La blockchain Massa vient de lancer son réseau principal avec la vision de permettre l’émergence de smart contracts autonomes à grande échelle. La vente de son jeton a démarré et durera encore pendant neuf jours.
Le pari de Massa, la blockchain des smart contracts autonomes
Résoudre le trilemme de la blockchain. C’est la promesse de Massa, un layer 1 conçu par Massa Labs, une startup fondée par des ingénieurs et scientifiques français, Adrien Laversanne-Finot, CEO, et Damir Vodenicarevic, CTO, qui ambitionne d’être plus décentralisée, sécurisée et scalable que les blockchains existantes.
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— Massa Labs (@MassaLabs) February 1, 2024
Fondée à Genève, la Fondation Massa développe un nouveau concept de smart contracts autonomes (ASCs) et une architecture dite “Blockclique” qui permet aux blocs d’être créés en parallèle et non les uns après les autres. Les smart contracts peuvent se déclencher sans l’intervention d’un tiers externe, “ce qui renforce la sécurité et la transparence”. De nombreuses applications décentralisées se sont déjà emparées de la technologie de Massa, avant même son lancement : Bearby (le wallet “Metamask” de Massa), Dusa (un DEX), le collectif d’artistes NFT Obvious, ou encore Mando (une plateforme de DeFi qui permet le prêt/emprunt de tokens).
L’un des cas d’usage de Massa se trouve dans le domaine du gaming : “les personnages non-joueurs peuvent interagir sans que le joueur ne le déclenche ; les mondes virtuels peuvent évoluer en fonction des comportements collectifs ; et les objets du jeu peuvent s’améliorer ou se dégrader en fonction de leur utilisation.”
La vente publique de Massa démarre très fort
Lancée en testnet à l’automne, la chaîne vient de se lancer dans une vente publique de son jeton, le $MAS, sur la plateforme de crowdfunding américaine Republic. En une semaine, 1138 investisseurs ont acheté pour près de 2,2 millions de dollars de jetons, sur les 2,9 millions de dollars souhaités. Le prix est fixé à 0,1 $ à 0,12 $ par token, avec un investissement minimum de 100 dollars.
Du côté des tokenomics, la répartition prévoit que 30% de l’offre de jetons ira à un “programme de décentralisation”, 31% à la communauté et à l’écosystème, 16% à la vente et 12% à l’équipe du projet. L’avenir dira si Massa réussit son pari de faciliter le développement de la DeFi grâce à sa technologie novatrice.
Source : Massa.
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Yann-Olivier Bricombert
