Les bourses du monde entier étaient suspendues à l’évolution du conflit entre l’Ukraine et la Russie. Peu avant 4 heures du matin, le président russe Vladimir Poutine a annoncé une opération militaire. Dès l’ouverture, les bourses européennes et américaines ont réagi à la baisse.
En baisse de plus de 4 % sur la séance, le CAC 40 subit comme partout dans le monde, l’intervention militaire en Russie. L’évolution de la situation dans les prochains jours permettra probablement d’y voir plus clair après ce crash express.
Retour sur le conflit russo-ukrainien
Aux alentours de 4 heures du matin, le président russe Vladimir Poutine a décidé de franchir le pas de l’intervention militaire en Ukraine. Une décision qui fait suite à la volonté affichée de l’Ukraine de rallier l’OTAN. Plusieurs villes ukrainiennes ont fait l’objet de bombardements, de Kiev en passant par Kharkiv et jusqu’à Odessa. D’après les chiffres publiés par les ukrainiens, une quarantaine de soldats et une dizaine de civils auraient été tués.
Un bilan publié peu avant 15 heures fait état de la destruction de 74 installations militaires ukrainiennes, dont plus d’une dizaine d’aérodromes. Partout dans le monde, les voix des décideurs politiques s’élèvent pour condamner fermement l’intervention militaire du président russe. En France, le chef de l’état Emmanuel Macron a témoigné son soutien au pouvoir ukrainien en place. Une réunion d’urgence du G7 se tient actuellement.
Quel impact sur le CAC 40 ?
A l’heure ou nous écrivons ces lignes, l’indice français de référence est en recul de 4,33 % pour s’afficher à 6 481 points. Et c’est une nouvelle fois le secteur bancaire qui affiche les baisses les plus importantes. A l’image de l’action BNP Paribas, en recul de 8,15 % ou encore de l’action Crédit Agricole et ses 7,11 % de perte. La palme de la baisse revient à la Société Générale dont le titre s’écroule de 11,65 %.
Si le secteur bancaire est bien touché par la crise russo-ukrainienne, c’est aussi le cas pour le secteur automobile. L’action Renault est la seconde à afficher un recul à deux chiffres : – 10,95 %. Stellantis fait à peine mieux avec un recul de 7,07 %.
L’ensemble des actions de l’indice s’affichent en baisse, à l’exception de Thalès, spécialiste de l’aérospatiale, la défense ainsi que la sécurité. L’action Thalès gagne 4,20 % sur la séance du jour. Au rang des baisses plus modérées, nous pouvons aussi citer Dassault Systèmes en recul de 1,14 %.
Quid des bourses européennes et mondiales ?
Ailleurs en Europe, la panique boursière s’est aussi propagée. Le DAX recule de plus de 5 % tandis que le FTSE 100 de la bourse de Londres se rétracte de 3,1 %. Et les dégâts sont encore bien plus importants en Russie. L’indice MOEX de la bourse de Moscou affiche de son côté une perte de plus de 34 % sur la séance du jour. Fer de lance de l’économie russe, le géant Gazprom est en recul de plus de 40 % sur la séance du jour.
Le NASDAQ qui vient d’ouvrir affiche quant à lui un recul supérieur à 3 %. Son de cloche identique pour le S&P 500 et pour le Dow Jones qui affichent respectivement – 2,15 et -2,20 %. La séance américaine sera d’ailleurs particulièrement scrutée sur les bourses du monde entier. Au Japon, le Nikkei affiche des pertes de l’ordre de 1,8 % sur la journée.
Le conflit peut-il impacter les politiques monétaires ?
Face à l’ampleur de la baisse sur les marchés russes, la banque centrale du pays a d’ores et déjà décidé d’agir. Afin de stabiliser les marchés financiers, la banque centrale russe a annoncé qu’elle allait intervenir sur le marché des changes. Elle mène également des opérations pour apporter de la liquidité au secteur bancaire.
Ailleurs dans le monde, l’évolution du conflit pourrait également jouer un rôle sur la politique monétaire de la banque centrale européenne et de la FED aux Etats-Unis. Pour juger de cela, il faudra évidemment attendre l’évolution du conflit.
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