Accueil BAYC : tout comprendre à la chute du prix des avatars, entre ventes forcées et collectionneurs ennuyés
Actualités NFT, Opinion, Toute l'actualité, Web 3.0

BAYC : tout comprendre à la chute du prix des avatars, entre ventes forcées et collectionneurs ennuyés

David Rajaonary
bayc-chute-prix
Rejoignez notre groupe Telegram pour rester au courant des dernières nouvelles crypto en direct.

Imaginez que vous achetiez une œuvre d’art pour plus d’un million de dollars, et que dix-huit mois plus tard, elle ne vaille plus que 5% de sa valeur initiale. C’est ce qui est arrivé à Justin Bieber, qui a mis un pied dans le monde des NFT en janvier 2022, comme tant d’autres célébrités. Il a déboursé 500 ETH (environ 1,3 million de dollars à l’époque) pour acquérir le Bored Ape #3001, un singe ennuyé avec un fond bleu punk et des yeux tristes. Aujourd’hui, ce Bored Ape ne vaut plus que 60 000 dollars environ.

Comment expliquer une telle dégringolade ? Quels sont les facteurs qui ont provoqué l’effondrement du prix des BAYC, la collection de NFTs la plus hype de 2021 ? Qui sont les coupables de ce naufrage ? C’est ce que nous allons vous expliquer, en allant dans les coulisses d’un marché NFT en pleine mutation.

Le Yacht Club prend l’eau

Qu’il semble loin, ce mois d’avril 2022 au cours duquel le “floor price” des Bored Apes tutoyait les 150 ethers.

Le floor price ? Au moment où j’écris ces lignes, il n’est plus que de 33,49 ethers, environ 67 000 dollars. Cela signifie que si je veux acheter un NFT des Bored Apes, 33,49 ETH représentent le ticket le moins cher que j’ai pour entrer dans le projet.

Et encore, ce prix correspond généralement aux NFT les moins rares ou les moins désirés de la collection. Pour ceux qui détiennent les Bored Apes plus rares, ceux qui trônent aux premières places du palmarès des ventes les plus chères, la perte de valeur n’est pas moins douloureuse :

🐵 Bored Ape #2087 (vendu 769 ETH en septembre 2021) → 154 ETH

🐵 Bored Ape #8585 (vendu 697 ETH en octobre 2021) → 161 ETH

🐵 Bored Ape #232 (vendu 1080,69 wETH en janvier 2022) → 365 ETH

🐵 Bored Ape #3749 (vendu 740 ETH en septembre 2021) → 381 ETH

🐵 Bored Ape #8817 (vendu 819 ETH chez Sotheby’s en octobre 2021) → 364 ETH

Alors les collectionneurs font grise mine. L’américain Franklin (@franklinisbored), collectionneur de la première heure et figure très écoutée par les fans, annonçait en avril qu’il vendait l’essentiel de ses BAYC pour des raisons personnelles.

Frank Caldwell II, de son vrai nom, ingénieur haut placé chez Boeing, possédait à l’époque 67 singes, dont certains très rares et recherchés. Quelques jours plus tard, son compte sur la marketplace OpenSea 🔵 ne possédait plus que 2 Bored Apes.

Image tirée du portail nftpricefloor.com, qui suit les prix des NFT des principales franchises en temps réel

 

cryptonaute twitter

Machi Big Brother, un amateur de singes ennuyé

Avant lui, et dans ce qui reste à ce jour la plus grosse vente de NFT, Machi Big Brother, surnommé le “roi des singes” par la communauté, avait vendu 90 Bored Apes en février.

Dans l’opération, Jeffrey Hwang de son vrai nom, avait liquidé 1010 NFT dont plusieurs avatars de franchises Yuga Labs (191 Mutant Apes, 38 Otherdeeds), pour un total de 18,6 millions de dollars.

Dans un mouvement difficile à cerner 🫤, Machi Big Brother se met à racheter, et dès le lendemain, 991 NFT. Fin juin rebelote, Machi Big Brother vend 50 singes en deux jours, avant d’en racheter une quarantaine, toujours sur son compte Blur.

Mais que signifient ces multiples allers-retours, à chaque fois exécutés en moins de 48 heures pour racheter ses propres NFT à perte, ou alors avec un profit limité ? Que signifient ces tweets où il harangue ses suiveurs à produire des mèmes ? La réponse est à aller chercher du côté de la marketplace Blur.

