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Les jumeaux Winklevoss lancent le staking d’Ethereum au Royaume-Uni

David Rajaonary
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Gemini, la bourse crypto dirigée par les frères Winklevoss, vient d’annoncer l’ouverture de son service de staking d’Ethereum au Royaume-Uni. Une opportunité pour les investisseurs britanniques de participer à la sécurisation du réseau. a16z (capital-risque), Bitstamp (bourse), Coinbase (bourse), Blockchain.com (wallets et analyse), … Londres commence sérieusement à attirer les plus gros poissons de l’industrie.

Gemini Staking Pro s’ouvre aux investisseurs britanniques

Parmi les produits phares de Gemini (lancé en 2014), on trouve Gemini Staking Pro, un service qui permet aux utilisateurs de devenir des validateurs Ethereum en bloquant au moins 32 ETH sur la plateforme.

En tant que validateurs, ils contribuent à valider les transactions et à créer les nouveaux blocs sur la blockchain Ethereum, qui rappelons-le a migré vers un mécanisme de consensus appelé preuve d’enjeu (proof-of-stake) en septembre 2022.

Le taux de récompense annuel (APY) varie en fonction du nombre total d’ETH misés sur le réseau et il est actuellement d’environ 5%.

Avec son service de staking, Gemini devient le seul fournisseur de services de staking au Royaume-Uni et il est également actif dans plus de 30 autres pays. Gemini a choisi le Royaume-Uni pour lancer son service de staking d’Ethereum car il considère que ce pays offre un environnement réglementaire plus favorable que les États-Unis.

Si vous suivez nos colonnes, vous savez sans doute que la Securities and Exchange Commission (SEC) a poursuivi Gemini pour son produit Earn, qui permet aux utilisateurs de prêter leurs cryptomonnaies et de percevoir des intérêts.

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Londres, nouvelle place forte du web3 ?

Gemini n’est pas le seul acteur américain de l’écosystème crypto à s’intéresser au marché londonien. Le fonds de capital-risque a16z a également ouvert son premier bureau international à Londres, en mettant en avant la “prévisibilité” des régulations crypto au Royaume-Uni.

L’assouplissement de l’arsenal juridique autour des cryptos coïncide avec l’élection de Rishi Sunak, qui a succédé à Liz Truss.

Pro-crypto (et ancien de Goldman Sachs), Rishi Sunak a déjà eu le temps d’annoncer une série de mesures visant à réguler les stablecoins, encourager l’innovation à travers les start-ups opérant dans le développement de technologies blockchain, y compris les applications décentralisées et applications gouvernementales.

Le gouvernement britannique a également bénéficié du soutien de la Banque d’Angleterre, qui a publié en juin 2023 un rapport sur les opportunités et les risques des monnaies numériques de banque centrale (CBDC), et qui a lancé une task force avec le Trésor pour explorer la possibilité de créer une livre sterling numérique.

 

💡 19.30% des ETH sont actuellement verrouillés sur la Beacon Chain

Le nombre d’ETH stakés ne cesse d’augmenter et dépasse les 23 millions d’ETH, soit près de 20% de l’offre totale. En valeur, on vient donc de dépasser les 40 milliards de dollars, la capitalisation de Uber ! Les développeurs d’Ethereum envisagent même d’augmenter le montant maximal d’ETH requis pour devenir validateur, qui pourrait passer de 32 à 2048 ETH. Une décision qui pourrait rendre le staking plus exclusif et plus rentable, mais aussi plus risqué.


Sources : Gemini, 21Shares


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David Rajaonary

David Rajaonary

David est analyste financier indépendant, et décrypte chaque dimanche pour vous l’actualité de la crypto et de la finance de la semaine. Il écrit régulièrement quelques papiers pour analyser des acteurs clés de la DeFi, des stablecoins et des monnaies numériques de banques centrales.

Diplômé en Finance et Comptabilité, David exerce depuis 10 ans dans l’Audit, le Conseil en management et l’Analyse financière. Ses premiers pas dans la crypto datent de 2020, avec l’étude de projets de monnaies numériques de banque centrale (MNBC) et de registres distribués (blockchains privées).

Depuis, David écrit régulièrement sur la percée des projets Ripple (XRP), Stellar Lumens (XLM) et Chainlink (LINK). Dans ses articles, il vous montre comment ces projets blockchain s’immiscent et transforment silencieusement le monde bancaire et celui de l'investissement.

Paiements transfrontaliers, transferts d’argent, bancarisation des populations vulnérables, prêts, tokénisation de titres financiers, tokénisation de biens immobiliers, lutte contre la fraude, sécurité … sont le fil conducteur de ses articles.

(Petit disclaimer : il s’exprime à titre personnel et son traitement de l’actualité ne constitue en rien des conseils d’investissement, ni des incitations à acheter ou à vendre des cryptomonnaies. Les prises de position, critiques et conclusions sont établies toujours dans le respect des principes d’éthique et de transparence journalistiques)

Quand il ne rédige pas sur la crypto, David aime explorer l’histoire de l’Art africain et des civilisations arabes.

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