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Acheter des vrais diamants en crypto, c’est désormais possible

Charles Ledoux
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Steven Gaertner avait son destin tout tracé. En effet, il est né dans la ville du diamant et a grandi auprès d’un père bijoutier et d’un grand-père cliveur de diamants. C’est donc tout naturellement qu’il passe de nombreuses années de sa vie dans l’industrie du diamant, notamment à Hong-Kong.

Lorsqu’il découvre la cryptomonnaie puis les NFT, le destin frappe une nouvelle fois en l’emmenant vers un projet qui ne pouvait mieux correspondre à personne d’autre que lui : Tiamonds.

Tiamonds est une marketplace de diamants utilisant la tokenisation RWA. Steven Gaertner était la personne idéale pour mener ce projet vers une réussite certaine dans un marché aux trilliards de dollars.

Découvrez son histoire, son expérience, le projet Tiamonds, leur développement, le marché des diamants et bien plus : 

Comment et quand as-tu découvert les cryptomonnaies ? 

La première fois que j’ai découvert la crypto, c’est lorsque que je travaillais dans l’industrie du diamant et qu’un client est venu dans un salon à Hong Kong. Il vivait dans un pays avec des restrictions sur le dollar. Il voulait donc acheter du diamant, mais ne pouvait pas payer.

Il nous a alors dit “j’aimerais payer en crypto”. On ne comprend pas trop, personne n’utilisait ça autour de nous. Puis, nous avons fait nos recherches pendant les cinq jours du salon. Et nous y avons vu une opportunité, alors nous avons décidé d’essayer. De toute façon, le client serait allé chez le voisin, donc nous avons essayé, cela pouvait nous ramener d’autres clients dans le futur.

Il nous a donc payé en crypto. On a reçu le paiement directement, comme le veut la technologie crypto. Nous étions ébahis, c’était fantastique. L’argent arrivait immédiatement. Ça m’a réveillé et j’ai commencé à m’y intéresser et à un peu trader personnellement. Je me suis renseigné sur la crypto et la blockchain en général et depuis, je n’ai plus jamais lâché !

Pour tous ces gens qui sont sous des restrictions dans leur pays, ils sont mis “hors-jeu”. Je crois que ça redonne une égalité et une liberté de pouvoir accéder à des marchés comme celui du diamant pour tout le monde.

Qu’est-ce qui t’as attiré vers le monde des diamants personnellement ? Est-ce une passion, une fascination qui remonte à ton enfance ? Comment et quand est né cet intérêt en toi ?

Je suis né à Anvers, qui depuis 400 ans a été longtemps le centre du diamant. Même si, sur les 15-20 dernières années, le centre se délocalise vers l’Inde. Mais Anvers a toujours été un moteur dans l’univers du diamant.

J’ai grandi là-dedans, j’habitais à deux kilomètres du centre diamantaire. C’est dans trois rues que tout le trading du diamant se déroulait. Ma famille, mon grand-père étaient dans le diamant. J’ai été aussi attiré par cela à certains moments de ma vie.

C’est pour cela que j’y suis rentré, mais aussi la raison pour laquelle j’en suis sorti. Je trouve que c’est un “old-fashioned business”. Malheureusement, cela n’a pas évolué avec son temps.

Après avoir travaillé dans des grosses entreprises de la fintech comme eToro, tu t’es ensuite orienté vers des projets plus petits. Notamment des projets NFT, peux-tu nous parler de cette transition ?

Chez eToro, j’étais responsable de la partie Belgique, Hollande et Luxembourg. Ça m’a permis de parler directement à des clients qui sont terriblement intéressés par la crypto. Surtout en Hollande, beaucoup de Hollandais détiennent de la crypto.

Ça m’a permis de vraiment comprendre pourquoi ils investissent dedans. Pourquoi certains investissent pour des retours rapides, d’autres s’intéressent à la technologie et y croient réellement.

J’ai fait ça pendant moins d’un an. C’était aussi pour mettre un pied dans ce monde-là, pour me faire un réseau et avoir cela sur mon CV. J’arrivais dans l’industrie, j’avais besoin de ce nom sur mon CV pour m’ouvrir les portes.

Et donc, c’est une connaissance à moi qui a ramené cette opportunité à moi. Cette connaissance était à fond dans les NFT, c’était avant l’été 2021, durant le boom des NFT. Ils cherchaient quelqu’un de confiance et du jour au lendemain, je me suis lancé dans l’aventure.