 

La marketplace Blur, un faux coupable dans la chute des Bored Apes ?

Car très rapidement, les observateurs ont fait le lien avec les récompenses que la marketplace Blur 🔴 promettait à ses collectionneurs et enchérisseurs les plus actifs.

Des points accordés pour chaque mise en vente sur sa plateforme, mais aussi pour chaque enchère et chaque achat de NFT réussi, et convertibles en jetons BLUR. Ainsi, avec ses ventes-rachats rocambolesques et sur-médiatisées, Machi Big Brother faisait moisson de ces points.

Il faut savoir que ces récompenses sont ouvertes depuis le 15 février, dans ce qu’on appelle la saison 2 de l’airdrop de jetons BLUR.

Les collectionneurs gagnent des “points” en listant leurs précieux NFT sur Blur. De leur côté, les acheteurs gagnent également des points en enchérissant sur des NFT de leur choix.

A la clé, ces points sont convertis en tokens BLUR.

En tout, 300 millions de BLUR, un petit trésor de 96 millions de dollars au cours actuel ! Sans compter l’hypothèse que les tokens BLUR vont prendre de la valeur à l’avenir.

💡 Mais que reproche-t-on à ce mécanisme de récompenses ?

On le soupçonne d’alimenter une mécanique perverse qui consiste en plusieurs pratiques limites, voire carrément abusives :

Lister à des prix très bas : mettre en vente ses NFT à un prix inférieur à leur valeur réelle, les racheter soi-même, tout en attirer l’attention des acheteurs potentiels et recevoir des points de listing proportionnels.

Faire des enchères à haut risque : faire des offres sur des NFT sans avoir aucune intention de les acheter, pour recevoir des points d’enchères.

Retirer leurs NFT des marketplaces concurrentes : ne lister ses NFT que sur Blur, pour maintenir un score de fidélité élevé, qui est basé sur le fait de ne pas lister ses NFT ailleurs que sur Blur.

Ces trois pratiques sont très critiquées. La première fait baisser le prix plancher (le “floor price”) des collections, qui est le prix le plus bas auquel un NFT d’une collection peut être acheté. La deuxième, plus redoutable encore, crée une fausse demande pour les NFT, rendant les cours très instables et imprévisibles.

 

La redoutable mécanique de Blur illustrée par un exemple

Supposons que David possède un Bored Ape d’une valeur de 100 ETH sur le marché secondaire.

S’il veut gagner des points de listing sur Blur, il peut lister son BAYC à 90 ETH sur Blur et le retirer des autres marketplaces. Cela aura pour effet de faire baisser le prix plancher du BAYC sur Blur et d’attirer des enchères 📢.

Et s’il veut gagner des points d’enchère sur Blur, David peut également enchérir 80 ETH sur un autre BAYC listé à 90 ETH pendant 24 heures. Son enchère n’ayant aucune chance d’être acceptée, cela aura tout de même pour effet de créer une fausse demande pour le BAYC.

A la fin de la saison, David recevra une certaine quantité de tokens BLUR en fonction du nombre total de points qu’il aura accumulés. Cependant, David aura également contribué à l’effondrement du prix du BAYC sur le marché secondaire …

Combinées, ces pratiquent exposent les acheteurs et les collectionneurs réellement intéressés par les NFT à des risques de perte de plus en plus forts.

Hasard ou véritable influence ? Depuis le 15 février, jour de l’ouverture de la saison n°2 des récompenses par Blur, l’indice NFT-500 (les 500 plus importants NFT) suivi par Nansen est en baisse de 75%.

Image tirée du portail Nansen (l’indice NFT-500), qui suit les 500 plus importantes franchises NFT du marché

 

Qui sont les véritables coupables du naufrage des singes stars ?

A bien y regarder, l’influence de Blur n’est pas aussi mauvaise qu’on veut bien nous le vendre. Pourquoi ? Parce qu’en réalité, les pratiques dont nous avons parlé existent depuis belle lurette. Et surtout, parce que d’autres facteurs, bien réels cette fois, sont à l’origine de ce désastre qui affecte les collectionneurs des Bored Apes.

