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Hong Kong : la nouvelle Silicon Valley du Web3

Alexandre Franc Rédacteur Author expertise
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Malgré le caractère encore nouveau que représente la technologie blockchain, les États prennent déjà conscience des opportunités importantes qu’elle représente. L’Histoire nous l’a enseigné, ce sont ceux qui savent prendre les révolutions le plus tôt qui parviennent à prendre un avantage concurrentiel phénoménal.

Les innovations pleuvent et on parle déjà du futur d’Internet qui se nomme sobrement, le “Web3”. En continuité du Web2 qui est apparu lors des premiers réseaux sociaux, le Web3, se veut comme décentralisé et devrait redonner le contrôle des utilisateurs sur leurs données. Face à ce défi de taille, Hong Kong souhaite se positionner comme le leader dans ce domaine.

Cyberport : l’arme secrète de Hong Kong pour attirer les innovateurs du Web3

Le Cyberport est un parc de bureaux ainsi qu’un incubateur d’entreprises qui accueille les sociétés les plus importantes du monde numérique. C’est naturellement ici que Hong Kong a décidé de mener la course au Web3.

Et cela semble marcher puisqu’en seulement un an, le hub a attiré près de 150 nouvelles entreprises du Web3. Pour cause, le secrétaire financier de Hong Kong, Paul Chan Mo-po, a alloué près de 50 millions de yuans à Cyberport pour devenir un centre attractif pour les investisseurs de la blockchain. Cela représente près de 7 millions de dollars !

Les résultats ne se sont pas fait prier puisque le parc a enregistré une hausse de 30 % sur une année, du nombre d’entreprises qui s’y implémentent. Avec de tels chiffres, Hong Kong pourrait rapidement prendre le pas sur le reste du monde sur la question des technologies blockchain.

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Hong Kong met au clair ses réglementations, notamment au niveau de l’obtention de licences

Depuis l’affaire FTX, les différents gouvernements mondiaux ont pris conscience de la nécessité de réguler les entreprises cryptographiques pour protéger les consommateurs. Mais pas seulement, le fait d’établir des réglementations claires, permet aussi de donner le champ libre aux entreprises pour se développer sans rencontrer de problèmes de justice.

Hong Kong a récemment mis au clair sa politique d’acquisition de licence pour les échanges cryptographiques. Celle-ci s’avère particulièrement difficile à contenter, et seules les entreprises les plus motivées pourront s’en procurer.

Avec ce système, Hong Kong s’assure de filtrer les entreprises les plus sérieuses et les plus sûres pour leurs consommateurs. Par exemple, un échange qui souhaiterait obtenir la licence, doit justifier d’un capital social libéré de 640 000 $ et posséder un capital liquide de 380 000 $.

Au final, certaines sources anonymes ont déclaré qu’il fallait, au total, débourser pas moins de 12 millions de dollars pour accéder à la fameuse licence. Découvrez tout ce qu’il y a à savoir sur la nouvelle licence de Hong Kong dans notre article dédié sur le sujet.

Le dernier prétendant sérieux à l’obtention de cette licence est OKX, et il pourrait l’acquérir très prochainement.

Pourquoi Hong Kong est-il autant obsédé par le développement du Web3 ?

Beaucoup pourraient se demander pourquoi le Web3 bénéficie autant d’attention alors que sa définition même est encore floue ? Eh bien, il s’avère que le développement du Web3 suit actuellement celui qu’a connu Internet à ses débuts.

Graphique qui représente le nombre de développeurs actifs sur le Web3. La courbe nous montre une augmentation exponentielle. Source : Electric Capital

À ce moment-là, les Américains ont su être les premiers à tirer parti de l’arrivée d’Internet. Cela a donné naissance aux GAFAM actuelles qui atteignent des niveaux d’influence monstrueux grâce à leur puissance monétaire et l’étendue des données qu’ils collectent.

Pour le moment, l’Europe reste leader dans le domaine du Web3, grâce à la capacité qu’elle a eue d’établir des règles claires. Les États-Unis semblent, quant à eux, louper le coche en raison des attaques répétées de la SEC sur les entreprises crypto.

Hong Kong avait même réagi en invitant Coinbase à s’établir dans la région.

