Le web3 s’annonce comme une véritable révolution dans bien des domaines, y compris pour le géant français de la boisson Ricard qui lance sa collection NFT aux côtés de l’artiste Neïl Beloufa. La marque s’insère ainsi dans cet univers via le web3 et une démarche artistique en adéquation avec les valeurs de son fondateur.
Ricard, le géant français de la boisson qui s’adapte
Originale, décalée, mais aussi traditionnelle. Voilà qui résume simplement la démarche adoptée par le géant français Ricard, mais aussi par son fondateur. Dans une volonté d’adaptation au marché actuel, la marque a souhaité s’insérer dans le web3 en toute légèreté. Pour y parvenir, elle a décidé de travailler avec Neïl Beloufa, un artiste franco-algérien basé à Paris.
Aux détours de NFT Paris 2024, le stand de Ricard se positionne, intriguant, mystérieux, et pourtant fidèle à ses couleurs. En son sein, des objets aux allures étranges, et pourtant, attirantes, retiennent l’œil des visiteurs. Il s’agit d’objets connectés qui, en prime, délivrent du Ricard à condition de posséder un NFT Ricard 3.0.
Bien plus qu’un NFT
Tout commence par la génération d’un NFT via EBB global. L’utilisateur peut personnaliser son doseur, le fonds et la couleur du liquide. Une fois terminé, celui-ci peut être minté gratuitement via la blockchain Polygon.
« Dans le cadre de ce projet, il a été choisi de travailler sur la blockchain Polygon. Cette blockchain permet des activités compatibles avec la chaîne Ethereum tout en réduisant les latences et les gas fees liés à la large exploitation de celle-ci. Toutes les informations stockées dans la blockchain sont ainsi ultra-sécurisées, infalsifiables et visibles par tous », explique la porte-parole du projet.
La démonstration prouve également une association parfaite entre les NFTs et l’objet dont le design a été réalisé par Neïl Beloufa. Après avoir scanné le NFT auprès des hôtesses, une dose de Ricard et 5 doses d’eau sont versées dans l’objet. Celui-ci s’anime alors en lien avec le NFT précédemment créé par l’utilisateur. Effets sonores et animations se mettent alors en route via l’écran de l’objet.
Ricard choisit ainsi de s’insérer dans le web3 via la phygitalisation et un savant mélange entre les NFTs et l’art physique. Par la même occasion, l’entreprise se positionne comme le seul distributeur de boisson français dans le web3. Par ailleurs, Ricard ne compte pas s’arrêter en si bon chemin, comme le déclare la porte-parole de la marque :
« À l’avenir, nous restons ouverts à d’autres collaborations avec Neïl Beloufa ou d’autres artistes afin de réaliser des projets similaires. Le web3 évolue très vite, et nous sommes ouverts au marché. Plus tard, nous souhaitons poursuivre nos collaborations dans le domaine artistique, et proposer des bouteilles originales au design unique. Plus tard, il serait question de mettre en avant les objets proposés ici et de les vendre. »
Enfin, les utilisateurs qui ont décidé de minter le NFT Ricard 3.0 sont aussi en lice afin d’obtenir une expérience exclusive en lien avec la marque et le travail de son créateur.
Dans la lignée des travaux de Paul Ricard
« C’est le monde qui change, il faut évoluer. Et chez Ricard on sait qu’il faut s’adapter aux événements, au monde. », disait Paul Ricard.
En effet, la marque parvient à s’adapter. L’homme derrière la marque, Paul Ricard était avant tout un avant-gardiste. Entrepreneur, pionnier et passionné d’art, il a su réinventer et proposer une démarche marketing qui lui est propre.
Comme l’expliquent les représentants de la marque française lors du salon NFT Paris 2024, c’est cette inspiration propulsée par Paul Ricard qui a permis de développer ce projet. Ainsi, les travaux d’art contemporain de Neïl Beloufa reflètent la vision du génie derrière la boisson anisée.
Si Paul Ricard était encore en vie, peut-être aurait-il applaudi avec fierté cette évolution vers le web3, les objets connectés à l’instar de sa marque et la collection de NFTs aujourd’hui proposée sur Polygon.
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Romaric Saint Aubert
Journaliste
