Nicolas Bets, photographe franco-belge, s’apprête à proposer sa nouvelle collection sous forme de NFTs. Avec une thématique décalée, l’artiste vient ajouter une dose d’excentricité au sein d’un Web3 en pleine explosion.
« Curlers and Spiders in L.A. », la collection NFT déjantée de Nicolas Bets
Nicolas Bets n’en est pas à son coup d’essai. La collection « Curlers and Spiders in L.A » n’est autre que le 3ème volet d’une saga de NFTs sur le thème des bigoudis. Après un succès important lors de la présentation de ses deux premières collection, l’artiste a décidé de remettre le couvert.
L’objectif était alors de trouver une nouvelle dimension à Los Angeles. C’est la ville, sélectionné pour son énergie débordante et son aura onirique, qui servira alors de toile de fond au recueil singulier de Nicolas Bets.
« Pour réaliser cette série, il a fallu 4 mois de préparation, et j’ai emmené toute mon équipe de Paris à Los Angeles, sept personnes pendant trois semaines, une aventure humaine incroyable. C’était un processus créatif profondément humain et collaboratif. Au-delà des images, il reste un souvenir, un goût partagé d’une force incroyable qui nous lie tous », ajoute Nicolas Bets.
Pourquoi les bigoudis ? L’artiste explique qu’il s’agit d’un flash-back et d’une émotion qu’il a voulu honorer :
« La Genèse de ma collection de bigoudis a commencé un jour sur le boulevard Magenta à Paris au printemps. Je me promenais avec mon fils, et je suis passé devant un coiffeur à l’ancienne, et là, j’ai été captivé par la vitrine. Elle était remplie de têtes en bigoudis. J’ai eu un flashback de mon enfance, avec ma mère qui les utilisait. Il fallait que je fasse une série en l’honneur de cette émotion. »
Une dose d’excentricité dans le Web3
La collection « Curlers and Spiders in L.A. » sera disponible sur SuperRare à partir du 16 mai 2024. Les collectionneurs qui décident d’acquérir une photo 1/1 de la série deviendra l’heureux acquéreur du NFT lui correspondant, véritable certificat d’authenticité.
L’histoire commence fin 2021, pour Nicolas Bets et les NFTs. Pour lui, la blockchain permet de laisser un héritage digital immuable de son œuvre. Curieux, il décide alors de se lancer dans les NFTs. Son choix pour la blockchain Ethereum se veut logique à l’époque, et aussi la plus valorisante pour son travail.
Du côté de la marketplace, le choix de l’artiste s’est porté sur SuperRare et non sur OpenSea. Pour lui, SuperRare reste la référence dans l’art digital. Par ailleurs, Nicolas Bets pense que c’est l’IA qui va révolutionner le milieu, mais que c’est la touche artistique humaine qui fait le talent.
Au total, une série de 15 photos feront partie de cette nouvelle collection. En date du 16 mai 2024, les deux premières photos de la série seront listées sur la marketplace spécialisée.
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