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Les argentins misent de plus en plus sur le Bitcoin

Kévin Comitogianni Rédacteur Author expertise
Billet de banque en pesos argentin
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Comme beaucoup d’autres pays d’Amérique du Sud, l’Argentine fait face à une inflation élevée. Cette situation économique conduit les argentins à délaisser le pesos local pour se tourner vers des monnaies alternatives. Une décision récente prise par le gouvernement risque de booster encore plus l’utilisation du Bitcoin en Argentine. Revenons sur la situation économique en Argentine et l’essor observé du Bitcoin dans le pays.

La situation économique en Argentine

L’inflation qui touche l’Argentine produit une augmentation des prix dans le pays. Les marchandises et autres produits coûtent de plus en plus cher. Face à l’instabilité de leur monnaie locale, les argentins n’ont d’autre solution que de se tourner vers des cryptomonnaies ou des monnaies fiat étrangères, comme le dollar américain. Ainsi, de nombreux argentins stockent désormais leur argent en dollars. C’est un moyen pour eux de protéger leur épargne contre la dévaluation qui touche le pesos argentin.

En 2020, la demande en dollars a progressé de 900 % en Argentine. En parallèle, le nombre de personnes utilisant le dollar a bondi entre avril et août 2020, passant de 435 000 à plus de 5 millions !

Pourtant, cette nouvelle façon d’économiser inquiète le gouvernement argentin. En plus d’affaiblir encore plus la monnaie locale, les réserves de dollars américain de la banque centrale argentine commencent également à s’amenuiser. D’après un économiste de l’entreprise FM&A, la banque centrale argentine devrait être en capacité de distribuer environ 1,1 millions de dollars par mois pour suivre ce mouvement de fond. Or, cela n’est tout simplement pas viable à court terme puisqu’on estime les réserves de la banque centrale à août 2020 à 8 millions de dollars seulement.

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Le Bitcoin, la meilleure alternative au dollar en Argentine

Face à cette situation inquiétante, le gouvernement a mis en place des restrictions. Ainsi, il n’est pas possible d’acheter plus de 200 $ par mois. La semaine dernière, le gouvernement a décidé d’aller encore plus loin. Il a institué une taxe de 35 % sur tous les achats réalisés en dollars américains.

Face à ces nouvelles restrictions, les argentins sont de plus en plus nombreux à se tourner vers les cryptos pour leur épargne ou pour des transactions du quotidien. À l’image de ce qui se passe au Venezuela, les argentins voient les cryptos comme une nouvelle valeur refuge. Un sondage récent a d’ailleurs montré que 73 % des argentins considéraient la cryptomonnaie comme le meilleur support pour leurs économies.

De plus, le Bitcoin sert également à réaliser la passerelle vers le dollar. C’est pourquoi il est parfois également appelé « Bitcoin dollar ». Ainsi, les argentins peuvent acheter des bitcoins puis les convertir en dollars pour acheter des produits de l’étranger.

Témoin de cette utilisation massive, la ville de Buenos Aires est régulièrement citée parmi le top 10 des villes les plus « Bitcoin-friendly » au monde. Plus d’une centaine d’enseignes acceptent désormais les opérations en Bitcoin. De plus, la ville possède une dizaine de distributeurs automatiques Bitcoin.

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Kévin Comitogianni Rédacteur

Kévin Comitogianni Rédacteur

Kévin a suivi une formation d’ingénieur mécanique à l’Institut Mécanique des Sciences Appliquées (INSA) de Lyon. Après le diplôme, il a d'abord travaillé pendant 7 ans en France dans l’automobile puis dans le nucléaire pour EDF. Pour EDF, il travaillait sur les travaux d’installation et de rénovation des alternateurs pour le parc nucléaire français.

Par la suite, il s'est expatrié à Bristol en Angleterre où il a rejoint l’entreprise Atkins pendant 3 ans. En tant qu’ingénieur projet, ses activités portaient sur les diesels de secours de la centrale nucléaire d’Hinkley Point, actuellement en construction dans le sud-ouest de l’Angleterre.

Après 10 ans passés dans l’ingénierie mécanique, il s'est réorienté pour devenir rédacteur web freelance en 2020. Cette activité lui permet de voyager tout en utilisant certaines compétences qu'il a acquises.

A l’heure actuelle, il est installé en Italie, en Toscane. Il écrit pour des clients spécialisés principalement sur les thématiques suivantes : la crypto-monnaie, la blockchain, les NFT, le métavers, le P2E et la finance au sens large. Les connaissances techniques acquises au cours de sa formation d’ingénieur l’aident à appréhender les aspects mathématiques associés à la blockchain et lui apportent la rigueur et le sérieux indispensables à tout rédacteur. Sa culture projet, quant à elle, lui permet d’organiser ses activités de manière à satisfaire le client en matière de qualité et de respect du planning.

Enfin, ses expériences à l’étranger lui donnent une ouverture d’esprit et une curiosité importantes pour la découverte de nouveaux domaines ainsi que la maîtrise de la langue anglaise indispensable dans la globalisation actuelle.

Sa femme Stéphanie est également rédactrice web depuis 2020. Elle est issue d’une formation d’ingénieur dans le bâtiment et l’économie de la construction. Cela leur permet de travailler en équipe, d’échanger sur le contenu de leur articles et d’assurer un standard élevé pour ce qui est de la qualité de leurs livrables.

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