Comme Cardano, la blockchain Ethereum est mise à contribution pour certifier l’authenticité des diplômes et ainsi lutter contre la fraude.
La blockchain ne se résume pas à ses usages dans le domaine de la finance et de la spéculation. Cette technologie est également un moyen de certifier des documents administratifs, comme des diplômes par exemple.
En avril dernier, IOHK, l’éditeur de Cardano, officialisait ainsi un contrat avec le gouvernement éthiopien. La finalité de ce projet est de créer des dossiers scolaires inviolables pour l’ensemble des écoles et des étudiants.
La blockchain Ethereum pour lutter contre la fraude
L’Inde s’intéresse elle aussi à ces applications de la blockchain. Un Etat indien opte cette fois encore pour la blockchain publique plutôt qu’une blockchain privée. C’est en effet Ethereum, la première des blockchains publiques, qui permettra de certifier les informations.
Les autorités locales de l’Etat du Maharashtra en Inde annonçaient récemment un partenariat avec la startup indienne LegitDoc. Sa mission : mettre en œuvre un système destiné à fournir des certificats de diplôme inviolables.
Ce projet est la réponse des autorités à la hausse de la falsification des documents administratifs. Ainsi, à partir de 2022, tous les diplômes pourront faire l’objet d’un contrôle d’authenticité grâce à Ethereum.
Tous les établissements scolaires et les diplômes délivrés en Inde ne seront pas concernés cependant. Mais selon le PDG de la startup LegitDoc, interrogé par CoinTelegraph, d’autres autorités locales s’intéressent elles aussi à cette technologie.
Un gain de sécurité, mais des failles demeurent
Neil Martis déclare ainsi que le Département des technologies de l’information et de la biotechnologie du Karnataka et le département de l’enseignement scolaire du Telangana envisagent de certifier leurs diplômes sur Ethereum.
L’Inde se classe parmi les pays les plus avancés dans cet usage de la blockchain. Figurent également parmi ces Etats Malte et Singapour. Aux Etats-Unis, c’est le célèbre établissement du MIT qui dispose d’un tel système pour prévenir la fraude.
“Au cours des dix dernières années, on a assisté à une augmentation effrénée de la falsification de documents délivrés par le gouvernement, qui ont causé d’énormes pertes financières et de réputation aux parties prenantes concernées”, justifie un cadre indien.
Mais comme le relèvent nos confrères de CoinTelegraph, la blockchain ne constitue pas néanmoins une solution inviolable. Son implémentation s’accompagne par ailleurs de défis techniques.