Déjà connu pour ses œuvres d’art génératif qui utilisent les éléments de la nature, l’artiste Agoria vient d’annoncer sa future collaboration avec le célèbre musée français.
Une installation au Musée d’Orsay en février 2024
“Je suis profondément honoré d’annoncer mon installation au Musée d’Orsay en février 2024”, informe l’artiste, de son vrai nom Sébastien Devaud, sur son compte X (Twitter). “Je ne pouvais rêver d’une meilleure institution pour accueillir mon art et ma musique. Un musée qui incarne l’essence de la modernité.”
Co-fondateur des Nuits sonores à Lyon, le DJ indique qu’il travaille à ce projet depuis un an et donne rendez-vous à ses fans pour plus de détails “bientôt”.
I’m deeply honored to announce my installation at @MuseeOrsay in february 2024 🧬
I couldn’t dream of a better institution to welcome my art and music. A museum that embodies the essence of modernity.
Incredibly excited to share the project I’ve dedicated this past year to.… pic.twitter.com/03ssC9ZaLf
— {agoria} (@agoriamusic) December 12, 2023
Une collaboration avec une scientifique du CNRS
Agoria est un artiste et DJ lyonnais, qui cumule 23 millions d’écoutes sur Spotify, et qui s’est illustré en étant particulièrement actif ces derniers temps dans l’univers du crypto-art. L’une de ses dernières œuvres, “Centriole”, réalisée en collaboration avec Alice Meunier, chercheuse en biologie du CNRS, a été acquise dans le cadre d’une enchère sur Superare par Sébastien Borget, le patron de The Sandbox, amateur d’art digital, au prix de 3 ETH (6 838,32 dollars).
Ce travail est une plongée allégorique au cœur du monde fascinant des cellules humaines, pour comprendre le mécanisme qui guide nos choix et nos décisions. Chaque pixel représente une échelle de 2/10000e de millimètres de notre cerveau et où chaque seconde de vidéo représente 80 minutes de “dynamique cellulaire”.
“Chaque cellule est à une étape différente de sa métamorphose. Certaines progressent lentement et de manière à peine visible, tandis que d’autres ont atteint une phase rapide, intense et explosive. Comme les galaxies, certaines se contractent, d’autres s’étendent. En explorant la cellule, nous pénétrons dans nos propres mystères.”
6/With {Centriole} we reveal what is unseen within us, questioning what ignites our emotions, visualizing what drives our decisions making.@SuperRare pic.twitter.com/EMCgVXwFti
— {agoria} (@agoriamusic) April 26, 2022
L’airdrop avec Ledger
L’artiste s’était également fait connaître il y a un an par son partenariat avec Ledger, qui avait distribué gratuitement un exemplaire de son NFT “{Comp-nd}” à chaque détenteur d’une clé ayant la plateforme NFT “L-Market” installée sur son wallet. Douze mois plus tard, le prix plancher de l’œuvre a grimpé jusqu’à 0,769 ETH, environ 160 dollars.
Agoria, qui possède son propre terrain dans le métavers de The Sandbox, a par ailleurs créé son propre token, le jeton {am00r} (prononcer “amour”), destiné à récompenser tous ses collecteurs “passés comme futurs”.
1/🧬Biological Generative Art 🧬
What is it?
Let me answer your questions and why I am absolutely captivated by it!
Time for a thread! 🧶 pic.twitter.com/Y2uV5PUhOz
— {agoria} (@agoriamusic) April 26, 2022
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