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Voici une solution d’investissement self-custody, française, régulée et unique au monde

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Kamea Labs est une solution d’investissement en self-custody un peu particulière. Avec un modèle unique au monde, la société propose toute une gamme de produit d’investissement aussi bien dans le Web2 que dans le Web3. André Dibé, co-fondateur de Kamea Labs, a bien voulu nous présenter ce projet unique en son genre.

« Rendre n’importe quelle opération de financement aussi simple qu’une ICO »

kamea labs

Tout commence en 2019, lors de la grande mode des ICO dans le monde des crypto-monnaies. La solution est parfaite pour les investisseurs. Pour la première fois dans l’histoire, n’importe qui peut entrer sans avoir besoin d’être riche, et s’octroyer une opportunité d’investissement jusqu’alors inégalée.

En parallèle, le modèle custodial ne paraît pas judicieux pour faire entrer des investisseurs particuliers, en raison du grand nombre d’intermédiaires – et donc de frais – engendrés.

L’investissement, il faut bien l’avouer, n’est pas toujours accessible facilement aux investisseurs particuliers. C’est en partant de ces constats que lui vient alors l’idée de « rendre aussi simple qu’un ICO n‘importe quelle opération de financement ».

« Fin 2021, je commence à parler de mon idée de rendre aussi simple qu’une ICO n’importe quelle opération de financement dans l’écosystème de la blockchain en France. Je rencontre alors deux personnes qui sont mes co-fondateurs : Andréa Vistoli, qui a un background très Blockchain rienté Polkadot. Il est autodidacte depuis 2016, et est proche des CEO des projets sur Polkadot ; et Sébastien Choukroun, qui est mon chef des risques et de la compliance, qui est un ancien de chez PwC », explique-t-il.

Ensemble, ils cherchent alors un moyen de faire entrer tout le monde, simplement, dans des opérations, qu’elles soient crypto ou pas.

« Pourquoi les particuliers n’ont pas accès aux stratégies, à n’importe quelle stratégie de marchés dits « privés » ? Parce que pour on-boarder dans ces systèmes-là, entre quelqu’un qui va mettre 200,000,00€ et quelqu’un qui va mettre 1,000€, c’est la même chose. Ça coûte très cher, c’est très complexe, et c’est long. On va alors mettre des tickets d’entrée minimum d’une certaine taille, ce qui rend tout le marché inaccessible. »

kamea labs

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Kamea Labs, la banque privée des investisseurs particuliers

En 2022, le trio décide donc de se défaire du modèle custodial et de faire en sorte que tout le monde ait un wallet en utilisant la blockchain publique décentralisée. Kamea Labs crée alors tout un tas de protocoles permettant de sécuriser les clés et de s’assurer de la gestion des délégations.

« Chez nous, c’est ce que nous appelons le moteur de proxy. C’est un moteur qui permet à ma clé, en tant que gestionnaire, de signer sur votre wallet alors que je n’ai pas votre clé. C’est avec ça que nous sommes allés voir l’AMF pour être enregistrés PSAN », explique André Dibé.

Le modèle de Kamea Labs devient alors intégralement Self-Custodial :

« Il n’y a plus de mise en commun de fonds et on se dit que dans un monde où tout est self-custodial et tout est tokenisé, avec les bons agréments, il est possible de proposer de bonnes opportunités d’investissement aux particuliers en contournant toutes les complexités.  Aujourd’hui, chez nous, ça nous coûte 5€ d’on-boarder un investisseur. Nous fondons la société en avril 2022 avec ce modèle en tête et commençons tout de suite à travailler notre PSAN. »

La société finira par obtenir son PSAN en 2023, soit 6 mois après le dépôt de dossier. Aujourd’hui, Kamea Labs propose ce que son co-fondateur appelle « la banque privée des investisseurs particuliers. »

kamea labs psan

L’investissement en self-custody avec délégation sécurisée

Grâce à ce modèle, Kamea Labs proposera à ses clients un compte d’investissement simple sur lequel il sera possible de déposer des cryptos ou de l’argent fiat. Selon le mode d’approvisionnement choisi, la plateforme s’adaptera et proposera un wallet. Dans le cas de l’approvisionnement en fiat, un IBAN virtuel sera généré.

