Dans la lignée de l’effondrement de Terra, la plateforme Celsius avait, elle aussi, cédée l’été dernier. Depuis sa déclaration de faillite, Celsius fait l’objet d’une enquête pour comprendre les raisons de la banqueroute. Le juge en charge de l’affaire vient d’ailleurs de demander l’ouverture d’un complément d’enquête. L’objectif ? Déterminer si Celsius n’était pas un Ponzi. Un élément qui pourrait s’avérer extrêmement important, notamment pour les anciens dirigeants de la plateforme crypto.
Le juge ouvre une enquête suite aux allégations de clients !
Cette enquête fait écho à l’audience d’hier lors de laquelle certains clients affirmaient que Celsius utilisait les actifs des nouveaux utilisateurs pour payer les rendements d’utilisateurs plus anciens. Un schéma qui, s’il se révélait vrai, collerait parfaitement à la définition d’une pyramide de Ponzi.
Dans les semaines à venir, une équipe sera constituée pour mener l’enquête sur cette éventualité. Le juge en charge du dossier Celsius vient d’ailleurs d’ordonner au comité des créanciers de Celsius de choisir le dirigeant de cette enquête, selon les informations partagées par le Wall Street Journal. En septembre dernier, le juge fédéral en charge du dossier avait déjà approuvé la nomination d’un examinateur pour une enquête indépendante. Ce premier volet devait permettre d’apporter plus de transparence notamment sur les actifs numériques de l’entité, mais aussi la modification des comptes des utilisateurs en avril 2022.
Celsius déjà accusé par le passé !
Pour l’entreprise en faillite, l’accusation d’être un Ponzi n’est pas une première. Peu avant la faillite de l’écosystème, le protocole DeFi KeyFi portait déjà les mêmes accusations. KeyFi avait d’ailleurs attaqué Celsius en justice le 7 juillet dernier selon ce grief.
Si cette accusation venait à être reconnue, cela pourrait changer la donne pour les responsables de la plateforme déchue. En effet, ceux-ci pourraient être poursuivis pénalement pour la mise en place d’un montage financier frauduleux. Les conséquences légales d’une telle requalification pourraient donc être désastreuses pour les anciens dirigeants de la structure.
Rappelons également que Celsius, qui a été placée sous un plan de rétention des employés doit encore plus de 3 millions de dollars à une soixantaine d’anciens collaborateurs. Un élément qu’a tenu à rappeler Martin Glenn lors de l’audience d’hier.