Accueil Konami recrute 13 collaborateurs pour le développement de son web3
Actualités NFT, Toute l'actualité

Konami recrute 13 collaborateurs pour le développement de son web3

Rejoignez notre groupe Telegram pour rester au courant des dernières nouvelles crypto en direct.

Le géant japonais du jeu, Digital Entertainment Co. Ltd, basé à Tokyo, vient d’annoncer qu’il proposait 13 nouveaux postes dans le cadre de son expansion dans le web3 et le métavers.

À la recherche de nouveaux talents

Konami va lancer très prochainement un service permettant aux joueurs d’échanger des jetons non fongibles (NFT). Ce, sur une plateforme de distribution basée sur la blockchain. Dans un communiqué de presse, la société japonaise de jeux a ainsi confirmé que 13 postes étaient à pourvoir au sein de son équipe.

Ingénieur système, chef de projet, programmeur, concepteur, directeur de projet, etc. : les postes sont aussi diverses que variées et Konami entend bien élargir son vivier de talents en cryptomonnaies et en NFT. Le recrutement se passe actuellement et les candidats retenus travailleront sur une plateforme unique de distribution d’objets numériques. À noter que la plateforme sera conforme aux directives japonaises encadrant les jeux blockchain. Rappelons que le géant japonais s’est mis pour mission de développer le web 3, notamment le métavers, ainsi qu’une nouvelle marketplace NFT.

L’investissement en crypto-monnaies est proposé par eToro (Europe) Ltd en tant que PSAN, enregistré auprès de l’AMF. Les crypto-monnaies sont très volatiles. Pas de protection des consommateurs.

cryptonaute twitter

De grands développements à venir

Notons que Konami n’est pas le premier à s’intéresser au web3 et à proposer ces derniers des postes à pourvoir dans le secteur. Plusieurs grands fabricants de jeux japonais ont en effet choisi de s’intéresser à la technologie web3 et de l’intégrer à leurs jeux et leur propriété intellectuelle. Le 13 octobre dernier, le géant japonais a ainsi annoncé officiellement sur ses réseaux sociaux qu’il recrutait de nouveaux talents. Ce, pour la construction de systèmes ainsi que pour le développement de services en rapport avec les futures plateformes métavers et le web3.

En parallèle, la société a déclaré qu’elle menait aussi des activités de recherche et de développement. Ce, dans l’objectif d’intégrer les dernières technologies du web3 dans ses jeux et ses contenus. Elle a également confirmé qu’elle prévoyait de développer une plateforme d’échange NFT. Cela permettrait ainsi aux joueurs d’échanger en toute simplicité leurs actifs numériques en jeu.

Un choix entrainant la polémique

Au fil des années, Konami s’est fait connaître des joueurs traditionnels pour avoir édité des franchises célèbres. On citera notamment le fameux jeu Metal Gear Solid, mais aussi Castlevania, Dance Dance Revolution ou encore Frogger. Il a ensuite étendu ses services au monde du e-gaming et des actifs non fongibles.

Le géant japonais a notamment lancé, en janvier dernier, une collection de NFT pour célébrer l’anniversaire de sa franchise Castlevania. La collection s’est écoulée en un temps record, la renforçant dans son objectif de développer une offre plus complète, d’où le recrutement actuel.

Cependant, les initiatives majeures de Konami comme pour la plupart des certaines sociétés de jeux traditionnels qui ont choisi d’intégrer le marché des NFT, ne sont pas du goût de tout le monde.  En effet, en début d’année, de nombreux amateurs de jeux traditionnels ont exprimé leur désapprobation contre ces changements.

Les critiques fusent de partout

Selon les joueurs traditionnels, à trop s’engager dans le développement des NFT, les développeurs risquent de négliger le développement des jeux vidéo traditionnels. En effet, ils savent qu’en s’engageant dans l’expansion de son web 3, Konami ne pourrait pas être sur tous les fronts.