1 – La NFTfi, à l’origine de nombreuses ventes forcées

La financiarisation accrue de l’univers NFT a fait mordre la poussière à de nombreux collectionneurs, qui se sont (sur)endettés en prêtant leurs précieux avatars.

Vous connaissiez sans doute la DeFi, la finance décentralisée qui permet d’emprunter, de prêter, d’échanger ou d’investir des cryptomonnaies sans intermédiaire. Mais connaissez-vous la NFTfi, la finance appliquée aux NFT ?

Il s’agit de protocoles qui permettent à tout collectionneur de NFT de les utiliser comme garantie pour emprunter des ETH. C’est très utile lorsqu’on ne veut aps laisser ses fonds immobilisés, et être libre de financer l’achat d’autres NFT, profiter d’une opportunité de marché ou faire face à un besoin de liquidités.

BendDAO 🟣 est l’un des plus gros protocoles de NFTfi, aux c$otés de Blend (qui appartient à Blur), nftfi et ParaSpace.

Il a été lancé en mars 2022 et accepte uniquement les NFTs de collections prestigieuses : les CryptoPunks, Azuki, Doodles, etc. et, bien sûr, les BAYC et les MAYC. Les collectionneurs peuvent déposer leurs NFT et emprunter des ETH pour 70% de la valeur plancher (floor price) de leur NFT. Il devront ensuite rembourser leur emprunt avec intérêts, faute de quoi leur NFT sera “liquidé”.

Et c’est là, justement, que le bât blesse.

Quand le floor price des NFT baisse, les positions d’emprunt sont liquidées, le protocole vend les NFT aux enchères, ce qui fait chuter davantage le prix plancher. C’est une spirale baissière infernale.

BendDAO a été au cœur de liquidations massives de BAYC ces derniers mois. Une analyse réalisée par @impossiblefinance sur le portail Dune est particulièrement instructive :

⚫ 117 liquidations de Bored Apes à ce jour,

⚫ 150 liquidations de Mutant Apes à ce jour,

Image tirée du travail d’analyse on-chain réalisé par @impossiblefinance et @ahkek sur Dune Analytics

A l’échelle du marché de la NFTfi, c’est-à-dire si l’on fait le compte tous protocoles confondus, ce sont 236 liquidations de BAYC qui se sont produites à ce jour ! Cela illustre bien toute la détresse des collectionneurs endettés auprès de ces protocoles.

Le lundi 3 juillet fut une journée particulièrement sanglante. Il y avait sur BendDAO, en milieu de journée, 27 Bored Apes et 25 Mutant Apes aux enchères.

 

2 – Le jeton ApeCoin (APE), et sa gestion discutable

Le jeton APE a connu un succès fulgurant à son lancement, atteignant une valeur de plus de 40 dollars par token. Aujourd’hui, il ne vaut plus que 1,9 dollars 🥹.

Pour de nombreux collectionneurs, ce fut la douche froide. Beaucoup ont reproché à Yuga Labs de n’avoir pas consacré assez d’efforts financiers pour soutenir le cours de l’APE. Ils estiment que le studio devrait réinvestir une bonne part des revenus issus des ventes initiales de NFT et des ventes secondaires pour racheter des APE sur le marché, comme le font les plateformes d’échange avec leurs jetons natifs.

En principe, l’Apecoin (APE) doit servir de token de gouvernance, c’est-à-dire de sésame aux collectionneurs pour participer à l’ApeCoin DAO, l’organisation décentralisée qui gère l’écosystème. Surtout, l’APE doit servir de token d’échange pour accéder à des jeux, des produits dérivés, des événements et des services liés aux collections.

Mais alors, qu’est-ce qui a déclenché la chute du cours de plus de 90% ?

Le problème vient tout simplement du fait que l’offre en circulation d’APE augmente chaque mois, alors que les cas d’usage ne suivent pas.

Les “unlocks” mensuels de jetons APE sont des événements où une certaine quantité de jetons est débloquée au profit des détenteurs des détenteurs de BAYC et MAYC. Un calendrier, fixé en 2021, prévoit 6 allocations avec des unlocks mensuels :

⚫ Le studio Yuga Labs, avec 4,17 millions de jetons APE débloqués par mois,

⚫ Les fondateurs de Yuga Labs, 2,22 millions par mois,

⚫ Oeuvres caritatives choisies, 278 000 par mois,

⚫ Investisseurs, partenaires et conseillers de la collection, avec 1,6 millions par mois + 25 millions tous les 6 mois,

Au total, il y a donc environ 15,6 millions de jetons APE qui sont débloqués chaque mois et qui atterrissent aux mains des détenteurs de BAYC et MAYC.