Le projet s’appelait Jenny DAO et c’était super intéressant. C’était la construction d’une collection de NFT de haute gamme comme Cryptopunks, Bored Apes, Nouns… C’était très artistique, on était les premiers à se lancer dans la photo NFT, on avait la plus grosse collection de photos NFT pendant un moment.

Ce qui était surtout intéressant, c’est que le projet fractionnait les NFT, tu pouvais acquérir une partie du NFT. Quand tu ne peux pas te permettre un NFT comme CryptoPunk, ça permet à ceux qui ne peuvent pas se les permettre de participer. Je me suis dit que c’était génial.

Et ton avis sur le marché NFT ?

Je crois justement que les projets avec lesquels, c’était juste une image et qu’il n’y a rien derrière étaient voués à se casser la figure. Maintenant, il y a les projets qui ont résisté, comme Pudgy Penguins qui a su prendre le tournant en donnant plus d’utilité à son NFT. Mais pas seulement pour l’utilité, ils ont été les premiers à avoir été vers le web 2. Ils ont créé de leurs petits NFT de pingouins, des peluches de pingouins qui sont vendues dans le monde physique.

En somme, c’est avoir un asset et un certificat qui prouve que tu es le seul détenteur de ce bien. Présentement aujourd’hui, on voit de plus en plus de cas de RWA, où ce n’est plus une image, un dessin ou quelque chose de superficiel. Il y a quelque chose derrière.

Pour notre projet, il y a un vrai diamant derrière. Quoi qu’il puisse se passer avec la technologie, l’utilisateur est propriétaire du diamant NFT. Il peut toujours aller récupérer son diamant qui aura toujours de la valeur. C’est ça qui m’a plus dans ce projet.

Justement, raconte-nous comment tu as trouvé cette opportunité qu’est Tiamonds qui semble parfaitement faite pour toi ? 

C’est quelque chose de fou et un pur hasard. Je lisais un article sur une plateforme qui s’appelle LCX (Liechtenstein Cryptocurrency Exchange). Ils avaient publié des offres d’emploi. Et je vois une recherche d’emploi pour un “Diamonds/NFT Specialist”.

Et là, c’était un sentiment assez drôle, mais j’avais l’impression de me lire. Minimum de cinq ans dans le diamant, expérience dans la crypto et les NFT. Je n’ai pas attendu cinq minutes, j’étais assez impatient, car je voulais vraiment le job.

Alors, j’ai été de l’avant et j’ai contacté le fondateur et après deux calls dans la même journée, c’était fait. Avec le fondateur du projet, on avait une vision commune et un match très rapide.

Peux-tu présenter le projet Tiamonds ?

Tiamonds réunit deux de mes passions : les diamants et la blockchain. C’est le monde de la tokenisation des assets réels, donc de la RWA tokenization.

Techniquement, Tiamonds c’est une marketplace web3 qui propose une manière de devenir propriétaire d’un diamant. Tu peux aussi trader tes NFT sans avoir la nécessité de devoir transporter le diamant.

Donc, c’est un énorme avantage, car un diamant pour être transporté doit être assuré. Puis, une fois l’objet exporté, tu dois payer des taxes d’exportation et l’utilisateur des taxes d’importation. Donc ces deux facteurs représentent un certain coût.

Donc, on achète le diamant chez des fournisseurs accrédités – des sources totalement fiables, des dealers de diamants qui sont dans l’industrie depuis longtemps. Et avec mon background, je les connais bien. On achète les diamants, puis on les envoie au Liechtenstein. Ils passent donc par un physical validator. LCX qui est notre partenaire dans ce rôle-là fonctionne un peu comme un notaire. Il va authentifier l’objet et va certifier qu’il correspond parfaitement au certificat GIA (certificat que l’on a avec les pierres qui est connu mondialement).

Une fois qu’ils l’ont validé, cela reçoit notre aval et LCX opère sous le mandat du gouvernement du Liechtenstein. Une fois validé, le diamant est enfermé dans un coffre physique, chez une tierce partie. Et puis nous créons un jumeau digital sous la forme d’un actif tokénisé NFT pour le mettre sur la blockchain.

Notre marketplace est sur le réseau Ethereum avec des ERC-721. Cela peut être tradé sur notre plateforme, mais aussi avec d’autres plateformes qui supportent ce meme standard open source.

Et parle-nous de votre marketplace. Comment fonctionne-t-elle ?

Nous avons tokenisé plus de 300 diamants et on a plusieurs systèmes pour les mettre en vente. Soit en vente fixe ou en vente aux enchères.

