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Il va exposer son œuvre géante certifiée en NFT et payable en crypto à New York

Charles Ledoux
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Damien Rancier est un artiste français qui s’est découvert une passion pour le pixel art. Il décide de quitter son travail pour se consacrer totalement à son art.
Il rencontre son agent Christophe Charles qui lui fait mettre un pied dans l’industrie des cryptomonnaies.

Sa dernière œuvre à l’effigie de Barack Obama est en partance pour le musé de New York Artexpo, où il va être exposé en avril prochain. Et elle sera authentifiée et certifiée par un NFT et payable en cryptomonnaies grâce à l’application Lyzi.

Découvrez l’histoire atypique de Damien Rancier, son art et son processus de création, pourquoi il a décidé de le certifier en NFT et bien plus :

Comment et quand as-tu découvert la crypto et quand ?

La crypto, je l’ai connue il y a quelques années par les médias traditionnels. Mais je m’y étais pas intéressé depuis. Mais c’est avec mon agent Christophe Charles que j’ai vraiment mis un pied dedans.

Parle-nous un peu de ta découverte de l’art et de cette nouvelle passion pour le pixel-art.

Depuis très longtemps, j’avais l’idée de créer quelque chose de mes mains qui ressemble à du pixel art. Cette idée de petits carrés de couleurs mis côte à côte qui façonne une image, ça me fascine depuis très longtemps. 

J’ai bientôt 45 ans, j’ai grandi dans les années 80 et on avait les jeux vidéo très pixelisés, avec la génération de Pac-Man et compagnie. Je voulais créer cela de mes mains. C’est cette passion du pixel qui m’animait.

J’ai commencé à travailler à partir de 2015 le bois, et je commençais à créer dans mon appartement des objets, des tiroirs, des petites choses personnelles avec le bois. C’est très chaleureux et agréable, le bois. Alors, je me suis dit pourquoi pas mettre de la couleur sur des petits morceaux de bois pour former des images.

J’ai découvert un artiste qui faisait du pixel art, mais avec des plus gros cubes. Lorsque j’ai commencé à créer mon premier tableau en 2019, j’ai découvert la taille parfaite pour mes cubes, de 1,5 sur 1,5 cm. Et j’en mets toujours un peu plus, maintenant de 8 000 jusqu’à 10-11 000 cubes pour ma dernière. 

C’est très long et lorsque c’est en couleur, cela prend plus de temps qu’en noir et blanc. Le dernier, par exemple, m’a pris 800 heures.

Tu vas donc exposer cette œuvre géante à New York, raconte-nous pourquoi avoir choisi Barack Obama et le processus de création ?

C’est une galerie qui m’a contacté après une exposition à Paris nommée art3f. Du coup, une galerie qui repère des artistes pour faire une tournée m’a sélectionné, j’ai donc choisi une date à New York. J’aime beaucoup les personnages célèbres ou les sportifs, j’étais parti pour autre chose, mais finalement, je suis tombé sur la bonne photo de Barack Obama. Je voulais quelque chose de particulier, j’ai flashé sur cette photo de Barack Obama, c’était un coup de cœur.

Pour le processus, une fois que j’ai mon image et que je l’ai pixelisé au nombre que je veux, je prépare tous les cubes et chaque couleur que j’ai à l’écran je dois les reproduire avec les cubes, je prépare un à un les cubes et j’en fais une série de 200. L’étape peinture et collage a duré dix semaines pour Barack Obama, et je monte le tableau comme cela.

Pourquoi certifier ton œuvre avec le NFT ?

Avec Christophe, nous avons pas mal parlé de cela. Et cela revenait souvent que le NFT mettait un pied dans l’art, mais des fois ça fonctionne et d’autres ça ne fonctionne pas. Il y a le NFT comme des images à collectionner et après, il y a le NFT qui sert de certificat d’authenticité, et ça, c’est une idée que je trouvais vraiment intéressante.

J’ai parlé avec d’autres artistes qui ne connaissent pas et cela ne leur parle pas du tout. Mais c’est bien plus qu’un document que l’on va fournir avec l’œuvre. C’est infalsifiable grâce à la blockchain. Donc, c’était aussi dans cette optique de partir sur une innovation technologique et informatique. C’était réellement intéressant.

Est-ce ta première exposition ? 

Je me suis lancé en 2022. J’ai quitté mon travail auparavant et je me suis inscrit en tant qu’artiste en septembre. Ma passion grandissait et ça me prenait de plus en plus de temps. Après, pour aller plus loin, il faut continuer à progresser, à travailler et pour cela, il faut plus de temps. Et donc, j’ai décidé à me lancer à 100% de ma passion, en plus avec le COVID qui a bouleversé un peu les choses.