Or pour l’heure, il n’y a pas de véritable produit à acheter avec les APE, ni de mécanisme efficace pour réduire l’offre, comme des brûlages (burns) organisés.

Forcément, des jetons inutiles alimentent la pression vendeuse : si ces APE ne valent plus rien, ou presque, quel est l’intérêt de les garder ? Beaucoup ont préféré les vendre, ce qui a fait chuter le prix d’APE. Difficile de leur donner tort de vendre, d’autant que le marché est baissier et qu’il faut quand même récupérer de l’argent !

 

3 – Le désintérêt, tout simplement, au profit d’autres collections

Pendant que le floor price des Bored Apes dégringole, celui des CryptoPunks retrouve du poil de la bête.

On touche ici à un autre aspect qui explique la chute des BAYC : le désintérêt des collectionneurs, qui se tournent vers d’autres collections d’avatars qui ont conservé leur dimension artistique. Un retour aux sources, en quelque sorte.

En effet, on observe un retour en force des CryptoPunks, la collection de NFT la plus ancienne et la plus emblématique du marché. En avril-mai 2023, et pour la première fois depuis plusieurs mois, le floor price des CryptoPunks est repassé au-dessus de celui des Bored Apes.

Les CryptoPunks sont des portraits pixelisés de 24×24 pixels représentant des personnages aux traits variés. Il y a 10 000 CryptoPunks au total, créés en 2017 par le studio Larva Labs, dont les droits ont été rachetés en mars 2022 par … Yuga Labs. Ils sont considérés comme les précurseurs des NFT et ont inspiré de nombreuses autres collections d’avatars.

Image tirée du portail nftpricefloor.com, qui suit les prix des NFT des principales franchises en temps réel

Verdict immédiat et définitif sur Twitter, avec des commentaires concluant que les collectionneurs sont prêts à payer plus cher pour acquérir un morceau d’histoire du web3, plutôt que des singes ennuyés qui sont passés de mode …

Il faut dire que les CryptoPunks ont aussi bénéficié de l’attention des médias et des célébrités, qui les ont exposés, achetés ou portés comme symboles de leur appartenance à la culture crypto. Consécration ultime, le Centre Pompidou a acquis son premier NFT, un CryptoPunk, en février 2023 !

L’analyse du collectionneur @huntersolaire est particulièrement pertinente. Voici ce qu’il disait le 22 juin : “STATUT. Les gens utilisaient les Apes et les Mutants pour gagner de l’influence. Soit pour lancer des projets de NFT, soit pour avoir de l’engagement sur Twitter. Ces jours-ci ? Ça n’arrive plus beaucoup. Au lieu de ça, ils achètent : i) des Punks pour le statut ii) des Seals, des Beanz et des Y00ts pour l’engagement.”

En clair, les BAYC ont perdu de leur pouvoir d’attraction et de leur influence sur les réseaux sociaux. Ils ne sont plus le signe distinctif des leaders d’opinion ou des innovateurs du web3.

Seraient-ils devenus trop communs, trop banals, trop ennuyeux 🤔?

 

Conclusion : Yuga Labs, trop concentré sur la construction du monde virtuel Otherside ?

Depuis quelque temps, les collectionneurs de Bored Apes ont le sentiment de n’avoir “rien à se mettre sous la dent” et d’être négligés par Yuga Labs.

La raison à cela ? Depuis le lancement du token APE, le projet a organisé assez peu d’airdrops ou distributions gratuites aux détenteurs de Bored Apes. Il faut dire qu’ils avaient pris l’habitude d’être particulièrement chouchoutés :

🗓️ Août 2021 – Bored Apes Kennel Club (BAKC) : un chien offert à chaque détenteur de Bored Ape,

🗓️ Août 2021 – Mutant Apes Yacht Club (MAYC) : des singes mutants, versions mutées de chaque Bored Ape avec des caractéristiques différentes.

