Grâce à une collaboration avec un cabinet d’investigation nommé Asset Reality, MetaMask a pour volonté de permettre d’aider les victimes d’escroqueries à récupérer leurs biens, qu’il s’agisse de NFT ou de cryptomonnaies.
Une avancée colossale pour le web3
L’annonce de ce nouveau service est une véritable bénédiction pour les utilisateurs du portefeuille de cryptomonnaies MetaMask. En effet, les personnes possédant de tels portefeuilles doivent faire face, de façon très régulière, à de très nombreux types d’attaques.
Selon MetaMask, les principales attaques auxquelles font face ces utilisateurs tournent autour du phishing (ou hameçonnage). Concrètement, cela consiste, pour les escrocs, à se faire passer pour une personne de confiance, comme un membre du support de MetaMask, afin de convaincre les utilisateurs à leur remettre leurs identifiants, voire leurs fonds.
Cela peut également passer par l’envoi d’un lien frauduleux, menant vers un site ressemblant comme deux gouttes d’eau à un site officiel. Sauf qu’une fois que l’utilisateur signe une transaction sur l’un de ces sites, l’escroc à l’origine de celui-ci peut avoir accès à son portefeuille et le vider à sa guise.
Une arnaque fréquente, qui touche de nombreux utilisateurs
Si cette arnaque semble facile à déceler à première vue, il n’empêche qu’elle fonctionne malheureusement souvent et est parfois très bien ficelée. Ainsi, parmi les escroqueries de ce type survenues récemment, on compte un utilisateur de MetaMask s’étant fait dérober 650 000 dollars après être tombé dans le piège d’un supposé employé d’Apple.
Et rien que cette semaine, un détenteur de Moonbirds a perdu 29 d’entre eux en signant une transaction sur le site frauduleux d’un exchange. Au total, cette perte représente près d’1,5 million de dollars, au cours actuel.
Vers un écosystème plus sûr ?
Vous l’aurez compris, cette initiative est donc la bienvenue, et elle est même plus que nécessaire dans ce milieu. En effet, le web3 étant un environnement encore très jeune et très décentralisé, celui-ci ne dispose d’aucune institution et la réversibilité des transactions est tout bonnement impossible, contrairement aux systèmes traditionnels.
En clair, si un escroc dérobe votre carte bancaire et décide de l’utiliser afin de faire des achats, vous pouvez notifier votre banque pour que celle-ci annule les transactions et vous aide à identifier la personne qui est derrière celles-ci. Dans le web3, il n’existe -pour le moment- rien de tel.
Cela fait la joie des hackeurs, qui voient ce milieu comme le Far West, et une terre d’opportunités en termes d’escroqueries. Avec ce genre d’initiatives, MetaMask vise, d’une certaine manière, à réguler ce milieu et à le rendre plus sûr, autant que cela est possible.
Et cela pourrait très bien inciter d’autres entreprises du web3 à mener des actions similaires, puis à permettre, à terme, de créer un environnement plus sain et sûr pour chacun de ses utilisateurs. C’est notamment ce qu’affirme Aidan Larkin, le PDG de la société Asset Reality, qui a décidé de s’allier avec MetaMask afin d’œuvrer en ce sens.
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