La société Celo a annoncé ce mardi, sur Twitter, le lancement d’un fonds destiné aux startups Web3 africaines. Ce dernier aidera 250 projets africains, reposant sur la technologie blockchain, à se développer.
Qu’est-ce que Celo ?
Celo est un protocol de layer 1, compatible avec l’Ethereum Virtual Machine (EVM), lancé le jour de la Terre (Earth day), en 2020, et qui se singularise par son bilan carbone négatif. L’écosystème Celo se compose du Celo protocol, utilisant un consensus de type Proof-of-Stake (PoS), du Celo token (CELO) et de plusieurs stablecoins (le cUSD, le cEUR et le cREAL).
Forts de nombreux partenariats, Celo a pour mission de contribuer à créer un système financier décentralisé, dont les services sont accessibles sur mobile et inclusifs. Pour faciliter l’accès à des services de DeFi, Celo associe les numéros de téléphone de ses utilisateurs aux adresses de leur portefeuille. Dès lors, la société promet que l’envoi de fonds est aussi aisé que l’envoi d’un sms sur sa plateforme.
Le mainnet Celo dénombre aujourd’hui plus de 1000 projets internationaux. L’entreprise affirme en outre qu’elle pourra, d’ici 2025 atteindre le milliard d’utilisateurs à travers le monde. Par ailleurs, parmi les partenaires du projet, on retrouve Dragonfly Capital Partners, Coinbase, le fonds d’investissement américain Andreessen Horowitz (a16z) ou encore SVAngel.
Le Celo Africa Web3 Fund
Celo est à la recherche de projets innovants susceptibles de développer l’économie de la blockchain sur le continent africain. Les candidats sélectionnés se verront offrir, en plus d’un financement, l’accès à un mentorat commercial et technique. Ils bénéficieront par ailleurs d’un soutien marketing afin de catalyser leur croissance. Enfin, les projets crypto sélectionnés auront l’opportunité d’être listés sur une bourse décentralisée dont le nom n’a pas encore été dévoilé.
Celo a annoncé que 250 projets seront sélectionnés. Dans le cadre de cette initiative, Celo proposera des workshops pour les entrepreneurs retenus. Ces derniers se tiendront au Kenya, en Ouganda, au Ghana et en Afrique du Sud.
Pour candidater, il n’est pas obligatoire, mais préférable, de résider en Afrique. La société n’a pas révélé le montant du Africa Web3 Fund ni l’allocation que se verront offrir les projets sélectionnés. La date de clôture des candidatures est fixée au 20 juillet prochain.
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