Les Émirats Arabes Unis souhaitent réduire leur émission de carbone de 40% d’ici l’horizon 2030, un objectif qu’ils souhaitent atteindre grâce à un système de crédits carbone basé sur la blockchain Venom.
Des crédits carbone à l’échelle gouvernementale grâce à Venom
La décision a été prise par le ministère du changement climatique et de l’environnement des Émirats Arabes Unis. Il est question de développer un système de crédits carbone grâce à un partenariat avec Industrial Innovation Group, mais surtout avec la Venom Foundation.
Ce n’est pas la première fois qu’un pays a recours à la technologie de la blockchain afin de tracer les crédits carbone. Grâce à la nature même de la technologie de la blockchain, les crédits carbones peuvent être échangés en toute sécurité, et en toute transparence sur les places d’échange spécialisées.
Ainsi, les Émirats Arabes Unis ont également la possibilité de prendre part au marché en question. Pour rappel, les possesseurs de crédits carbones ont la possibilité de dépenser ces crédits afin d’obtenir le droit de rejeter plus de carbone sur l’année, ou les vendre à d’autres entreprises qui souhaitent compenser leurs propres émissions.
Objectif 40% d’ici 2030 grâce aux crédits carbone sur Venom
Les détails de la stratégie climatique des Émirats Arabes Unis ont récemment été publiés. Au sein du document, on y apprend que l’objectif du pays est d’atteindre la neutralité carbone d’ici l’horizon 2050. À échelle locale, la ministre du changement climatique, Mariam Al Mheiri, a déclaré le partenariat avec Venom dans le cadre d’un système de crédits carbone :
« Les Émirats Arabes Unis croient en leur capacité à faire une différence dans ce domaine et se sont engagés, par le biais de la 3ème mise à jour de leurs contributions, à réduire leurs émissions de 40M par rapport à un scénario de statu quo, soit une augmentation de 9% par rapport à leur engagement précédent. »
Chaque émirat a ainsi dévoilé son propre programme local afin de respecter les engagements du gouvernement afin de parvenir à un « Zéro net » d’ici 2050. D’ici là, les crédits carbones de la blockchain Venom devraient déjà permettre de franchir un premier cap d’ici 2030.
Sources : Annonce de la ministre, Document sur ls stratégie climatique du pays
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Romaric Saint Aubert
Crypto-journaliste
