Quoi de mieux que le métaverse pour offrir une expérience interactive et inédite aux visiteurs d’un musée ? C’est en tout cas ce que semble penser le British Museum qui veut s’implémenter sur le jeu “The Sandbox” (SAND). L’idée est de mettre en place un espace interactif, doté de collections NFTs possédées par le musée.
Et cocorico, la création de cette même collection se fera en partenariat avec la startup français “LaCollection” ! L’objectif du musée londonien est de créer des NFTs qui représenteraient, le plus fidèlement possible, la profondeur des collections physiques qu’il possède.
Le British Museum veut se mettre à la page et se lance dans les NFTs
Les NFTs sont une aubaine pour toutes les institutions artistiques et culturelles du monde entier. L’industrie musicale s’en est emparé avec des figures importantes qui ont créé leurs événements sur le métaverse comme c’est le cas de Snoop Dog et Eminem lors de la sortie de leur single “From the D 2 The LBC“.
Mais ce ne sont pas les seuls, McDonald’s, Adidas et Gucci s’essayent, eux aussi, à la création d’événements associés aux NFTs. Le fait que le British Museum s’y mette, montre bien que des institutions plus rigides et plus traditionnelles semblent maintenant passer le cap au fur et à mesure que la popularité du Web3 s’étend.
Pour concrétiser cette initiative, le directeur d’exploitation et co-fondateur de The Sandbox y est allé de son commentaire :
C’est une excellente occasion pour les joueurs de The Sandbox, où qu’ils se trouvent, de découvrir l’incroyable richesse de l’histoire humaine, de l’art et de la culture que le British Museum a à offrir.
De son côté, un représentant du British Museum fait preuve du même enthousiasme que son homologue et ajoute que l’institution est impatiente d’explorer “des moyens nouveaux et innovants de partager sa collection et d’atteindre de nouveaux publics”.
Le British Museum est un pionnier de son secteur en matière de NFT
Nos amis britanniques se montrent particulièrement réceptifs à l’innovation et ce trait de caractère se traduit dans l’un des musées les plus populaires de son territoire. Le British Museum reste cependant pionnier dans sa manière d’aborder les NFTs, même sur son territoire.
Ce dernier a d’ailleurs déjà collaboré avec la startup “LaCollection” pour la création de 3 collections NFTs. Cette collaboration a commencé en 2021 et a débouché sur des ventes aux enchères de 200 cartes postales numériques d’œuvres de Katsushika Hokusai, et de 20 versions symboliques d’œuvres de l’artiste Joseph Mallord William Turner.
Robert Wylie Lloyd les a léguées au musée, mais celui-ci n’avait seulement l’autorisation de montrer ses œuvres, que deux semaines par an ou sur autorisation spéciale. Les NFTs permettent de contourner le problème et de faire apprécier le travail de Joseph Mallord William Turner, à un plus large public.
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Source : Decrypt
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