment de l’airdrop.

Les airdrops sont donc une méthode intéressante pour obtenir un revenu passif en crypto. En effet, ils ne nécessitent pas d’investir de l’argent ou du temps. Il suffit généralement de détenir une certaine cryptomonnaie, de s’inscrire à une plateforme ou de participer à une activité pour recevoir des tokens gratuits.

Comment et où obtenir des airdrops ?

Pour obtenir des airdrops, il faut généralement remplir certaines conditions qui varient selon les projets. Voici quelques exemples de possibilités pour obtenir des airdrops :

• La plus facile : détenir une cryptomonnaie spécifique dans son portefeuille. Il faut détenir de l’ETH ou du BNB, par exemple, au moment du snapshot. Il s’agit d’une date et d’une heure précise, où le projet prend une photo de la blockchain pour identifier les détenteurs éligibles.
• La plus naturelle : s’inscrire à une plateforme ou à un service. Certaines bourses, wallets et applications web3 distribuent leurs tokens aux utilisateurs qui s’inscrivent à leur plateforme ou à leur service, par exemple un échange, un wallet ou une application.
• La plus active : participer à une activité ou à une tâche. Seuls sont éligibles ceux qui utilisent un service, effectuent un achat, invitent des amis ou remplissent un questionnaire. Il faut généralement suivre les instructions du projet et fournir des preuves de sa participation.

Conclusion

Le revenu passif en crypto est une opportunité intéressante pour les investisseurs débutants. En effet, ces derniers souhaitent certainement tirer profit de leurs premiers ETH ou SOL, sans avoir à les vendre ou à les échanger. Les revenus passifs permettent de générer des intérêts ou des récompenses sur ses actifs numériques, tout en participant à l’innovation et à la croissance du secteur DeFi (finance décentralisée). Cependant, ils comportent aussi des risques spécifiques, liés à la volatilité des marchés et à la sécurité des protocoles. Il ne faut pas se lancer sans une certaine connaissance technique et une vigilance constante.

Par conséquence, le staking nous semble l’option la plus simple et accessible si vous débutez en crypto.

Les crypto-actifs représentent un investissement risqué.

FAQ : tout savoir sur comment obtenir un revenu passif en crypto