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Les cartes crypto : la solution pour faire face à l’inflation grandissante ?

Alexandre Franc Rédacteur Author expertise
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Avec un taux d’inflation reporté de 7 % au cours du mois d’août dernier, votre épargne fond à vue d’œil, même si vous n’y touchez pas ! En effet, plus le temps passe et plus vos euros perdent en valeur. Ce mécanisme est en réalité sain, puisqu’il stimule la consommation et pousse les ménages à ne pas trop épargner.

Cependant, tout ceci ne marche que pour un taux d’inflation de 2 % environ. Ici, on assiste à des taux d’inflation record, mais qui ont tout de même diminué par rapport à l’année 2022, avec une inflation qui est montée à 10 %. Pour contrecarrer le phénomène, certains se ruent sur les cartes cryptos pour diminuer l’impact sur leur épargne.

Le Bitcoin face aux monnaies traditionnelles : la solution contre l’inflation ?

Dans de nombreux pays, dont la France, il est tout à fait possible de payer des biens et services à l’aide de cryptomonnaies. Mastercard et Visa autorisent d’ores et déjà des cartes bancaires cryptographiques, et elles connaissent un essor important.

Que ce soit avec Binance, Crypto.com, Monolith ou bien Revolut, il y en a pour tous les goûts et les commerçants redoublent d’efforts pour attirer de nouveaux consommateurs.

Il faut dire qu’il y a là un véritable marché à saisir alors que l’inflation fait rage. En 2022, le prix du Bitcoin avait devancé l’inflation, faisant alors office de valeur refuge alors même que son jeton BTC affichait un prix de 40 000 $.

Un Bitcoin limité face à une planche à billet effrénée

Le principal argument de Bitcoin, c’est son système de limitation qui fait que 21 millions de jetons peuvent être créés, au maximum. On peut dire que cela dénote avec les monnaies traditionnelles qui peuvent être générées de manière quasi illimitée par les Banques centrales.

Et celles-ci ne s’en sont pas privées lors de la crise COVID avec la politique du “quoi qu’il en coûte” qui a, selon les estimations de Olivier Dussopt, le ministre des Comptes publics, coûté 165 milliards d’euros à la France. Malheureusement, tous ces cadeaux économiques doivent un jour être remboursés, et cela se traduit par une inflation galopante générée par une trop grande production de monnaie.

Pour ne rien arranger, celle-ci est aggravée par la hausse des prix qui résulte du contexte géopolitique mondial entre la Russie et l’Ukraine.

Ainsi, il n’est pas idiot de penser, que Bitcoin serait un bon candidat comme monnaie alternative face à un euro qui perdrait pied. Si la cryptomonnaie doit encore faire ses preuves et démontrer une certaine stabilité dans ses fluctuations, beaucoup n’attendent pas le feu vert des spécialistes pour se lancer, et certains comparent même l’ascension des cryptos à celle d’Internet!

Graphique de “Les Échos” qui fait le parallèle entre l’adoption d’Internet et celle des cryptomonnaies. Les estimations commencent à partir de 2022
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Les cartes cryptographiques séduisent grâce au cash back !

S’il est encore difficile de savoir combien de Français ont recourt aux cartes bancaires cryptographiques, la multiplication des offres par les marques semble démontrer un certain engouement.

Il y a deux manières de procéder lorsque l’on possède une carte crypto. Soit on utilise une carte pré-payée qui nécessite d’abord de vendre vos cryptomonnaies en monnaie traditionnelle, soit on opte pour des cartes live qui sont directement connectées à un portefeuille crypto.

Aujourd’hui, les cartes crypto proposent de nombreux services qui peuvent être similaires à ceux des néobanques comme N26, par exemple. L’un des plus notables, est celui du cash back qui peut aller de 0.5 % à 8 %.

Bien souvent, il faudra détenir et utiliser les jetons de l’entreprise si l’on souhaite accéder à un cash back de 8 %. Il y a cependant des risques puisque cela revient à parier sur l’avenir de cette dernière, comme on le ferait pour une action classique. Pour ce qui est de Bitcoin, il y a beaucoup moins de cash back mais l’actif est beaucoup plus sûr.

Le cash back : un outil utile contre l’inflation

Ainsi, sur chaque achat effectué à l’aide d’une carte crypto, l’utilisateur reçoit un pourcentage de ce qu’il a payé directement dans son portefeuille. Cette mécanique déjà populaire sur le marché traditionnel est automatisée lors des achats avec une carte bancaire crypto.

Une fois cumulés, les gains peuvent permettre de compenser, en partie, la hausse de l’inflation égale à 7 % en France pour ce mois d’août. Le système de cash back est automatique et revient dans la poche de l’utilisateur instantanément !

Des inconvénients notables subsistent pour les cartes crypto

Adopter une carte crypto n’est pas sans risques. En effet, si Bitcoin a souvent réussi à offrir une valeur qui concurrence l’inflation, ce n’est pas toujours le cas. Il ne faut pas oublier que cet actif est, lui aussi, soumis au marché traditionnel et notamment à l’inflation des États-Unis.

