La semaine dernière, le Club Saint-Alex réunissait ses membres à l’Hôtel Napoléon, sur les Champs Élysées. Les convives ont pu se réunir, une fois de plus, dans un lieu d’exception et discuter de l’avenir du Web3 en France.
Le Web3 français au cœur d’un lieu historique de Paris
Le 25 juin dernier, à 19h30, l’hôtel Napoléon, situé à quelques pas de l’Arc de Triomphe, se remplit doucement. Dans la salle de réception de ce lieu empreint de charme et d’histoire, les « Alexiens » et les « Alexiennes », ainsi nommés par Fabrizio Delage, se retrouvent.
Au siècle dernier, Salvador Dali, Miles Davis ou encore Ella Fitzgerald, franchissaient les portes du bâtiment avant nous. Ce soir, Alexandra Salomatin, présidente du Club Saint-Alex, prend la parole et souhaite la bienvenue à toutes et à tous.
Les thématiques qui seront abordées sont diverses. Actualité économique, progrès des crypto dans la finance française et FinTech sont autant de sujets qui vont animer les débats autour des tables.
L’atmosphère est détendue et le charme du lieu est efficace, à chaque table, disposées comme autant d’îlots qui rassemblent et réunissent autour d’une seule et même passion : le Web3.
Un monde « hautement numérique » qui donne sa place aux cryptos
La soirée commence autour d’un moment proposé par Bulles de Ruche. Autour d’un verre, les mains se serrent, les projets se déroulent, les nouveaux membres affluent.
Il s’agit d’un choix important pour Fabrizio Delage. Il rappelle que l’apiculture est « un sujet cher à [son] cœur » et qu’il souhaite, au travers de ce partenariat, rappeler son engagement dans la protection des producteurs français.
Ivan de Lastours, head of blockchain à Bpifrance, partenaire de l’évènement, était présent. Son expérience et ses remarques sur la situation actuelle des marchés ont permis de donner lieu à de nombreux débats, tous aussi riches les uns que les autres, parmi les personnes présentes. Pour lui, les crypto-monnaies progressent indéniablement :
« La cryptomonnaie, en finance, est encore toute petite. Toutefois, la bonne nouvelle, c’est qu’elle a la place pour grandir », déclare-t-il.
Le rôle des États-Unis sur le marché crypto Européen
Cependant, les interrogations montent autour d’une autre question : quid des marchés FinTech et Web3 français et européens, pris entre MiCA et une politique potentiellement pro-crypto aux États-Unis ?
Pour Ivan de Lastours, les fonds américains ont « un véritable intérêt dans les entreprises crypto en Europe ». En effet, les fonds injectés sur le marché proviennent très souvent de l’étranger, et plus précisément, des États-Unis.
Dans un monde dans lequel l’Amérique est reconnue comme innovante, l’Europe se positionne encore comme un concurrent remarquable, notamment en raison de sa régulation.
Cette régulation, à l’unanimité, est une bonne chose pour l’Europe et pour les entreprises françaises. Comme l’affirmait André Dibé, il y a peu, et comme il l’a réitéré ce soir-là, savoir se conformer aux régulations européennes garanti une portabilité à l’étranger.
Une franche réussite
Les discussions vont bon train à l’hôtel Napoléon. Alexandra et Fabrizio se félicitent : le networking est à son summum. Les convives se lèvent de leurs fauteuils, changent de table, échangent leurs coordonnées, et repartent de la soirée, souriants et satisfaits.
Le Club Saint-Alex continue de s’agrandir et se positionne maintenant comme une véritable référence en la matière.
Si le tout Paris compte plusieurs centaines de clubs d’investisseurs Web3, celui-ci parvient à innover en proposant une formule unique, focalisée sur l’intimité, le prestige et le raffinement nécessaire à une approche, en toute simplicité, d’un Web3 en pleine essor dans l’hexagone.
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Romaric Saint Aubert
Crypto-journaliste
