Le gouvernement maltais travaille en collaboration avec Learning Machine Technologies sur un projet-pilote permettant de stocker les certificats et diplômes délivrés par les écoles et universités du pays dans la blockchain.
Comme reporte Spectrum, en partenariat avec Learning Machine Technologies, Malte vient d’effectuer les premiers tests dans un environnement réel de son nouveau système de stockage d’informations dédié au domaine éducatif.
Ce projet a démarré en septembre 2017 et est mené par la startup new-yorkaise Learning Machine Technologies spécialisée dans la numérisation de documents dans la blockchain. La jeune firme américaine développe des systèmes d’accréditation sécurisés basés sur la technologie blockchain.
Concrètement, les institutions maltaises délivreront un numéro d’identification blockchain afin que les citoyens puissent accéder facilement à leur diplôme.
Les maltais et résidents utiliseront différentes applications mobiles compatibles avec le standard Blockcerts pour ce faire. Aussi, les documents resteront accessibles même si l’établissement scolaire venait à fermer ses portes.
Natalie Smolenski, la vice-présidente en charge du développement chez Learning Machine Technologie (LMT), a déclaré :
“Nous venons de créer un accès avec une vérification gratuite en un instant, un processus auparavant long et fastidieux.”
Les premiers tests sont en cours avec plusieurs institutions maltaises telles que le ministère de l’Éducation, l’Institut d’études touristiques, le Collège maltais des arts, des sciences et de la technologie ainsi que plusieurs facs du pays.
En cas de succès, le système sera étendu au niveau national et permettra aux 400 000 résidents maltais de pouvoir accéder à leur certification sur la blockchain.
Chris Jagers, le PDG de LMT a ajouté :
“Bien sûr, pour que cela fonctionne, les documents doivent être délivrés par une institution ayant une autorité de délivrance.”
Avec sa petite taille et son faible nombre d’habitants, l’archipel maltais est un parfait terrain de jeu pour ce genre de projet-pilote. En cas de réussite, d’autres pays européens pourraient ensuite s’en inspirer.
Auto-proclamé l’île de la blockchain, de nombreux échangeurs de crypto-monnaies comme Binance, OKEx ou plus récemment Bitbay, ont choisi de s’y installer pour bénéficier d’un régime plus souple.
Le mois dernier, le ministre des Transports maltais a annoncé collaborer avec la startup Omnitude afin de tirer parti de la technologie blockchain pour améliorer la fiabilité des transports en commun.
A voir aussi :
- Un nouveau projet de loi approuvé pour réguler les crypto-monnaies à Malte
- Les autorités financières maltaise vont lancer leur outil pour réguler les ICOs
Questions & Réponses (0)