Outre la possibilité de profiter d’une large gamme d’investissement, les utilisateurs pourront également opter pour une mise en gestion de leurs actifs par un asset manager. Le procédé continuera dans le sens de la self-custody via le moteur de proxy de Kamea Labs :

« In fine, les utilisateurs peuvent même mettre leur wallet sous gestion par un asset manager. Ils ont une délégation pour contrôler le wallet et ils co-investissent partout où ils vont investir. Cela permet de proposer un spectre d’opportunités assez énorme, que ça soit des opportunités directes, auprès de communautés d’investisseurs ou directement sous gestion d’asset managers professionnels. Le tout, bien sûr, avec une blockchain invisible à l’utilisateur. »

Côté utilisation, André Dibé croit en une démocratisation de la blockchain uniquement si celle-ci propose une UX simple et si elle est régulée de manière efficace. L’identification sur la plateforme, qui sera proposée prochainement, se fera donc via une simple adresse e-mail et un mot de passe.

« Nous prenons en charge la partie régulation. Sur la partie invisibilisation, après la connexion avec l’email et le mot de passe, l’investisseur va débloquer, après son KYC, tout un tas de wallets self custodial pour lesquelles on aura sécurisé leur clé avec nos protocoles. Par la suite, l’utilisateur est libre d’investir sur ce que bon lui semble. »

Vers une expansion mondiale

L’avantage de Kamea Labs, c’est tout simplement son positionnement sur le marché et son identité juridique. La société est effectivement, à ce jour, la seule au monde à proposer un service 100% self custodial qui soit enregistré PSAN.

Les fondateurs voient juste. MiCA est basé sur le PSAN Français. On retient donc une réglementation très dure qui fait figure d’autorité un peu partout dans le monde. À terme, cela représente une opportunité très intéressante en Europe, mais aussi à l’international, comme l’explique André Dibé :

« C’est en France où les régulations sont les plus strictes, et c’est la France qui influence l’Europe sur ses propres régulations (ndlr, MiCA est basé sur le PSAN Français). En étant régulés en Europe, on respecte déjà, la plupart du temps, les cadres réglementaires d’autres régions du monde. […] L’objectif, c’est qu’en 2025 nous soyons dans la procédure d’internationalisation. Dès lors que nous seront régulés MiCA, nous serons passeportables partout en Europe. Puisque nous serons parmi les seuls à être décentralisés, et donc, compatibles avec des ICO, il est évident que nous devons nous étendre vers le reste de l’Europe. Nous étudions également le cas de la Suisse, de l’Angleterre, de Dubaï, de Singapour, et de la Thaïlande, qui proposent un cadre juridique propice aux cryptos. »

En termes de chiffres, Kamea Labs a déjà géré 3.5 millions de dollars et environ 1,500 investisseurs. D’autres opérations de grande ampleur sont déjà prévues par la start-up française. La société espère que, d’ici 5 ans, l’application Kamea Labs sera dans toutes les poches et remplacera l’épargne traditionnelle.


Sources : Kamea Labs


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Romaric Saint Aubert Crypto-journaliste

Romaric Saint Aubert Crypto-journaliste

Biographie

Romaric est journaliste pour Cryptonaute. Après un passage en faculté de lettres modernes, il s’oriente dans un domaine tout à fait différent, tout en gardant l’œil rivé sur les crypto et l’actualité de l’époque. Il investit alors dans son premier actif numérique : le bitcoin (BTC).

Majoritairement intéressé par Bitcoin, il s’est diversifié plus tard en se penchant également sur le web3, les NFT, les crypto-monnaies et la FinTech. Investisseur aguerri, il est capable d'orienter son entourage et ses lecteurs. Son expérience au sein de l’écosystème crypto et sur la blockchain lui permettent de proposer une actualité précise et experte à ses lecteurs, tout en gardant un recul et une objectivité indispensable à son activité.

Romaric se rend régulièrement en conférence ou à divers événements crypto dans toute l'Europe, notamment aux conférences Bitcoin, au Zebu Live ou aux événements relatifs à la blockchain. Fasciné par ce secteur en plein développement, il aime découvrir de nouveaux projets, apprécie l’innovation, et se laisse porter par son enthousiasme et sa curiosité.

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