Ce que nous avons rajouté comme fonctionnalité c’est un token natif. Pour tout le temps que le diamant est détenu dans le coffre physique, tu obtiens un token qui s’appelle TIA (au prix actuel de 0.01 USD).

Cela permet aux gens d’avoir un actif réel qui peut leur générer un revenu si le diamant prend en valeur, mais aussi de leur permettre d’utiliser ces tokens pour acheter d’autres diamants sur la marketplace.
L’autre option est aussi de convertir le jeton TIA en dollars. C’est un peu comme une fonction de loyauté qui récompense les utilisateurs récurrents.

Et surtout, à n’importe quel moment, tu peux demander à récupérer le diamant réel. Donc, après un an, deux ans, si tu veux récupérer ton diamant, tu passes un KYC sur la plateforme et nous envoyons la pierre à la destination de ton choix.

La RWA tokenization est un marché qui pourrait atteindre les 10 milliards de dollars très prochainement. Quels sont les trois plus gros avantages de ce cas d’utilisation de la technologie selon toi ?

Larry Fink de BlackRock a dit un jour que tout sera tokenisé. Je crois que c’est vrai. Mais je ne suis pas convaincu que chaque actif doit être tokenisé.

Dans le diamant, je crois qu’il y a un réel intérêt.
Surtout sur trois points :

  • La tracabilité, car les gens veulent savoir si les diamants viennent de zones non conflictuelles. On dit “from mine to finger” dans le monde du diamant, on dit chez nous “from mine to vault”.
  • La transparence par rapport au prix. Tout le monde peut voir à quel prix a été tradé le diamant. Et donc, ça permet à tout le monde de se faire une idée du prix du marché.
  • Le paiement instantané qui permet d’acheter un diamant de n’importe où, à n’importe quel moment et en un clic de souris.

Parle-nous de cet aspect méconnu de ce marché. Quels diamants sont interdits, par qui et pourquoi ? 

Il y a une nouvelle législation depuis le 1ᵉʳ janvier de cette année, le G7 a décidé d’interdire les diamants en provenance de Russie vers les pays membres du G7. Pourquoi ? Il faut savoir que la Russie est exportateur mondial à +/-35% de diamant brut. Et un tiers des mines russes sont détenues par le gouvernement russe. Du coup, en achetant des diamants russes, tu finances le gouvernement Russe.

C’est une sorte de manœuvre antigouvernementale pour contrer l’offensive russe en Ukraine. Donc, chaque importateur des pays du G7 doit prouver avec un certificat que le diamant n’est pas de provenance Russe.

Nous, quand on achète le diamant, nous nous assurons que le vendeur est reconnu et peut nous livrer ce certificat. Alors, nous pouvons faire en sorte que nos diamants soient tout à fait conformes aux règles émises par l’ONU et le G7.

L’aspect le plus important dans ce projet est la sécurité et la conformité avec les autorités réglementaires. Explique-nous comment votre association avec le LCX (Lichtenstein crypto asset exchange) place Tiamonds comme un projet entièrement réglementé, régulé et sécurisé. 

LCX est le premier à avoir eu la licence de validateur physique qui est important dans le monde des RWA. Car sous le contrôle du Liechtenstein, ils peuvent émettre un certificat pour dire qu’il a été authentifié. Ils servent donc de validateurs.

La partie licence pour nous a été primordiale. C’est fait de manière super sécurisée. On l’a fait de manière un peu contraire à tout ce qu’a été la crypto pendant toutes ces années. On le voit bien avec Binance, avec le procès de CZ. On espère que d’avoir choisi cette voie, de choisir la fiabilité d’un point de vue réglementaire portera ses fruits. C’était super important pour nous de faire un projet 100% sous licence et régulé.

Nous avons deux certificats. Le premier, c’est le GIA (Gemological Institute of America) qui est la référence dans le monde de la certification du diamant. Il donne les propriétés de la pierre (le carat, la clarté, la forme, la couleur et d’autres paramètres de dimensions).

Et puis nous avons aussi ce certificat LCX qui est un certificat de propriété. Il dit que l’investisseur est bien le seul et unique détenteur de son diamant. Il est lié avec le numéro de certificat GIA, donc quelque part, tu as les deux certificats. Si la plateforme a des difficultés, vous pouvez toujours aller sur place au Liechtenstein pour récupérer les pierres.

Pourquoi investir dans le diamant ?

