L’ancien directeur administratif et financier de Celsius, Roni Cohen-Pavon, passe un accord avec les procureurs en plaidant coupable de quatre chefs d’accusations criminelles. Il est notamment accusé par la justice américaine d’avoir enfreint la réglementation applicable en matière de valeurs mobilières de placement en ayant manipulé le prix du token CEL sur les marchés. Il a été libéré sous caution et il sera jugé le 11 décembre prochain.
Cohen-Pavon passe un accord avec les procureurs
Dans un document officiel émis le 11 septembre 2023 par le département de la justice américaine, il est clairement accusé d’avoir contribué à gonfler artificiellement le prix du token CEL, en violation de l’article 18 de la section 371 du Code des Etats-Unis.
Roni Cohen-Pavon, a former executive of bankrupt cryptocurrency lender Celsius Network, pleaded guilty to US criminal charges, court records showed https://t.co/J7J7OLGTs4
— Reuters Legal (@ReutersLegal) September 14, 2023
Arrêté en juillet dernier, l’ancien directeur de Celsius a décidé de plaider coupable pour les quatre chefs d’accusation suivants : fraude sur les valeurs mobilières de placement, manipulation des prix des titres, fraude électronique et manipulation de prix. Il a été libéré sous caution et il est en attente de son jugement prévu le 11 décembre prochain.
Le plaidoyer de culpabilité fait par ailleurs l’objet d’un accord avec les procureurs selon lequel Cohen-Pavon s’engage à rembourser toutes les personnes touchées par l’effondrement de la plateforme Celsius. Il faut savoir que Cohen-Pavon aurait généré près de 3,6 millions de dollars de bénéfices en gonflant artificiellement le prix du token CEL.
Il risque une peine de prison de 20 ans maximum
Roni Cohen-Pavon encourt une peine de prison maximale de 20 ans pour chaque chef d’accusation évoqué. Il est clair que le procès qui va démarrer le 11 décembre va principalement tourner autour du rôle occupé par l’ancien directeur administratif et financier de Celsius dans la manipulation des prix de la crypto-monnaie CEL.
Tout comme Reni Cohen-Pavon, l’ancien PDG de Celsius, Alex Mashinsky, est également accusé par le département de la justice américaine d’avoir gonflé artificiellement le prix du token CEL avec l’objectif de générer un bénéfice personnel. Il avait été libéré, en juillet dernier, en contrepartie du versement d’une caution d’un montant de 40 millions de dollars.
L’accord de plaidoyer de culpabilité intervient alors que la compagnie entame actuellement la dernière phase de son plan de dédommagement. Un juge américain, chargé de la gestion de la procédure de faillite de la société, a approuvé dernièrement le plan de dédommagement formulé par la société pour dédommager les anciens utilisateurs de Celsius. Ce plan prévoit ainsi de dédommager à hauteur de 67 à 85% les créanciers en cas de réalisation effective du plan.
Au sommet de sa gloire, à la fin 2021, la plateforme revendiquait plus d’un million de clients et près de 25 milliards de dollars investis. La plateforme Celsius a été victime de la chute de l’ancien stablecoin : Terra, qui a précipité dans sa chute l’ensemble du marché et de nombreuses plateformes cryptos.
Source : Reuters (communiqué de presse)
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