Google Cloud rejoint la liste des validateurs sur la blockchain Flare. En plus d’une puissance de traitement importante, le géant de Mountain View apporte à sa manière un cachet de crédibilité à la blockchain Flare, dont la réputation a quelque peu été écornée par son airdrop de janvier 2023, réalisé avec deux ans de retard. Le marché, en tout cas, apprécie : le FLR s’envole de près de 30%.
Centrée sur la data, Flare va bénéficier de la puissance de calcul de l’infrastructure Google
Lentement mais sûrement, le web3 se construit aussi à l’aide de briques web2. De manière assez inévitable, intégrer des services comme ceux de Google Cloud dans les écosystèmes blockchain est un pré-requis à la construction d’un nouvel Internet.
Après Tezos, Celo, Solana et MultiversX, Google Cloud va donc apporter à la blockchain Flare (FLR) des capacités de calcul et un stockage de données de pointe, qui sont essentielles pour la validation des blocs de transactions.
Un rôle de validateur va, rappelons-le, au-delà du simple hébergement. Il englobe la participation à des opérations complexes, telles que le traitement des smart contracts, la gestion de l’état du réseau et la vérification des transactions de manière décentralisée.
Flare, la blockchain pour les données, a annoncé aujourd’hui l’ajout de Google Cloud en tant que fournisseur d’infrastructure, agissant à la fois en tant que validateur de réseau et contributeur au Flare Time Series Oracle (FTSO) sur le réseau Flare.
En tant que validateur de réseau, Google Cloud sera chargé de proposer et de valider de nouveaux blocs sur la blockchain Flare, soutenant ainsi le mécanisme de consensus de preuve d’enjeu de la blockchain.
— Communiqué de Flare Network
Le projet Flare (FLR), à l’origine, visait à créer un écosystème DeFi pour Ripple. Il est véritablement rentré dans le radar des investisseurs en 2021. L’équipe bouclait cette année-là un tour de table de 11,3 millions de dollars, auquel ont participé Kinetic Capital, Genesis, Wintermute Trading et un certain … Do Kwon.
Cependant l’airdrop promis aux détenteurs de XRP (1 FLR donné pour 1 XRP détenu) a connu un retard notable. Initialement prévu pour 2020, puis 2021, l’airdrop a finalement eu lieu le 9 janvier 2023 après un retard de deux ans. Pour ne rien arranger, les jetons FLR ont connu une chute significative après l’airdrop …
Au fil des mois, le projet a évolué et vise désormais à fournir des solutions de contrat intelligent pour des blockchains qui n’en disposent pas. Techniquement, le réseau de couche 1 comprend des protocoles d’acquisition de données et un service d’oracles.
Son service Flare Oracle Time Series (FTSO) fournit à l’heure actuelle des données de prix à différentes applications crypto. Parmi ses 100 fournisseurs de données, on retrouve des acteurs majeurs tels que Ankr, Figment, Retake et NorthStake. Ceux-ci sont incités à « pousser » de la data sur Flare toutes les 3 minutes.
A la suite de cette annonce importante, le FLR a bondi de 29% sur les dernières 24 heures, avec des volumes d’échange inhabituellement élevés. Le FLR affiche même la meilleure performance d’un marché qui a décidé de corriger depuis l’arrivée sur le marché mercredi dernier des tant attendus ETF Bitcoin au comptant.
Sources : Flare Network (communiqué)
Sur le même sujet :
- Google Cloud s’associe à MultiversX et renforce sa présence Web3
- Les conférences cryptos et les évènements web3 à suivre en ce début d’année 2024
- Le stablecoin de PayPal continue son ascension