Suite à l’effondrement de l’écosystème Terra (LUNA) résultant en des pertes massives pour les investisseurs et de nombreuses accusations de potentielles arnaques envers le CEO responsable qui n’est autre que Do Kwon. Aujourd’hui, encore une fois, Terraform Labs est sous les projecteurs pour cette fois-ci une sombre histoire de blanchiment d’argent.
Que s’est-il passé ?
Récemment, Terraform Labs aurait blanchi environ 4,8 millions de dollars à travers une société écran basée en Corée du Sud. Le méfait se serait produit via une société de consulting en blockchain du nom de K et localisée à Séoul nous rapporte le magazine coréen KBS News.
C’est ainsi qu’à travers un article publié dans KBS News qu’un ancien développeur de Terraform Labs revient sur cette affaire. Il semblerait que Do Kwon avait davantage d’intérêts avec la société de consulting K qu’un simple rapport professionnel. Celle-ci était en vérité gérée sous un nom d’emprunt par Terra. De même, les bureaux et les plans étaient nommés sous la marque Terra, mais entre-temps, suite à ce scandale, cela a été retiré.
L’article de KBS News indique également que le service des impôts coréen “National Tax Service” a découvert que Terraform Labs aurait transféré environ 6 milliards de wons (soit 4,8 millions de dollars) à la société K avec la mention “autres dépenses”.
FatManTerra, le lanceur d’alertes
Un utilisateur du forum recherche de Terra, @FatManTerra aussi connu sous le pseudo FatMan a décidé de revenir sur cette histoire en cherchant à définir le nom de cette mystérieuse société K. C’est un habitué du monde des cryptos qui n’en est pas à son premier coup. Connu pour mener des enquêtes poussées dans l’industrie de la crypto, il est en effet une source fiable pour faire fuiter ce genre d’informations.
En mai dernier, FatMan a notamment accusé Do Kwon d’être responsable d’une fraude en utilisant le protocole MIR (Mirror Protocol) afin de manipuler la gouvernance pour favoriser celui-ci et son équipe.
C’est ainsi que cette fois-ci encore, FatMan a pris la parole à travers Twitter dans le but de démontrer qui se cache derrière la société K permettant à Terraform Labs de faire de l’évasion fiscale. Particulièrement parce que si la société K et Terraform Labs sont une seule et même entité, envoyer de l’argent de la sorte à celle-ci est donc du blanchiment d’argent.
Via ces tweets, FatMan présente une société du nom de Kernel Labs dont le site web est très similaire à celui de Terraform Labs avec les mêmes créateurs des deux côtés. De plus, certaines pistes semblent indiquer que Kernel Labs a tenté depuis peu de retirer toutes éventuelles preuves en supprimant les mentions spécialement liées au protocole MIR.
L’avenir de la crypto en Corée du Sud
Suite à cette polémique, les autorités coréennes chargées de la fiscalité ont en effet communiqué. L’an dernier Terraform Labs avait déjà reçu des amendes suite à ces transactions illicites considérées comme de l’évasion fiscale.
Terraform Labs n’en a ainsi pas fini d’être sous le feu des projecteurs. Principalement parce que depuis l’effondrement du réseau Terra Luna, la Corée du Sud a décidé de renforcer la régulation du secteur de la crypto notamment en formant le comité “Digital Asset Committee”. Ce dernier aura pour rôle d’encadrer plus sévèrement le domaine des crypto-monnaies en Corée du Sud.
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