Pendant un an, j’ai travaillé sur le projet de faire une exposition. Donc l’expo de septembre 2023 à Paris, au salon d’art contemporain de art3f. J’ai travaillé sur trois projets différents (Marilyn, le Joker, Johnny) et durant un an, je n’ai rien montré sur les réseaux et c’est vraiment au salon de Paris que j’ai montré cela au grand public. J’avais des bons retours de la famille, mais ce n’est pas pareil. J’ai pu me confronter aux avis des personnes présentes, des amateurs d’art, des artistes, des galeries… Moi qui ne suis pas issu de ce milieu-là et que je suis autodidacte, je me confronte désormais à ce milieu-là.

Tu vas donc te confronter au monde de l’art et aux avis parfois négatifs sur la blockchain et les NFT. Comment tu gères ça ?

À mon exposition, les gens étaient assez interloqués et intrigués, car plus tu recules, plus tu as de détails dans l’image. Quand ils découvrent le nombre d’heures pour faire une œuvre, ils sont complètement abasourdis de la patience qu’il faut avoir.

Je sais qu’à New York, ça va être la même chose. Surtout que cette œuvre est très grande et le graphique me plait beaucoup. Au niveau des échanges, cela va être intense. Cela stresse un petit peu. Et se confronter aussi aux différentes galeries et amener cette modernité avec le NFT et la possibilité de paiements en crypto, avec l’application Lyzi.

Ça amène beaucoup de choses, ça va être très intense. J’ai impatience de voir la réaction des gens.

Parle-nous de ton partenariat avec Lyzi 

C’est Christophe qui m’apporte beaucoup de choses de ce côté-là. Avec sa connaissance dans la cryptomonnaie, on essaye d’aller vers la modernité. Donc, c’est lui qui m’a apporté cette solution.

As-tu un artiste NFT qui t’inspire ? Et un artiste classique ?

Je ne connais pas encore bien des artistes NFT. J’ai un peu regardé cela, mais je ne suis personne qui fait cela actuellement. Sinon, j’ai pas mal d’artistes qui m’inspirent, qui ont des processus d’assemblages d’images, de collages, etc.

J’ai encore beaucoup à apprendre. Après mon salon à Paris, je me suis demandé “maintenant qu’est-ce qu’on fait ?”. Le monde des galeries et de l’art est un milieu plein de codes. Il faut tout apprendre et découvrir très vite. Et ça, c’est vraiment pas évident.

Tu mets également en enchère ton NFT Dark Lion, pourquoi ? As-tu des collections NFT favorites ?

Parce que j’avais besoin d’avoir un peu de trésorerie pour continuer à produire les œuvres. Car cette année, on a trois expositions prévues, à New York, Saint-Jean-Cap-Ferrat et Monaco en aout avec art3f. 

Saint-Jean-Cap-Ferrat (pour deux semaines et 3 week-ends), c’est par l’intermédiaire d’une galeriste de Monaco qui organise des évènements, à Monaco, Dubaï et Miami. 

Le nombre d’expositions a augmenté et donc le coût a augmenté. Donc, le but de cette vente de NFT était d’avoir de la trésorerie pour pouvoir continuer à acheter le matériel et produire le tableau. Tout est déjà réservé.
Et du coup, j’ai eu la chance d’avoir un NFT bien placé pour cette série des Dark Lion. 55ᵉ sur 10 000, donc il y avait une plus-value intéressante.

J’aimais bien le système des Dark Lion. Quand ils sont arrivés, ils étaient plus accessibles. Je m’en sépare avec un peu de regrets, mais j’ai besoin de trésorerie. Après certaines fois, on ne maitrise pas tout, on ne fait pas toujours les meilleurs choix en achetant des NFT.

Si tu pouvais définir l’art en général ou ton art par une citation ou par quelques mots, quels seraient-ils ?

Je n’arrivais pas à trouver quelque chose qui correspondait ni au pixel art ni à moi. Et même aujourd’hui, je n’ai rien qui me vient. Ce qui me plait le plus, c’est ce côté d’avoir toutes ces petites couleurs qui créent une œuvre plus grande. Où chaque petit pixel a son importance.

Le détail, le petit point qui est bien placé dans l’œil, sinon ça gâche l’ensemble. Je travaille maintenant beaucoup en couleur, en noir et blanc, c’est beaucoup plus en détail. La couleur, c’est vraiment sympa, à faire et à produire.

