Après un premier article paru en Septembre 2020 sur les activités scandaleuses du patron de TRON. The Verge revient à la charge en mettant sur la table de nouveaux éléments. Retour sur cette affaire qui est en train de secouer l’écosystème du Tron (TRX).
Justin Sun est à nouveau dans le viseur du rédacteur Christopher Harland-Dunaway. De nouvelles informations que l’éditorialiste semble avoir déterré de sources fiables fait la une sur la toile. La situation s’échauffe et Justin sort du silence en portant des clarifications tout en soulignant qu’il pourrait intenter une action en justice.
L’ICO de Tron Échappe au Contrôle du Gouvernement Chinois
On se souvient tous de l’ICO de Tron en 2017 et de la décision chinoise de stopper ces genres d’activités sous couvert de limiter les cas de fraude à cause des projets cryptos qui ont laissé derrière eux de nombreuses victimes d’arnaque. Toutefois, celui de Tron a pu se faire sans problème car il avait bel et bien commencé avant que la nouvelle ne soit tombée.
Si on prend pour vrai les allégations soutenues dans l’article, Justin aurait pris les devants en faisant jouer ses relations. En effet, la décision de l’état aurait été ébruitée et cela lui a permis de poursuivre son ICO. Mais il a dû fuir après pour échapper aux représailles du gouvernement.
Dans son entier, tout aurait été fabriqué par The Verge nous dit Justin Sun dans son Tweet en guise de réponse. Ce seraient des accusations non fondées.
(2/5) It is a complete falsehood on the part of the Verge and the reporter and a blatant defamation about the Poloniex operation. Polo enjoys robust risk management and strong financial resources that have provided top of class services to our customers throughout its history.
— H.E. Justin Sun 🅣🌞🇬🇩 (@justinsuntron) March 9, 2022
Affaire Poloniex: L’Échange aux pratiques douteuses
Alors que Poloniex était en difficulté financière, Justin a investi dans l’échange. Il a pendant quelque temps réfuté le fait qu’il en soit l’un des acheteurs avant de finir par l’admettre. Tout porte à croire que le processus KYC ne respecte pas le standard imposé.
Ceci dit, sans oublier qu’il l’ait déplacé de Boston pour l’installer aux îles Seychelles. Cela lui confère un double avantage. La réglementation est bien plus souple et les poursuites judiciaires ne devraient engager qu’un tribunal seychellois mais Mr Sun contre-attaque.
[… ] De plus, nous nous sommes toujours efforcés de collaborer avec les régulateurs et avons investi dans des installations KYC à la pointe de la technologie conformément aux normes de l’industrie.
En fait, Poloniex n’est pas enregistré aux Seychelles. L’échange ne fonctionne pas aux États-Unis et ne sert pas non plus les clients américains.
(3/5) Further, we have always strived to collaborate with regulators and invested in state-of-the-art KYC facilities in line with the industry standard.
— H.E. Justin Sun 🅣🌞🇬🇩 (@justinsuntron) March 9, 2022
De plus, il semblerait que Mr Sun aurait détourné environ 300 Bitcoins provenant de portefeuilles Tether désactivés à ses fins personnelles lors du “Operation Couch Cushions“. L’opération susmentionnée consiste à trouver les BTC pièges et a transféré dans un premier portefeuille anonyme puis dans un autre portefeuille de la société pour éviter tout retracement.
La encore Justin dément en ces mots:
“@Poloniex a toujours joui d’une excellente réputation depuis son origine en tant qu’échange SAFU. Nous avons maintenu les normes les plus élevées en matière de protection des actifs cryptographiques pour nos clients avec une expérience éprouvée sans aucune faille de sécurité majeure en opération au cours des 8 dernières années.”
Affaire BitTorrent: Tout Pour Une Augmentation du TRX
Le délit d’initié est au cœur de cette affaire. Après que Justin ait acquis BitTorrent en 2018, une équipe a été mise en place pour la tenue de marché. Il fallait à tout prix que le cours des jetons TRX n’échappe pas au contrôle de Justin.
Avant la divulgation de certaines nouvelles qui pourraient affecter le cours de Tron, Sun avait pour habitude de contacter quelques investisseurs pour qu’ils puissent acheter à bas prix pour ensuite liquider leur position et en tirer des bénéfices.
Craignant d’être dans le collimateur de la justice aux États Unis, Justine échafaude un plan pour contourner les futures sanctions de la SEC. Un ancien régulateur a été approché pour assurer la conformité de la crypto.
Mais comme il fallait plutôt dévier les potentielles sanctions par des manœuvres illégales plutôt que de se mettre en règle avec la SEC, il a démissionné par la suite. Les tweets visent à mettre en lumière son innocence et passe sous silence les accusations liées à l’affaire BitTorrent en particulier