Le Bitcoin (BTC) ne serait-il plus cet actif qui se présente comme une menace pour la stabilité du système économique et financier mondial ? Janet Yellen, la secrétaire au trésor des États-Unis, nous livre sa réponse dans une interview accordée à CNBC Markets.
L’investissement en crypto-monnaies est proposé par eToro (Europe) Ltd en tant que PSAN, enregistré auprès de l’AMF. Les crypto-monnaies sont très volatiles. Pas de protection des consommateurs.
L’ère du déni des cryptomonnaies est révolue chez les autorités gouvernementales. De par la taille du marché et les facilités de paiement, les monnaies numériques s’avèrent être une alternative non-négligeable aux monnaies fiat. Ce contexte de guerre nous rappelle encore comment les cryptomonnaies peuvent jouer le rôle de substitut parfait aux monnaies centralisées.
Quand la Russie nous apprend qu’elle pourrait accepter le bitcoin pour son gaz et son pétrole. L’Ukraine de son côté qui arrive à collecter des dizaines de millions de dollars provenant de donations en cryptomonnaies, mépriser ou censurer cette nouvelle classe d’actif relèverait d’un amateurisme réglementaire majeur.
Les autorités américaines quoiqu’elles essaient d’empêcher aux russes d’utiliser le couloir des cryptomonnaies, elles ne souhaitent en aucun cas freiner le développement de l’écosystème sur leur territoire. Les nouveaux propos tenus par Janet Yellen en disent pratiquement tout sur la position de l’administration Biden.
Le Bitcoin adulé pour l’aspect technologique
Intervenant ce vendredi matin dans l’émission phare de la CNBC, Squawk Box, consacrée aux affaires et à la politique, Janet Yellen a répondu à quelques questions liées aux cryptomonnaies lors de son interview. Si elle garde un certain scepticisme par rapport au fait que ces dernières pourraient être utilisées pour le blanchiment, elle reconnait tout de même l’aspect novateur des cryptomonnaies pour les systèmes de paiement. Elle a lâché :
« Je suis un peu sceptique parce que je pense qu’il y a des préoccupations valables à ce sujet. Certaines ont à voir avec la stabilité financière, la protection des consommateurs/investisseurs, l’utilisation pour des transactions illicites et d’autres choses. D’un autre côté, la crypto-monnaie présente des avantages, et nous reconnaissons que l’innovation dans le système de paiement peut être une chose saine. »
Par la suite, commentant le décret exécutif sur les cryptomonnaies, l’ancienne présidente de la réserve fédérale affirme que le souci de son administration est de s’assurer que les crypto-monnaies ne puissent pas être utilisées pour financer le terrorisme et aussi de définir des mesures de protection des consommateurs, tout en préservant l’avantage américain en matière d’innovation.
Vers une dédiabolisation des cryptomonnaies
Il serait peut-être difficile un jour de voir nos autorités endosser complètement le bitcoin au point de vouloir l’instituer comme principal outil du système de paiement international. Mais, le point positif est que les discours hostiles envers l’actif commencent par diminuer au fur et à mesure. Les autorités, pour les plus intelligents comprennent que la blockchain et les cryptomonnaies vont occuper une place Importante dans le quotidien de leurs citoyens.
Quand on voit le président français déclarer son envie de créer un metaverse européen et de permettre aux entreprises européennes de conserver leur compétitivité dans l’industrie, on garde plein espoir pour les cryptomonnaies. Le vote du parlement européen contre le bannissement du bitcoin et des autres cryptomonnaies utilisant le mécanisme de consensus de la preuve de travail (PoW) est un autre signal positif pour le secteur. Sans oublier, le décret très favorable de l’administration Biden.
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Charles Ledoux
