Kik Interactive a annoncé la fermeture de son application de messagerie afin de se concentrer sur son procès l’opposant au régulateur américain SEC, qui l’accuse d’avoir levé des fonds illégalement avec sa crypto-monnaie.
Poursuivi par la Security Of Exchange Commission (SEC) des États-Unis pour ne pas avoir respecté les lois fédérales sur les valeurs mobilières lors de la vente de son jeton numérique KIN en 2017, le canadien Kik va fermer son application de messagerie mobile et licencier la majorité de ses employés, rapporte le Wall Street Journal.
Depuis le mois de juin dernier, la SEC reproche à Kik d’avoir vendu ses jetons à des investisseurs américains sans avoir, en amont, enregistré l’offre, comme le prévoit la législation américaine sur les valeurs mobilières.
La firme a ainsi décidé de fermer son application Kik Messenger et de renvoyer plus de 80% de ses salariés pour se concentrer désormais uniquement sur sa bataille juridique visant à défendre sa pièce numérique.
Ted Livingston, le PDG de Kik, a expliqué que cela permettrait de « mener à bien le procès contre la SEC » avec les ressources dont sa société dispose.
“Après 18 mois de travail avec la SEC, le seul choix qu’ils nous ont donné était de qualifier Kin de valeur mobilière (security) ou de les combattre devant un tribunal. Devenir une security tuerait l’adoption de toute crypto-monnaie et créerait un précédent dangereux pour le secteur. Alors, alors que la SEC cherchait à qualifier presque toutes les crypto-monnaies de titres, nous avons pris la décision d’avancer et de nous battre.” a-t-il ajouté.
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Crédit miniature : kik.com