Je crois que c’est un bien qui a pris de la valeur sur les 30 dernières années. Il y a eu des chutes de prix dans les deux dernières années, donc c’est un bon moment pour investir. Avec cette tracabilité et cette transparence, nous ajoutons une valeur technologique qui n’existe pas ou peu dans le monde du diamant.

Le diamant parait moins intéressant pour la nouvelle génération. Mais avec la gamification et la crypto, c’est plus seulement investir dans une pierre. Tu peux gagner des tokens et gagner sur l’augmentation de prix du diamant, tu as cet investissement double.

Un autre aspect important de la RWA tokenisation est le fractionnement d’un bien.

Nous y travaillons, mais ce n’est pas encore d’actualité. Grâce à cela, nous pourrions donner l’accès à des diamants de valeurs à plus de gens. Cette fractionnalisation peut clairement permettre la démocratisation de biens non accessibles à tout le monde.

Que peut-on attendre de Tiamonds en 2024 ? 

Depuis la fin de l’année dernière, nous avons commencé à regarder d’autres blockchains. En faisant d’autres partenariats, nous pouvons donner accès à d’autres communautés d’autres blockchains au marché des diamants tokenisés. Nous l’avons fait avec Cardano en octobre dernier et ça a été un carton incroyable.

On fait d’ailleurs un prochain lancement avec eux le mois prochain. La semaine prochaine aussi avec une autre blockchain. Et on a des discussions avec d’autres projets aussi.

Pleins de projets en cours, nous partons notamment à Dubaï pour un grand évènement de la crypto. On est ouvert pour discuter avec d’autres projets et pourquoi pas tokeniser d’autres biens.
Des pierres, des perles, des gemstones, plein d’autres biens super intéressants dans le monde de la pierre où nous pourrions nous développer également.

De toute évidence, le marché du diamant a son avenir sur la blockchain. Dans un marché vieillissant, la blockchain a une véritable plus-value. Grâce à l’expérience de Steven, Tiamonds a toutes les clés en main pour devenir la pépite de l’année et la référence dans ce secteur de la tokenisation de bien réels, autrement appelé la RWA.

Avec plus de 300 diamants, un site attrayant, une simplicité d’entrée dans un monde qui semblait fermé, Tiamonds pourrait attirer de nombreux investisseurs en 2024. 

L’un des aspects les plus importants est leur certification et la conformité de la plateforme qui est primordiale dans la crypto et le trading du diamant aujourd’hui. Tiamonds pourrait donc devenir le Anvers du web 3, l’endroit où tout le trading de diamant mondial s’opère ! 


Source : Interview de Steven Gaertner (Business developer), Tiamonds.


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Cet article ne représente en aucun cas un conseil en investissement. Les informations fournies ici ne doivent pas être utilisées comme base pour prendre des décisions financières. Les investissements en crypto-monnaie comportent des risques et peuvent entraîner des pertes importantes. Il convient d’investir uniquement ce que vous pouvez vous permettre de perdre et d’effectuer vos propres recherches avant de prendre toute décision d’investissement.

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Charles Ledoux

Charles Ledoux

Charles Ledoux est un rédacteur pour Cryptonaute avec une expertise pour les crypto-monnaies et la technologie blockchain. Grâce à sa formation dans la « Crypto-Academy » du célèbre YouTubeur Pompliano, il a pu passer un mois à se former avec les meilleurs spécialistes de l’industrie des crypto-monnaies. C’est en observant des similitudes frappantes entre la permaculture et la technologie du Bitcoin qu’il a réussi à avoir une perspective et une expertise rare sur la technologie et son fonctionnement.

Après avoir écrit son premier livre à 10 ans et plusieurs autres ouvrages depuis, Charles met désormais en pratique son talent d’écrivain pour apporter le meilleur contenu possible aux lecteurs de Cryptonaute. Après avoir rencontré des dizaines d’acteurs majeurs de l’industrie et s’être créé un réseau de centaines de builders web 3, il apportera de nombreux contenus originaux comme des interviews, ou encore des enquêtes exclusives. En plus de son expertise technique sur la technologie blockchain, Charles permettra aux lecteurs d’être au “cœur” de l’industrie crypto.

Déterminé à créer le meilleur contenu possible, il a également le souhait de relayer des informations exclusives qui apportent de la véritable valeur ajoutée à l’industrie florissante des médias crypto.

Section Expertise

  • Bitcoin et Bitcoin mining
  • Compréhension technique de la technologie blockchain et de son fonctionnement
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