Greenpeace, connu pour ses rapports et ses alertes, a décidé de s’attaquer au Bitcoin et à son empreinte carbone. Il n’en aura pas fallu plus pour que la communauté réagisse et démontre que les allégations de l’ONG sont inexactes, voire fausses.
Quand Greenpeace tacle Bitcoin et le mining
Dans un rapport de Greenpeace daté du 19 mars 2024, intitulé « Mining for Power » l’ONG ciblait Bitcoin une fois de plus. Au fil d’un document d’une trentaine de pages, Greenpeace tente d’accuser Bitcoin et l’industrie du mining de BTC. Ainsi, l’ONG, en 5 points, soutient l’idée que le minage de Bitcoin est néfaste pour la planète. En effet, l’industrie en question serait étroitement liée aux énergies fossiles et aux groupes climatosceptiques.
Seulement, voilà, Greenpeace néglige de nombreux éléments, une fois de plus. Bien malgré le travail remarquable réalisé par la rédaction du document, les « experts » de Greenpeace négligent de nombreux contre-arguments pourtant évidents. Par ailleurs, ce n’est pas la première fois que L’ONG s’attaque, en vain, à Bitcoin. Pourtant, les études ne manquent en la matière, comme celle de KPMG, ou les travaux de Daniel Batten.
Sur les réseaux sociaux, les réactions de la communauté Bitcoin sont vives. Daniel Batten, sur X, pointe du doigt les erreurs et incohérences du rapport.
Love this headline because it captures a real shift in the bitcoin mining community.
Gone are the days when bitcoin mining companies tried to apologetically defend themselves.
They are now counterpunching with interest.
This strategy only works because there is now a huge… pic.twitter.com/j7GWW7XBMm
— Daniel Batten (@DSBatten) March 22, 2024
Il va d’ailleurs jusqu’à accuser Greenpeace d’avoir été financé par Chris Larsen, co-fondateur de Ripple, afin d’écrire un rapport anti-Bitcoin pour la somme de 5 millions de dollars, d’après les déclarations de Pierre Rochard.
Entre erreurs et manque de clairvoyance
De nombreux acteurs de l’industrie Bitcoin déplorent le manque de professionnalisme du rapport, et surtout, son manque de neutralité. En effet, celui-ci comporte autant d’inexactitude que de lacunes et de mensonges, selon la communauté.
L’argument de l’empreinte carbone avancé par Greenpeace est dépassé et démodé. Celui-ci avait d’ailleurs été démontré comme faux par Michael Saylor et Max Kaiser dans une vidéo de Swan Signal.
Concernant la demande croissante d’énergie, on ne compte plus les solutions de mining Bitcoin basées sur les énergies renouvelables. Sur X, Daniel Batten ne démord pas et explique :
« Il ne s’agit pas seulement de la quantité d’énergie utilisée par Bitcoin, mais aussi de la provenance de cette énergie. Le passage aux sources renouvelables change la donne pour l’industrie. »
L’homme met également en garde Greenpeace face aux conséquences de la diffusion d’informations apparemment trompeuses :
« Il est temps pour Greenpeace USA de s’engager dans les dernières recherches et de se joindre aux efforts pour explorer comment des technologies comme Bitcoin peuvent contribuer à un avenir plus durable. Ce n’est que par un dialogue éclairé et constructif que nous pourrons relever les défis environnementaux auxquels nous sommes confrontés. »
En bonus, les « notes à la communauté » de X mettent en garde contre le rapport de l’ONG :
« L’article contient de nombreuses erreurs factuelles, comme une comptabilité erronée de l’énergie par transaction, et des informations obsolètes et inexactes, comme la proportion de combustibles fossiles utilisés comme source d’énergie. De nos jours, la majorité de l’énergie utilisée par le minage de Bitcoin est renouvelable. »
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