La Banque européenne d’investissement (BEI) émet une obligation de 85 millions d’euros sur la blockchain
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La Banque européenne d’investissement (BEI) émet une obligation de 85 millions d’euros sur la blockchain

Antoine Marin Rédacteur Author expertise
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Cette obligation a pour but de sensibiliser à la protection de l’environnement. Elle incitera les opérateurs de nœuds à réduire l’empreinte énergétique de leurs infrastructures.

Un taux de 3,6% pendant deux ans

La blockchain pour protéger l’environnement ! La Banque Européenne d’Investissement vient d’émettre une nouvelle obligation numérique sur la blockchain. Cette obligation est libellé en couronne suédoises. L’obligation d’un milliard de couronnes devrait offrir un taux fixe de 3,638 % sur deux ans aux investisseurs institutionnels.

Cette obligation a pour mission de sensibiliser au respect du climat. Elle est également présentée comme la première obligation basée sur la blockchain à être enregistrée sur la liste officielle des valeurs mobilières de la Bourse de Luxembourg et affichée sur le Luxembourg Green Exchange.

Pour lancer cette obligation, la BEI utilise So|bond, sa plateforme d’obligations numériques basée sur la blockchain.  En effet, cette plateforme permet l’émission, la négociation et le règlement d’obligations numériques en utilisant des incitations pro-environnementales pour les opérateurs de nœuds.

A noter qu’une première émission d’obligations avait deja eu lieu en 2021 sur Ethereum.

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Comment inciter à réduire son empreinte écologique ?

Le protocole “Proof of Climate awaReness” de So|bond incite les nœuds à réduire l’impact environnemental de leur infrastructure. Ainsi, les nœuds sont rémunérés en fonction d’une formule liée à leur impact sur le climat, les notes d’impact les plus faibles donnant lieu à des récompenses plus élevées. Une manière de pousser à l’amélioration continue de l’infrastructure blockchain en faveur du climat.

C’est le fournisseur informatique français Finaxys qui développe ce protocole. Skandinaviska Enskilda Banken (SEB) et le Crédit Agricole gèrent conjointement le projet So|bond.

La BEI se félicite de cette avancée

Le vice-président de la BEI, Ricardo Mourinho Felix, croit fermement en cette méthode pour faire progresser l’empreinte environnementale de la blockchain. Ainsi, il déclare :

Cette obligation climatiquement responsable fonctionnera sur une plateforme conçue pour minimiser l’empreinte environnementale de l’infrastructure informatique.

Ben Powell, responsable chez SEB, ajoute que l’adoption de la technologie blockchain a été “freinée” par la perception d’une consommation d’énergie élevée ces dernières années.

So|bond a pour ambition de réduire l’impact environnemental de l’infrastructure financière en utilisant une technologie généralement été critiquée pour son empreinte carbone :

La plateforme que nous avons construite vise à résoudre ce problème en introduisant une divulgation de l’empreinte environnementale des opérateurs du réseau.

Ainsi, la BEI cherche comme le secteur privé à démontrer les progrès réalisés par la blockchain du point de vue environnemental. Récemment, des réseaux comme Polygon ou encore Tezos ont séduits de grandes entreprises grâce à leur faible empreinte carbone.


Source : CoinTelegraph


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Antoine Marin Rédacteur

Antoine Marin Rédacteur

Titulaire d’une licence en communication et d’un master en communication publique et politique, Antoine a toujours été sensible aux sujets en lien avec les nouvelles technologies et l’innovation.

Antoine a d’abord été chef de projets dans différences agences de communication/marketing en Suisse et en France. Ces expériences lui ont permis de renforcer ses compétences en gestion de projet ou encore en communication éditoriale.

Passionné d’écriture, c’est logiquement qu’il s’est tourné vers la rédaction web. Une manière d’allier ses compétences avec ses centres d’intérêts. Il rédige depuis plusieurs années principalement dans le secteur des nouvelles technologies ( blockchain, intelligence artificielle etc.), du commerce en ligne et de la finance.

Intrigué par les promesses de cette technologie d’avenir, Antoine s’intéresse à la blockchain et aux crypto-monnaies depuis 2019. Au départ simple hobby, ce sujet est rapidement devenu un sujet d’étude à part entière.

Dans le même temps, il réalise ses premiers investissements (prudents) dans le domaine.

Depuis, il renforce ses compétences par une veille assidue et différentes formations pour comprendre au mieux cette technologie parfois complexe, son intérêt mais aussi ses limites. Antoine est formé au référencement naturel, aux différentes techniques rédactionnelles ou encore au copywriting.

Antoine s’intéresse particulièrement au fonctionnement technologique de la blockchain mais également à la dimension économique de ces dernières et à leurs nombreux cas d’usages dans l’économie réelle (immobilier, logistique, commerce, divertissement etc.). La finance décentralisée et la régulation de ce domaine sont également des sujets qu’il affectionne. Il s’intéresse également aux mouvements des cours et à l’analyse technique.

Antoine s’intéresse également à l’économie, aux marchés traditionnels et aux finances personnelles. Il écrit également sur ces thématiques pour différentes entreprises et médias depuis plusieurs années.

Passionné de sports depuis son plus jeune âge, il suit de manière assidue la NBA mais aussi le foot européen. C’est également un grand amateur de pâtisserie et un féru de café de spécialité. Une tasse de café est souvent le remède idéal aux tempêtes que traverse régulièrement le marché crypto !

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