Pour le secrétaire général des Nations Unies, la blockchain pourrait aider à garantir aux donateurs que leurs dons sont utilisés correctement. De plus, elle pourrait réduire les gaspillages observés dans les processus, la logistique et la coopération entre les agences.
Antonio Guterres avait déjà évoqué la blockchain en 2018 en la décrivant comme une technologie permettant de « dynamiser les progrès [des Nations Unies] vers les objectifs de développement durable ».
Dans un communiqué, le sécrétaire général de l’ONU a réitéré sa position, appelant l’organisation a adopté cette nouvelle technologie.
“Pour que les Nations Unies s’acquittent au mieux de leur mission à l’ère du numérique, nous devons adopter des technologies, telles que la blockchain, qui peuvent contribuer à accélérer la réalisation des objectifs de développement durable,” a-t-il dit.
Certaines agences de l’ONU participent déjà à des projets faisant appel à la blockchain. C’est notamment le cas du Programme des Nations Unies pour le développement (PNUD) qui a lancé un projet pilote de « barres chocolatées tokenisées » visant à rendre le commerce de cacao plus équitable.
Aussi, depuis 2018, le Fonds des Nations Unies pour l’enfance accepte les dons en Bitcoin (BTC), Ethereum (ETH), Litecoin (LTC) et d’autres jetons numériques.