Le secteur de l’énergie est en transformation. Ses industriels s’appuient notamment sur les technologies numériques, comme l’Internet des objets (IoT) et la blockchain. Energy Web et Vodafone s’associent donc pour connecter la production d’énergie.
La transition écologique impose aux entreprises du marché de l’énergie de se transformer. Les outils numériques sont un levier de cette transformation. Deux technologies pourraient s’avérer particulièrement utiles pour ces industriels : l’Internet des Objets (IoT) et la blockchain.
C’est au tour de ces deux technologies que s’associent l’acteur suisse de la blockchain Energy Web (EW) et l’opérateur Vodafone. Le Britannique opère déjà un réseau de plus de 100 millions d’appareils connectés dans le monde.
Une production d’énergie décentralisée et identifiée via la blockchain
Ce réseau devrait s’enrichir de nouveaux terminaux IoT du monde de l’énergie. Le partenariat avec Energy Web prévoit d’améliorer l’intégration des infrastructures d’énergie renouvelable et distribuée aux réseaux électriques.
Dans ce cadre, ces actifs de l’énergie (éoliennes, batteries, pompes à chaleur, panneaux solaires…) seront connectés aux réseaux électriques grâce à une connectivité IoT sécurisée et à la blockchain. Chaque appareil de production d’énergie sera ainsi doté d’un identifiant unique.
Les deux partenaires précisent que cette combinaison technologique (IoT et SIM-centric blockchain technology ou SCB) permettra une intégration aux réseaux d’énergie « de manière sûre et efficace. » Le parallèle avec la téléphonie mobile est évident.
En effet les opérateurs identifient de manière sécurisée les téléphones portables par le biais de leurs cartes SIM. Pour Vodafone et EW, il s’agit donc de permettre aux acteurs du réseau énergétique de reconnaître les actifs distribués connectés à cette infrastructure.
La capacité d’identifier et de valider les actifs de production distribuée dans le réseau intelligent est essentielle pour maintenir sa stabilité,” soulignent les deux entreprises.
Erik Brenneis, le directeur de l’IoT de Vodafone ajoute : « Le nombre d’appareils décentralisés de nouvelle génération à faible teneur en carbone augmente, tout comme le besoin de les connecter en toute sécurité, quel que soit leur emplacement. »