La Fed influence grandement Bitcoin avec sa politique monétaire

Lors de ses réunions, la Fed décide de l’augmentation et de la diminution des taux d’intérêt au sein de son territoire. Ses décisions influencent considérablement la valeur de Bitcoin, qui pourtant, devrait être hors du circuit traditionnel. Ce n’est malheureusement pas le cas.

Il s’avère en effet que Bitcoin connaisse des périodes de Pump & Dump important aux alentours des annonces de la Fed. Ses fluctuations varient en fonction des anticipations des experts vis-à-vis des futures décisions de cette dernière ainsi que lorsque ces décisions sont rendues publiques.

Graphique qui met en exergue les changements de valeur de BTC suite aux annonces de la Fed

L’imposition des cryptomonnaies reste encore difficile

En France, la plus-value sur les cryptomonnaies est imposée à hauteur de 30 % à partir du moment où celle-ci dépasse les 305 euros. Cette disposition a été prise en 2019 et soumet donc quiconque qui réalise des opérations importantes en crypto à se signaler à travers un régime fiscal spécial.

Le processus d’imposition est complexe et n’aide pas à démocratiser l’utilisation des cryptomonnaies auprès du grand public. À noter qu’il est également obligatoire de renseigner les moins-values si elles ont eu lieu.

Cet état de fait nous rapporte à un autre problème. Les cryptomonnaies ne sont pas encore reconnues comme moyen de paiement. Celles-ci sont systématiquement converties en monnaie fiat et ne peuvent servir comme moyen de paiement direct.

En conclusion, le Bitcoin et les cryptomonnaies en général, peuvent être une solution face à l’inflation. Si les cartes cryptos pourraient en effet permettre d’encaisser le coût de la vie grandissant à l’aide de leur système de cash-back tout en fournissant un accès à des monnaies relativement extérieures au système financier classique, il y a de nombreux obstacles à leur démocratisation.

Ainsi, les cartes cryptos sont encore réservées à un public d’initiés, mais les entreprises redoublent d’efforts pour proposer des services toujours plus intéressants. Dans le cadre d’une inflation forte, Bitcoin & Cie peuvent potentiellement limiter les dégâts. Mais attention, des organismes traditionnels comme la Fed ont tout de même un impact important sur le cours de Bitcoin, qui influe sur celui de toutes les autres cryptomonnaies.

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Source : BFM, La Tribune, Les Échos


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Alexandre Franc Rédacteur

Alexandre Franc Rédacteur

Avec une appétence forte pour l’économie et la finance, Alexandre s’est tout naturellement tourné vers une licence associée à ces disciplines, à l’Université Paris-Est Créteil. C’est véritablement en 3ᵉ année de licence qu’il se passionne pour le domaine des cryptomonnaies, en parallèle de sa spécialisation sur des thématiques de e-commerce, et plus particulièrement sur le référencement naturel.

À ce moment-là, Bitcoin commençait tout juste à se frayer un chemin auprès du grand public, et affichait alors au compteur, un prix modeste de 4 000 euros le BTC. Il ne lui en fallut pas plus pour se pencher davantage sur la question et s’aventurer dans le monde complexe (mais passionnant) de la blockchain. 

Il découvre ainsi, tout un monde, à mi-chemin entre le web, la finance, et les nouvelles technologies qui s’accorde à merveille avec sa quête universitaire et ses aspirations professionnelles. 

En 2019, pendant cette même année de licence, il investit ses premiers euros dans Bitcoin, et étudie cette thématique en profondeur, comme tout bon investisseur qui se respecte. Les années passent, et l’univers des cryptomonnaies continue de se développer. Alexandre décroche son Master en commerce électronique, classé dans le top 10 français, et mention bien à la clé s’il vous plaît !

Il se lance alors dans la rédaction de contenus web, et commence à se faire la main (surtout les doigts) sur des thématiques diverses. Pour autant, il se tourne rapidement vers des sujets qu’il affectionne, dont la rédaction de contenus sur l’économie et la finance, le SEO, les casinos en ligne, et pour finir… les cryptomonnaies. 

Vous vous en doutez, c’est véritablement dans cette 5ᵉ thématique que Alexandre s’est épanoui, tout en arborant un profil spécialisé dans le référencement naturel, acquis lors de ses nombreux stages en entreprise. 

Aujourd’hui, Alexandre continue d’affiner son expertise envers les cryptomonnaies et d’aiguiser ses connaissances financières, pour vous proposer un contenu à la fois synthétique et pertinent sur cet univers en constante expansion. 

Mais lorsque Alexandre ne se trouve pas devant son écran d’ordinateur à arpenter les dernières actualités croustillantes du moment et les graphiques en dents de scie de Trading View et CoinMarketCap, il aime découvrir de nouvelles contrées éloignées et y gravir quelques montagnes par la même occasion. Après tout, il est toujours indispensable de faire le vide de temps à autre, pour supporter le caractère impétueux du marché crypto ! 

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