Telos semble se positionner avec force sur le marché en France grâce à une stratégie bien précise. En plus d’avoir nommé Jérôme de Tychey au poste de conseiller exécutif, l’entreprise s’est également avancée dans un partenariat avec l’incubateur Atka.
Jérôme de Tychey, premier membre du comité des conseillers exécutifs de Telos en France
Jérôme de Tychey n’est autre que le président actuel d’Ethereum France, et le PDG de la plateforme de développement Web3 Cometh. Nommé au poste de conseiller exécutif de Telos, l’homme aux multiples casquettes fournira des conseils, des ressources et un soutien écosystémique au projet afin d’accroître son développement.
Jérôme de Tychey était également responsable mondial de la réussite client pour Ledger et directeur chez Consensys France. Pour l’heure, il est aussi professeur associé au Conservatoire national des arts et métiers.
« Devenir le premier membre du comité de conseillers exécutifs de Telos a été une décision très facile pour moi une fois que j’ai compris la profondeur de ce que l’équipe a construit et continue de développer », a déclaré de Tychey à propos de la nomination. « J’ai hâte de jouer un rôle dans le voyage de Telos, qui s’impose à juste titre comme l’une des blockchains les plus innovantes de l’espace. Le travail en cours sur les preuves Zero Knowledge est particulièrement passionnant et a un rôle énorme à jouer dans la rencontre de WebAssembly et de la machine virtuelle Ethereum. »
Un partenariat stratégique avec Atka, l’incubateur Web3 made in France
L’expansion de Telos en France ne s’arrête pas là. Le 11 mars, la plateforme annonçait un partenariat fort avec Atka, l’incubateur Web3. L’objectif sera d’aider Telos à étendre sa stratégie en France, mais aussi en Europe. Lancé en 2018, Atka a accueilli de nombreux pionniers, à l’instar de Mangrove, PlayMakers ou encore Morpho.
Ce partenariat stratégique permettra à Telos de continuer à s’appuyer sur un cycle de croissance récent particulièrement productif. Par ailleurs, en plus de plusieurs embauchés clés, l’entreprise a continué d’intégrer de nouveaux partenaires développeurs à son écosystème. Aujourd’hui, celui-ci propose plus de 100 dApps et a dépassé les 100 millions de dollars de TVL.
« Il est temps de faire passer Telos au niveau supérieur en consolidant son rôle en tant que l’un des réseaux les plus solides et les plus performants de la planète », a déclaré le directeur exécutif John Lilic. « Un partenariat avec Atka peut nous aider à améliorer considérablement notre écosystème tout en élargissant la notoriété de Telos dans les communautés de vente au détail et d’investissement à travers l’Europe. »
Aujourd’hui la France, demain l’Europe
Force est de constater que la stratégie d’expansion tournée vers la France de Telos ne vise pas que Paris. À termes, la blockchain compte bien continuer son avancée vers de nouveaux territoires Européens. L’arrivée, dans quelques mois, de MiCA, devrait d’ailleurs s’articuler comme un moment « décisif ». C’est en tout cas l’opinion de Jérôme de Tychey :
« Juin 2024 sera un moment décisif pour les entités non enregistrées en Europe et hors d’Europe. La réglementation est très stricte, car elle impose la non-sollicitation de la part de toute entreprise qui pourrait tomber sous le coup de la réglementation si elle ne s’enregistre pas au moins. Les régulateurs de la plupart des pays de l’UE ne sont pas prêts à accepter le pré-enregistrement. Je m’attends à ce que la plupart des entreprises qui desservent l’UE depuis l’étranger suspendent leurs opérations si elles ne se préparent pas à l’avance. »
Concernant l’expansion de Telos à l’échelle Européenne, celle-ci se révèle être une véritable évidence, mais aussi une décision judicieuse pour le français :
« L’Europe a donné naissance à de nombreux, sinon à la plupart, des contributeurs à la technologie peer-to-peer et à ses communautés. Du point de vue d’Ethereum, par exemple, il existe une énorme concentration de développeurs principaux provenant de pays européens. L’expansion de Telos en Europe est une décision judicieuse et stratégique. Le vivier de talents est énorme, la philosophie de décentralisation est élevée et les coûts d’ingénierie sont raisonnables par rapport à ceux des États-Unis. »
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Romaric Saint Aubert
Journaliste