C’est très satisfaisant de faire ces mélanges. Dans mon étape peinture et quand je fais mélange, c’est réellement passionnant d’apprendre et de s’améliorer. La difficulté, c’est qu’on n’est pas sur un support qui va rester neutre. J’ai du bois de récupération de mon ami ébéniste, et aucun bois ne se comporte de la même façon avec la peinture.

Que ce soit de l’être, de l’érable, ils ne réagissent pas pareils : certains n’ont pas le même séchage et la couleur est différente. Donc, on apprend sur le tas et tous les jours, sur sa façon de créer et sur son art.

Pour finir, après cette expo, as-tu des objectifs ou des visions pour ton art et les NFT dans les mois, années à venir ? 

Pour les NFT, c’est une solution. Ça répond à la problématique des certifications. La blockchain est vraiment sûre et je pense que ça peut être familier avec le milieu de l’art. Avant, il n’y avait pas de certificat d’authenticité. Il y avait juste un petit mot à la main, maintenant, il y a d’autres choses qui se font. Moi, j’avais fait avec du papier de type monnaie, avec des points de contrôle qui sont certifiés, un peu comme les billets de banque. On ne pouvait pas les falsifier.

Et le fait que ça soit au niveau informatique désormais, ça met un peu le pied dans le futur. Du coup, je pense que si pas mal d’artistes s’y mettent, ça peut familiariser avec cet univers-là.

Et le fait que ça soit payable en cryptomonnaies également. Ça ne vient pas de n’importe où, la plupart des grandes maisons de ventes aux enchères acceptent dorénavant le paiement en cryptomonnaies. Depuis 2 ou 3 ans, cela commence à bien être ancré pour les maisons de ventes aux enchères. 

Ceux qui se mettent au monde de la crypto, qui ont un business à côté de la crypto, peuvent maintenant payer les œuvres en crypto. D’autres qui ont déjà un pied dans la crypto viennent découvrir le monde de l’art. Donc ce sont deux mondes qui se croisent, j’ai l’impression. Du coup, cela amène un paiement supplémentaire et cela va se démocratiser de plus en plus, y compris dans le domaine de l’art.

Mon objectif personnel est de faire le plus de tableaux possible, toujours plus ! Les dernières semaines ont été intenses, donc l’un des objectifs aussi est de prendre du temps pour moi et ma famille. Quand le projet prend 800 heures et que je le réalise en quatre mois, il n’y avait pas beaucoup de week-end.

Et tout cela a un certain prix, donc un autre objectif est d’arriver à toucher plus de monde et une clientèle. Tout le monde a son carnet d’adresse dans l’art, et quand on sort de nulle part, ce n’est pas facile d’avoir un carnet d’adresse. Et donc, c’est un peu compliqué. Donc, l’objectif, c’est de trouver les bonnes personnes.

Tant qu’on continuera à prendre du plaisir dans la création. Et pourquoi pas après des commandes et trouver des clients.”

Damien et Christophe s’envoleront pour New York début avril. Damien Rancier va donc se confronter au milieu de l’art outre-Atlantique avec une œuvre fascinante et intrigante. Et surtout, qui impose l’admiration, tant le travail qui a été fourni impressionne.

En plus d’amener la France à New York, il emmène avec lui le projet Lyzi et la technologie blockchain avec la certification NFT. C’est donc avec un pied en Amérique et un pied dans le futur qu’il va vivre sa première exposition à New York.


Source : Interview de Damien Rancier (artiste), Pixel art.


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Charles Ledoux

Charles Ledoux

Charles Ledoux est un rédacteur pour Cryptonaute avec une expertise pour les crypto-monnaies et la technologie blockchain. Grâce à sa formation dans la « Crypto-Academy » du célèbre YouTubeur Pompliano, il a pu passer un mois à se former avec les meilleurs spécialistes de l’industrie des crypto-monnaies. C’est en observant des similitudes frappantes entre la permaculture et la technologie du Bitcoin qu’il a réussi à avoir une perspective et une expertise rare sur la technologie et son fonctionnement.

Après avoir écrit son premier livre à 10 ans et plusieurs autres ouvrages depuis, Charles met désormais en pratique son talent d’écrivain pour apporter le meilleur contenu possible aux lecteurs de Cryptonaute. Après avoir rencontré des dizaines d’acteurs majeurs de l’industrie et s’être créé un réseau de centaines de builders web 3, il apportera de nombreux contenus originaux comme des interviews, ou encore des enquêtes exclusives. En plus de son expertise technique sur la technologie blockchain, Charles permettra aux lecteurs d’être au “cœur” de l’industrie crypto.

Déterminé à créer le meilleur contenu possible, il a également le souhait de relayer des informations exclusives qui apportent de la véritable valeur ajoutée à l’industrie florissante des médias crypto.

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