Raheel Cheema nous explique pourquoi le Web3 est une occasion en or à saisir

Sur l’un de ses posts Linkedin, Raheel Cheema, le Directeur général de Mosaic, évoque avec pertinence les atouts majeurs que possède le Web3.

Il nous explique que le Web3 a pour principal avantage d’être disruptif face à un système centralisé traditionnel vieillissant. La technologie blockchain permet l’arrivée de nouvelles applications décentralisées (dApps) qui utilisent les contrats intelligents pour effectuer des tâches automatiquement, autrefois assurées par des entités financières comme les banques.

Et sur ce sujet, voici ce que déclare Raheel Cheema :

En tirant parti de la technologie blockchain, Web3 permet des applications décentralisées (dApps) et des contrats intelligents qui fonctionnent sur des protocoles transparents et immuables. Cela ouvre la voie à une sécurité renforcée, à une dépendance réduite à l’égard des intermédiaires et à une confiance accrue dans les transactions et le partage de données.

Et ce n’est pas tout ! Nous pouvons à peine entrevoir toutes les possibilités du Web3, comme ce fut le cas avec Internet.

La tokenisation des biens immobiliers rend l’investissement accessible aux plus petits particuliers qui n’ont plus besoin de passer par la banque pour détenir des biens. Il ne fait aucun doute que d’autres services de ce type feront leur apparition prochainement. Si vous souhaitez en savoir plus sur la tokenisation de l’économie, consultez notre article dédié sur le sujet !

Pour conclure, Hong Kong se démarque petit à petit de la concurrence grâce à sa politique totalement tournée vers l’innovation du Web3. Avec une telle croissance, il s’apparente déjà à la nouvelle Silicon Valley du Web3 !


Source : Forkast.news, Linkedin Raheel Cheema, Electric Capital, Les Échos


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Alexandre Franc Rédacteur

Alexandre Franc Rédacteur

Avec une appétence forte pour l’économie et la finance, Alexandre s’est tout naturellement tourné vers une licence associée à ces disciplines, à l’Université Paris-Est Créteil. C’est véritablement en 3ᵉ année de licence qu’il se passionne pour le domaine des cryptomonnaies, en parallèle de sa spécialisation sur des thématiques de e-commerce, et plus particulièrement sur le référencement naturel.

À ce moment-là, Bitcoin commençait tout juste à se frayer un chemin auprès du grand public, et affichait alors au compteur, un prix modeste de 4 000 euros le BTC. Il ne lui en fallut pas plus pour se pencher davantage sur la question et s’aventurer dans le monde complexe (mais passionnant) de la blockchain. 

Il découvre ainsi, tout un monde, à mi-chemin entre le web, la finance, et les nouvelles technologies qui s’accorde à merveille avec sa quête universitaire et ses aspirations professionnelles. 

En 2019, pendant cette même année de licence, il investit ses premiers euros dans Bitcoin, et étudie cette thématique en profondeur, comme tout bon investisseur qui se respecte. Les années passent, et l’univers des cryptomonnaies continue de se développer. Alexandre décroche son Master en commerce électronique, classé dans le top 10 français, et mention bien à la clé s’il vous plaît !

Il se lance alors dans la rédaction de contenus web, et commence à se faire la main (surtout les doigts) sur des thématiques diverses. Pour autant, il se tourne rapidement vers des sujets qu’il affectionne, dont la rédaction de contenus sur l’économie et la finance, le SEO, les casinos en ligne, et pour finir… les cryptomonnaies. 

Vous vous en doutez, c’est véritablement dans cette 5ᵉ thématique que Alexandre s’est épanoui, tout en arborant un profil spécialisé dans le référencement naturel, acquis lors de ses nombreux stages en entreprise. 

Aujourd’hui, Alexandre continue d’affiner son expertise envers les cryptomonnaies et d’aiguiser ses connaissances financières, pour vous proposer un contenu à la fois synthétique et pertinent sur cet univers en constante expansion. 

Mais lorsque Alexandre ne se trouve pas devant son écran d’ordinateur à arpenter les dernières actualités croustillantes du moment et les graphiques en dents de scie de Trading View et CoinMarketCap, il aime découvrir de nouvelles contrées éloignées et y gravir quelques montagnes par la même occasion. Après tout, il est toujours indispensable de faire le vide de temps à autre, pour supporter le caractère impétueux du marché crypto ! 

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