Après avoir révélé les détails concernant le airdrop du token natif de Starknet, le STRK, Starkware et son PDG, Eli Ben-Sasson, se retrouvent sous le feu des critiques. La raison ? 1.3 milliards de jetons STRK, soit 13.1% de la quantité totale, dévolus aux investisseurs et contributeurs de la première heure de Starknet, seront débloqués le 15 avril prochain et pourront être vendus ou transférés. Au cours actuel, cela représente plus de 2.15 milliards de dollars.
“Les 150 employés de Starkware n’ont qu’une idée en tête: faire progresser Starknet”
C’est ce qu’a déclaré Eli Ben-Sasson, le PDG de Starkware, a nos confrères de Decrypt, lors d’un entretien concernant la récente vague de critiques reçues par Starknet et son airdrop, qui commencera le 20 février.
En effet,le PDG de Starkware a fermement répondu aux critiques, réaffirmant son engagement envers la feuille de route de l’airdrop de Starknet et justifiant pourquoi, selon lui, cela n’engendrerait aucun préjudice pour la communauté d’utilisateurs détenant des jetons STRK.
Mais voici le hic. Le 15 avril prochain, soit moins de deux mois après le lancement prévu du STRK le 20 février, plus de 1,3 milliard de tokens STRK alloués aux investisseurs et aux premiers contributeurs de Starknet — représentant 13,1 % de l’offre totale de tokens STRK — seront “libérés” pour être transférés ou vendus. Si cela inquiète la communauté des utilisateurs de Starknet, c’est parce que cela pourrait entraîner une vente massive de STRK très peu de temps après son lancement, plombant le cours du jeton.
Or, habituellement, les allocations d’airdrop réservées à l’équipe d’un projet et à ses investisseurs sont bloquées pendant une période plus longue, d’au moins un an, pour plusieurs raisons. Cela peut contribuer à garantir l’engagement à long terme de l’équipe envers le projet, prévenir une volatilité précoce du cours du jetons si les parties internes vendent en masse, et protéger la société contre des litiges liés aux valeurs mobilières. Or, la crypto sphère a rapidement remarqué l’écart de la pratique standard avec l’airdrop de Starknet.
LOL What the fuck is this graph????
Another blatant case of teams making tokenomics as contrived and scammy as possible
This is the kind of thing the SEC needs to look at, not suing random exchanges pic.twitter.com/01I7RwKhGv
— Wazz (@WazzCrypto) February 14, 2024
Eli Ben-Sasson, co-fondateur et PDG de Starkware, admet que la structure de l’airdrop de Starknet n’est pas typique. Cependant, il considère cet écart par rapport aux normes comme représentatif des forces de Starkware, et non de ses faiblesses.
Starkware a déjà démontré sa fiabilité
Toujours selon Eli Ben Sasson, le prolongement du délai de blocage des jetons pour les investisseurs et les contributeurs vise à renforcer la confiance dans l’équipe derrière le lancement d’un airdrop. Néanmoins, cette norme de l’industrie est l’un des nombreux indicateurs qui peuvent témoigner de la fiabilité d’un projet, or, M. Ben Sasson est convaincu que Starkware a déjà démontré sa fiabilité auprès des utilisateurs. Dans son entretien avec nos confrères, il déclare:
Abordons le sujet sensible. Ce qui inquiète réellement les gens, c’est de savoir si quelqu’un chez Starkware, ou dans l’écosystème de Starknet, continuera à travailler sur Starknet et à le faire progresser avec passion trois mois plus tard, ou un an plus tard.
Laissez moi faire cette annonce très publiquement, en tant que PDG de Starkware, a-t-il poursuivi. Aujourd’hui, la seule chose sur le radar des 150 employés de Starkware — et de son équipe en expansion — sera de faire avancer Starknet.
Cette déclaration audacieuse souligne l’engagement de Starkware envers le développement et l’amélioration continue de Starknet. Cela, malgré les controverses qui ont lieu autour des conditions de leur airdrop.
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