Grâce à des smart contracts et la blockchain, la startup TEO peut ainsi garantir la traçabilité de l’énergie verte consommée par les clients d’Engie. Le code des smart contracts a été audité par le CEA et Bureau Veritas.
Le secteur de l’énergie a l’obligation de se transformer. Dans ce cadre, Engie propose à ses clients de s’approvisionner en énergies renouvelables. Et pour leur permettre de privilégier un approvisionnement le plus local possible, l’énergéticien français a mis au point une technologie de traçabilité.
Pour cela, Engie s’appuie sur une startup interne, TEO (The Energy Origin). Les clients, entreprises et collectivités, peuvent choisir leur source d’énergie (solaire ou éolienne) et sa provenance. La traçabilité est permise par le recours à la blockchain.
Des clients qui choisissent la provenance de leur énergie
Quant à l’exécution automatique de l’approvisionnement auprès des sources retenues, elle s’effectue par le biais de smart contracts. La traçabilité effective de l’énergie a été démontrée grâce à un audit.
Pour le réaliser, Engie s’est appuyé sur des chercheurs du CEA et le certificateur Bureau Veritas. L’institut a pour cela réalisé « une étude approfondie du code de ces smart contracts ». Quant à Bureau Veritas, il validait la méthodologie.
« Les trois partenaires ont ainsi démontré que les smart contracts développés par TEO permettaient aux clients d’Engie d’établir la traçabilité de l’énergie verte consommée », conclut le CEA dans un communiqué.
Des smart contracts de confiance
Le directeur du numérique de Bureau Veritas, Thomas Daubigny, insiste sur l’importance de la validation des smart contracts. Cette étape « apporte à tous les participants de la blockchain l’assurance d’un fonctionnement conforme à leurs attentes », déclare-t-il.
Le CEA souligne quant à lui la nécessité de « renforcer la confiance dans les technologies blockchains utilisées ». Car, explique Alexandre Bounouh, directeur de l’institut CEA-List, « les citoyens deviennent plus exigeants vis-à-vis des systèmes numériques avec lesquels ils interagissent. »
En ce qui concerne Engie enfin, l’usage de la blockchain, s’inscrit dans sa stratégie en faveur de la transition énergétique. Pour son dirigeant, Vincent Verbeke, il s’agit de réaffirmer « sa volonté d’intégrer l’innovation et la technologie au cœur de ses pratiques. » TEO permet en outre de répondre « toujours davantage au besoin de personnalisation des solutions-clients ».