La ville de Séoul vient de lancer la première étape de son projet “Metaverse Seoul”. Une expérimentation pour développer les services public au sein du metaverse. On fait le point sur cette innovation !
Une réplique de la capitale dans le metaverse !
La Corée du Sud est une nation de pointe dans le domaine technologique. Aussi, il n’est pas surprenant que Séoul soit la première capitale mondiale à lancer une réplique de la ville dans le metaverse. C’est ce qu’a annoncé la municipalité sud-coréenne cette semaine.
The #Seoul Metropolitan Government on Monday launched a #metaverse platform for users to travel to the capital and handle administrative tasks remotely.https://t.co/C1EelxjsB1
— The Korea JoongAng Daily (@JoongAngDaily) January 16, 2023
La première étape et volonté de Séoul est d’améliorer le service au public via le metaverse. Ce projet sera composé de 3 différentes étapes et prendra fin en 2026. Il s’agit donc d’un projet d’envergure et ambitieux de la part de la principale ville sud-coréenne. Les citoyens pourront explorer et utiliser la plateforme virtuelle à l’aide d’avatars, indique la ville dans son communiqué de presse.
Dans un premier temps, l’application Metaverse Seoul proposera des services tels que la délivrance d’une preuve de citoyenneté, des conseils fiscaux, le mentorat des jeunes et un centre de soutien aux entreprises en difficulté. De nombreux services facilement exportables dans cette nouvelle réalité virtuelle et immersive.
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Une deuxième étape encore plus ambitieuse
La deuxième étape, attendue en 2024, étendra les services aux conseils immobiliers et à la mise en relation des investisseurs étrangers avec les industries locales. Une manière de renforcer un peu plus l’attractivité de la capitale sud-coréenne auprès des investisseurs.
Les responsables de Séoul souhaitent achever ce projet de metaverse public d’ici à 2026. Ils précisent que la troisième étape permettra d’intégrer les technologies de réalité virtuelle et augmentée dans la gestion des infrastructures de la ville. C’est donc une vision ambitieuse qui ravira les défenseurs du metaverse.
La Corée du Sud enthousiaste quant au metaverse
La Corée du Sud semble très enthousiaste quant au futur du metaverse et des technologies de réalité virtuelle. Cette volonté de développer l’un des aspects centraux du Web 3 devrait ravir les partisans d’une plus grande décentralisation.
Ce n’est pas la première annonce de taille de la part des autorités sud-coréennes. En effet, en février 2022, le ministère sud-coréen des sciences et des technologies de l’information et des communications a annoncé son intention de créer un fonds de 223,7 milliards de wons coréens ( soit environ 180 millions de dollars) pour investir dans les industries metaverse du pays. Un signe fort de la volonté politique de développer ce secteur dans le pays asiatique.
De grandes entreprises sud-coréennes comme Samsung Electronics, SK Telecom et Naver Corp. ont étendu leurs activités au métavers. A noter que le président du pays, Yoon Suk-yeol, a déclaré que le développement de cette technologie était une priorité nationale. En effet, le président sud-coréen souhaite faire du pays une place forte de cette technologie. Des paroles fortes qui font de la Corée du Sud, un des pays les plus enthousiastes quant au metaverse !
Toutefois, les opposants au metaverse existent aussi en Corée du Sud. Pour eux, il s’agit d’un gaspillage d’argent public pour construire une sorte de jeu vidéo amélioré. Deux visions antagonistes et des débats que nous risquons de retrouver dans de nombreux pays dans les années à venir.
An Dong-wook, président et directeur général de la société sud-coréenne Miso Information Technology, spécialisée dans l’IA et les métavers résume la portée du metaverse :
Internet a aidé les humains à surmonter les limites du temps et de l’espace mais il n’est pas efficace dans les situations qui nécessitent une communication en personne ou des interactions émotionnelles. C’est pourquoi le métavers s’efforce de produire la réplique d’un environnement réel.
Pour Séoul, le metaverse est donc non seulement une technologie d’avenir mais surtout un moyen d’améliorer le service public dans la capitale. Nous suivrons avec attention le lancement de ce projet et ses différentes étapes jusqu’en 2026 !
Source : Forkast
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Antoine Marin
Rédacteur