La plateforme Quartz, filiale d’Ubisoft, est un bel exemple. Elle s’est en effet attirée les foudres des gamers en début d’année. Yves Guillemot, PDG d’Ubisoft, est notamment revenu sur le sujet le mois dernier. Il a par ailleurs affirmé que l’engouement de la société est encore là, mais qu’elle était en « mode recherche », et ce, depuis le début de l’année.

Pour certains joueurs, son incursion dans l’espace NFT, comme pour les autres développeurs de son acabit, n’est rien d’autre qu’un moyen de s’enrichir.  Pour d’autres, cela va à contresens des préoccupations environnementales. Il semblerait en effet que le processus d’extraction par preuve de travail utilisé pour frapper les NFT ne soit pas respectueux de l’environnement. Il convient cependant de rappeler que depuis que le réseau Ethereum est passé à la preuve d’enjeu, ces inquiétudes peuvent être écartées. Du moins, en partie.

Le Japon va investir dans les NFT et le métavers

Rappelons que les ventes de NFT ont enregistré une forte baisse. Cela a coïncidé avec le marché baissier des cryptomonnaies. Rien que sur Opensea, les ventes ont chuté de plus de 99 % ces derniers mois. Ce, par rapport à leur niveau record de 400 millions noté au début d’année.

Lors d’un discours de politique générale au début du mois, le Premier ministre Fumio Kishida a par ailleurs annoncé que le Japon allait investir davantage dans les NFT et le métavers. De quoi doper l’enthousiasme des sociétés de jeux e-gaming. Pour Konami dont la capitalisation boursière s’élève à environ 6,3 milliards de dollars, c’est une aubaine, il ne lui reste plus qu’à trouver les meilleurs talents pour l’accompagner dans cette aventure. Notons que le cours de l’action de Konami Group Corporation a gagné 4,38 % ces derniers jours.  Et cela devrait augmenter d’autant plus après le développement de son web3.


Sur le même sujet : Les jeux NFTs ne font qu’effleurer la surface des possibilités selon Yat Siu d’Animoca

Rejoignez notre groupe Telegram pour rester au courant des dernières nouvelles crypto en direct.
Ajoutez Cryptonaute à vos flux Google Actualités

Romaric Saint Aubert Crypto-journaliste

Romaric Saint Aubert Crypto-journaliste

Biographie

Romaric est journaliste pour Cryptonaute. Après un passage en faculté de lettres modernes, il s’oriente dans un domaine tout à fait différent, tout en gardant l’œil rivé sur les crypto et l’actualité de l’époque. Il investit alors dans son premier actif numérique : le bitcoin (BTC).

Majoritairement intéressé par Bitcoin, il s’est diversifié plus tard en se penchant également sur le web3, les NFT, les crypto-monnaies et la FinTech. Investisseur aguerri, il est capable d'orienter son entourage et ses lecteurs. Son expérience au sein de l’écosystème crypto et sur la blockchain lui permettent de proposer une actualité précise et experte à ses lecteurs, tout en gardant un recul et une objectivité indispensable à son activité.

Romaric se rend régulièrement en conférence ou à divers événements crypto dans toute l'Europe, notamment aux conférences Bitcoin, au Zebu Live ou aux événements relatifs à la blockchain. Fasciné par ce secteur en plein développement, il aime découvrir de nouveaux projets, apprécie l’innovation, et se laisse porter par son enthousiasme et sa curiosité.

Expertise

  • Bitcoin
  • Cybersécurité
  • Régulation cryptos

Accomplissements

  • Révélé un cas rare de cyberfraude
  • Rencontre avec de nombreux innovateurs de l’industrie
  • Participe à la création d’une équipe dédiée de journalistes

Publications

Éducation

  • Université Polytechnique des Hauts-de-France

Autres

  • Carte de presse FIJ n°1385
  • Journaliste indépendant

Suivez Romaric sur Twitter | LinkedIn

Recevez toute l'actualité crypto en direct sur Telegram
Rejoignez notre groupe Telegram