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3 pistes pour rendre les blockchains plus vertes !

Charles Ledoux
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Dans l’univers de la blockchain, la thématique de l’empreinte écologique ne cesse de prendre de l’ampleur année après année. Malgré les efforts de certains mineurs qui cherchent à miner via les énergies renouvelables, beaucoup considèrent que la transition est encore trop lente pour être socialement acceptable. Voyons ensemble plusieurs axes pour rendre les blockchains plus vertes.

Passer de la Proof of Work à la Proof of Stake ?

Ce défi, Ethereum a prouvé qu’il était possible de le relever. Non sans mal et sans retard. Pour beaucoup, il s’agit du premier levier à actionner pour limiter l’empreinte carbone des blockchains. Mais qu’en est-il vraiment ?

Si la Proof of Stake est beaucoup moins gourmande d’un point de vue énergétique, Ethereum l’ayant prouvé en réduisant son impact carbone de 99,8 % suite à The Merge, les blockchains Proof of Stake présentent d’autres problèmes. A commencer par celui de la centralisation. En effet, via un système PoS, cette problématique est beaucoup plus présente qu’avec un protocole Proof of Work. Étant donné que l’impact d’un acteur dépend du nombre d’actifs qu’il possède, le risque d’une prise de contrôle du réseau par un nombre restreint d’utilisateurs est un élément à considérer.

Passer de la Proof of Work à la Proof of Stake ?
The Merge : Passage de la Proof of Work à la Proof of Stake !

Le passage à la Proof of Stake pose également un problème d’un point de vue sécuritaire. Et pour les mêmes raisons que celles évoquées plus haut. La construction de Bitcoin, basée sur la puissance de calcul est un garde-fou à une prise de contrôle par un nombre restreint de personnes. Avec une blockchain Proof of Stake, le risque d’une attaque des 51 % est donc plus plausible qu’avec une blockchain Proof of Work. Si Bitcoin serait plus écologique en passant à la Proof of Stake, le réseau pourrait se heurter à des problématiques nouvelles.

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Continuer à encourager le minage responsable !

S’il semble difficile d’envisager Bitcoin bifurquer vers la Proof of Stake, d’autres préfèrent chercher du côté des énergies utilisées pour son minage afin de réduire la note. Car l’impact carbone de celui-ci dépend aussi des modes de production de l’énergie utilisée.

Si l’on en croit le rapport du troisième trimestre 2022 de Bitcoin Mining Consulting, le minage Bitcoin serait aujourd’hui alimenté à 59,4 % par des énergies renouvelables. Pourtant, si ce chiffre peut paraitre encourageant, il se heurte à certaines contradictions. Quelques mois auparavant, une autre étude de Bitcoin Mining Consulting mettait en évidence que moins de 1 % du hashrate du Bitcoin utilisait 100 % d’énergies renouvelables tout au long de l’année. L’essentiel de ces mineurs se trouvaient d’ailleurs en Norvège. Des progrès restent donc à faire.

Certains acteurs du secteur du minage mettent en avant le rôle positif de Bitcoin sur la promotion des énergies renouvelables. Et la contribution que la mère des cryptomonnaies pourrait apporter à l’abaissement des coûts de l’électricité verte. Car plus elle sera utilisé de manière abondante et plus son coût risque de baisser. En attendant les économies d’échelle dans ce secteur, beaucoup de mineurs préfèrent encore se focaliser sur le coût de l’énergie plutôt que son empreinte carbone.

En outre, le minage peut aussi jouer le rôle de régulateur d’un réseau électrique. L’aptitude des appareils de minage à s’éteindre et s’allumer rapidement peut effectivement permettre aux mineurs d’utiliser les capacités excédentaires du réseau. Ce qui contribue à son bon fonctionnement. C’est notamment autour de ce principe que s’est structurée l’idée d’installer une firme de minage alimentée par l’énergie nucléaire.

D’autres firmes de minages cherchent à utiliser les extra-capacités de centrales hydroélectriques. Combiner utilisation d’énergie verte, énergie à bas coût et bénéfices pour les utilisateurs d’un réseau semble donc être possible. Beaucoup espèrent que ces initiatives puissent se multiplier à l’avenir.

Utiliser la blockchain pour consommer plus responsable !

S’il est possible de rendre la blockchain plus verte, d’autres notent aussi que celle-ci peut servir d’outil pour verdir d’autres secteurs. Et notamment aider les consommateurs dans leurs choix. Plusieurs start-up se sont déjà lancées sur ce crédo du retraçage de la chaîne d’approvisionnement complète d’un produit ou d’un service.

La transparence de la blockchain peut déjà techniquement permettre d’apporter plus de connaissance au consommateur. Comment a été fabriqué le produit qu’il s’apprête à consommer ? Quelles sont les parties prenantes impliquées dans sa fabrication ? Quel est l’empreinte carbone du produit ou du service ? Toutes ces questions, la blockchain peut permettre d’y apporter des réponses.

Beaucoup d’entreprises œuvrent déjà dans ce sens. C’est notamment le cas de la start-up Topl, partisane d’une transition écologique via la blockchain. Selon son fondateur, si la blockchain permet de redonner du pouvoir au consommateur, c’est avant tout parce qu’elle lui rend sa capacité à s’informer facilement et rapidement. D’une certaine manière, la blockchain peut permettre de sensibiliser et d’impliquer les consommateurs.


Source : Rapport Bitcoin Mining Consulting


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Charles Ledoux

Charles Ledoux

Charles Ledoux est un rédacteur pour Cryptonaute avec une expertise pour les crypto-monnaies et la technologie blockchain. Grâce à sa formation dans la « Crypto-Academy » du célèbre YouTubeur Pompliano, il a pu passer un mois à se former avec les meilleurs spécialistes de l’industrie des crypto-monnaies. C’est en observant des similitudes frappantes entre la permaculture et la technologie du Bitcoin qu’il a réussi à avoir une perspective et une expertise rare sur la technologie et son fonctionnement.

Après avoir écrit son premier livre à 10 ans et plusieurs autres ouvrages depuis, Charles met désormais en pratique son talent d’écrivain pour apporter le meilleur contenu possible aux lecteurs de Cryptonaute. Après avoir rencontré des dizaines d’acteurs majeurs de l’industrie et s’être créé un réseau de centaines de builders web 3, il apportera de nombreux contenus originaux comme des interviews, ou encore des enquêtes exclusives. En plus de son expertise technique sur la technologie blockchain, Charles permettra aux lecteurs d’être au “cœur” de l’industrie crypto.

Déterminé à créer le meilleur contenu possible, il a également le souhait de relayer des informations exclusives qui apportent de la véritable valeur ajoutée à l’industrie florissante des médias crypto.

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