🗓️ Janvier 2023 – Sewer Pass : des cartes d’accès au jeu web Dookey Dash offertes à chaque détenteur de Bored Ape ou de Mutant Ape,

🗓️ Janvier 2023 – HV-MTL : des robots géants pilotés par des humains, offerts aux détenteurs de Sewer Pass,

🗓️ Janvier 2023 – Kodas : compagnons des Bored Apes dans le metaverse Otherside, où ils peuvent les aider à explorer, combattre ou construire,

🗓️ Mars 2023 – Vessels : vaisseaux spatiaux distribués à chaque détenteur de Bored Ape,

🗓️ Avril 2023 – Otherdeeds : des parcelles de terrain virtuel dans le métavers Otherside, dont 10 000 offerts aux détenteurs de Bored Apes et 20 000 pour les Mutant Apes.

Dans l’univers des NFT, ce type d’“argent gratuit” est bien ciblé. Il a pour but d’augmenter l’engagement et la fidélité des collectionneurs, mais aussi de créer un effet FOMO (Fear Of Missing Out) chez les potentiels acheteurs, tirant les prix à la hausse.

Déçus par le manque d’animation de l’univers Yuga, certains collectionneurs n’ont pas tardé à faire entendre leur frustration, s’exilant vers d’autres projets offrant des récompenses à leurs communautés.

Par exemple, les projets Captainz, DeGods et Azuki ont tous organisé des drops de tokens ou de NFT à leurs collectionneurs en 2023.

Et cela se voit : de 10 000 actifs initiaux, l’univers Yuga est passé à près de 280 000 actifs en deux ans ! Ceux qui quittent maintenant commettent sans doute une erreur, car les choses sérieuses sont sur le point de commencer avec Otherside.

💡 Otherside : un monde révolutionnaire qui se construit

Depuis deux ans déjà, le studio Yuga Labs travaille sur son monde ouvert Otherside.

Un univers persistant où les collectionneurs pourront se retrouver, incarnés dans leurs avatars respectifs : singes BAYC et MAYC, chiens BAKC, robots HV-MTL, animaux totems Kodas … tout ce petit monde se transformera en personnages jouables. 10 000 joueurs connectés en même temps, dans un jeu d’exploration, conquête, construction sur des parcelles Otherdeeds.

En deux ans, Yuga Labs a beaucoup travaillé : des 10 000 Bored Apes initiaux, on est passé à près de 280 000 avatars !

Image tirée de l’analyse partagée par le collectionneur @wale.swoosh sur Twitter

Sources : DeepNFTValue, Nansen, Rarity Sniper, Yuga Labs


Sur le même sujet :

Rejoignez notre groupe Telegram pour rester au courant des dernières nouvelles crypto en direct.
Ajoutez Cryptonaute à vos flux Google Actualités

David Rajaonary

David Rajaonary

David est analyste financier indépendant, et décrypte chaque dimanche pour vous l’actualité de la crypto et de la finance de la semaine. Il écrit régulièrement quelques papiers pour analyser des acteurs clés de la DeFi, des stablecoins et des monnaies numériques de banques centrales.

Diplômé en Finance et Comptabilité, David exerce depuis 10 ans dans l’Audit, le Conseil en management et l’Analyse financière. Ses premiers pas dans la crypto datent de 2020, avec l’étude de projets de monnaies numériques de banque centrale (MNBC) et de registres distribués (blockchains privées).

Depuis, David écrit régulièrement sur la percée des projets Ripple (XRP), Stellar Lumens (XLM) et Chainlink (LINK). Dans ses articles, il vous montre comment ces projets blockchain s’immiscent et transforment silencieusement le monde bancaire et celui de l'investissement.

Paiements transfrontaliers, transferts d’argent, bancarisation des populations vulnérables, prêts, tokénisation de titres financiers, tokénisation de biens immobiliers, lutte contre la fraude, sécurité … sont le fil conducteur de ses articles.

(Petit disclaimer : il s’exprime à titre personnel et son traitement de l’actualité ne constitue en rien des conseils d’investissement, ni des incitations à acheter ou à vendre des cryptomonnaies. Les prises de position, critiques et conclusions sont établies toujours dans le respect des principes d’éthique et de transparence journalistiques)

Quand il ne rédige pas sur la crypto, David aime explorer l’histoire de l’Art africain et des civilisations arabes.

Recevez toute l'actualité crypto en direct sur Telegram
Rejoignez notre groupe Telegram