Après une première vague de licenciement à l’automne dernier, l’entreprise Dapper Labs vient d’annoncer qu’elle allait à nouveau se séparer de 20 % de ses effectifs. Une nouvelle qui interroge parmi les salariés.
Dapper Labs licencie 20 % de ses effectifs !
Le Dapper Labs vient d’annoncer une nouvelle vague de réduction de sa masse salariale avec le licenciement de 20 % de ses salariés. Une décision que le PDG et fondateur du groupe Roham Gharegozlou justifie par la nécessité de restructurer l’organisation :
Nous restructurons l’organisation de Dapper Labs afin d’améliorer notre concentration et notre efficacité, de renforcer notre position sur le marché et de mieux servir nos communautés.
Malgré le bear market, cette vague de licenciements interroge parmi les salariés. Car elle intervient seulement quelques mois après la dernière. En effet, en novembre dernier, Roham Gharegozlou s’était déjà séparé de 22 % de ses effectifs. À l’époque, le fondateur justifiait cette décision par une croissance menée trop rapidement par l’entreprise. En moins de 2 ans, Dapper Labs était passé de 100 à 600 salariés.
Dans cette lettre à la tonalité grave, le PDG de l’entreprise a tenu à remercier les salariés pour leur implication dans le projet. Il assure également que les salariés touchés pourraient bénéficier d’avantages comme le maintien de leur couverture santé ou la possibilité de continuer à bénéficier des options sur action. Le PDG s’engage également à ce que les personnes concernées soient aidées pour la recherche d’un nouvel emploi.
Comme ce fût le cas avec la plateforme Coinbase, Dapper Labs enclenche donc une seconde vague de licenciement massif.
L’investissement en crypto-monnaies est proposé par eToro (Europe) Ltd en tant que PSAN, enregistré auprès de l’AMF. Les crypto-monnaies sont très volatiles. Pas de protection des consommateurs.
Une conséquence de l’affaire NBA Top Shot ?
Au-delà des modalités mises en place, le timing de l’annonce interroge. Notamment parmi les salariés. Car cette annonce de réduction de la masse salariale intervient dans un contexte difficile pour l’entreprise.
Plus tôt dans la semaine, le juge Victor Marrero a confirmé qu’un procès visant Dapper Labs aurait bien lieu. En cause ? La collection NFT Nba Top Shot que le tribunal de district des États-Unis pourrait considérer comme des titres financiers.
Si en l’état actuel des choses la justice n’a pas tranché la question du statut de cette collection de NFT, le juge a quoi qu’il en soit refusé la demande de rejet d’un procès demandé par Dapper Labs. La question du statut des actifs devra sera donc étudiée prochainement.
Source : Decrypt
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Romain Boyer
