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Le casque VR de Meta pose des problèmes de gestion de la vie privée

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Le géant du web Meta qui regroupe Facebook et Instagram, a annoncé son dernier casque de réalité virtuelle lors de l’événement Meta Connect 2022 le 11 octobre. L’entreprise a présenté de nouvelles fonctionnalités pour améliorer les avatars numériques. Cependant, cela a soulevé des préoccupations en matière de confidentialité concernant la collecte de données.

Un pas de plus dans le Metaverse

Le 30 septembre dernier, Meta informait sur l’arrivée des NFT sur Facebook et Instagram. Aujourd’hui, le géant du web continue son avancée dans le Web3 avec l’arrivée de son nouveau casque de réalité virtuelle : le Quest Pro.

Ce dernier utilise pas moins de 5 caméras internes différentes qui sont positionnées de manières à ce qu’elles puissent observer les mouvements des yeux et les expressions faciales. En plus de ça, le casque possède 5 caméras externes. Celles-ci serviront plus tard à capter d’autres mouvements corporels afin d’imiter ceux du monde réel. Et enfin, le casque dispose également de manettes pour pouvoir contrôler votre avatar dans le metaverse.

Tous ces accessoires ont été créés pour améliorer le visuel des avatars dans le metaverse. Selon le géant du net, elles reflèteront de manière fidèle et unique les émotions des utilisateurs.

Toutes ces mises à niveau du casque de réalité virtuelle font suite à un post du fondateur de Meta, Mark Zuckerberg. En effet, en août dernier, un tweet avait fait beaucoup rire les internautes à propos de la qualité graphique du metaverse.

Toutefois, si vous voulez vous procurer ce nouveau gadget de Meta, il faudra compter à peu près 1 800 €

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Des problèmes de confidentialités concernant la collecte de données

Souvent confrontés à des problèmes d’éthiques liés à la confidentialité et à la protection de la vie privée, le casque VR de Meta n’y échappe pas. Facebook avait eu des soucis pour avoir utilisé et collecté des données biométriques entre 2010 et 2018. La société a dû payer 650 millions de dollars pour clore ce litige. Au total, cela représentait 345 dollars par requérant.

Même si le casque est désactivé par défaut pour le suivi du visage, certains experts pensent que cela ne durera pas longtemps. De plus, si les sociétés déclarent ne pas utiliser ni vendre ces données, de nombreux rapports prouvent le contraire. Ces données sont fréquemment vendues à des organismes publicitaire afin de cibler au mieux les besoins des internautes. Paradoxalement, même si les gouvernements essayent de protéger la vie privée des utilisateurs internet, ils sont aussi friands de ce genre de données. En effet, le gouvernement français réclame de plus en plus de données. On compte 140 875 demandes en 2020 pour seulement 128 617 en 2019, soit une hausse de 9,5 %.

En réponse aux accusations, Facebook a déclaré qu’il supprimerait toute la data issue de la reconnaissance faciale. Cela représente au total plus d’un milliard de personnes. Cependant, l’entreprise ne le fait pas de son plein gré puisque des enquêtes gouvernementales et des recours collectifs ont fait pression sur le géant des réseaux sociaux.

L’ancienne employée de Facebook et lanceuse d’alerte, Frances Haugen a exprimé son inquiétude à l’égard du plan de Meta pour le Metaverse :

Les plateformes comme TikTok, où une petite partie du contenu génère la plupart des vues, sont plus faciles à modérer par rapport au modèle plus vaste de Facebook. Dans les espaces virtuels où Meta parie gros, la modération du contenu, la suppression de la désinformation et le suivi des contrevenants seront un défi, car les interactions ne sont pas enregistrées.

La lanceuse d’alerte a conclu en rappelant qu’il y aurait toujours un décalage entre ce que les entreprises annoncent au grand public et ce qu’elles font vraiment dans notre dos. Le modèle économique de Meta est basé sur la collecte de données et comment la monétiser.

Le PDG Andy Yen, fondateur de la messagerie cryptée ProtonMail a, lui aussi, fait part de ses craintes :

«Meta est en train de construire une nouvelle infrastructure où les dirigeants contrôlent tout. Ils contrôlent les appareils, ils ont les casques VR, vous êtes maintenant dans leur monde, sur leurs appareils, sur leur plateforme »

Des avis mitigés sur Twitter

Comme toujours sur internet, les avis différent et le Quest Pro de Meta n’y échappe pas. D’un côté il y a ceux qui apprécient, comme cette utilisatrice ci-dessous qui a expérimenté Minecraft. Elle répond au youtubeur allemand Docm77 connu sur le même jeu qui lui pense que la VR n’est pas une bonne idée sans Holodeck.

Du côté des personnalités du monde de la crypto, Vitalik Buterin a donné son avis. Pour lui, le Métaverse échouera à cause de la centralisation qui revient en force. De plus, il ajoute que les gens ne savent pas encore ce qu’ils veulent et ne sont pas prêts.

Malgré les critiques, Meta continue de s’investir dans le métaverse. Il faut savoir que le milliardaire Mark Zuckerberg a perdu une grande partie de sa fortune et ne figure plus depuis peu dans le classement Forbes des hommes les plus riches de la planète. De plus, Meta s’est lancé dans l’aventure NFT, mais le secteur est en train de s’effondrer. Un nouveau succès semble primordial pour le géant d’internet, mais va-t-il venir du Metaverse ?

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Romaric Saint Aubert Crypto-journaliste

Romaric Saint Aubert Crypto-journaliste

Biographie

Romaric est journaliste pour Cryptonaute. Après un passage en faculté de lettres modernes, il s’oriente dans un domaine tout à fait différent, tout en gardant l’œil rivé sur les crypto et l’actualité de l’époque. Il investit alors dans son premier actif numérique : le bitcoin (BTC).

Majoritairement intéressé par Bitcoin, il s’est diversifié plus tard en se penchant également sur le web3, les NFT, les crypto-monnaies et la FinTech. Investisseur aguerri, il est capable d'orienter son entourage et ses lecteurs. Son expérience au sein de l’écosystème crypto et sur la blockchain lui permettent de proposer une actualité précise et experte à ses lecteurs, tout en gardant un recul et une objectivité indispensable à son activité.

Romaric se rend régulièrement en conférence ou à divers événements crypto dans toute l'Europe, notamment aux conférences Bitcoin, au Zebu Live ou aux événements relatifs à la blockchain. Fasciné par ce secteur en plein développement, il aime découvrir de nouveaux projets, apprécie l’innovation, et se laisse porter par son enthousiasme et sa curiosité.

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  • Bitcoin
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  • Rencontre avec de nombreux innovateurs de l’industrie
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