Selon le média Bloomberg, Phoenix Industry envisage une introduction en bourse aux Émirats arabes Unis dans les prochains mois. L’information est à prendre avec des pincettes car elle n’est pas encore officielle mais repose sur une crédibilité certaine de l’acteur dans la région.
Phoenix, l’ambition de la plus grande ferme minière du monde
Phoenix se donne les moyens de ses ambitions en ouvrant il y a de cela quelques mois une ferme minière cryptographique de près de 2 milliards de dollars sur le sol des Émirats arabes unis. Cette ferme devrait ainsi devenir le plus grand site du monde lorsque la construction sera terminée.
La société a pour projet d’ouvrir d’autres sites afin d’élargir leur écosystème dans d’autres régions des Émirats arabes unis, cela en partenariat avec le fournisseur de technologie Bitmain. Ce dernier est lui aussi un pionnier dans son domaine puisqu’il utilise une technologie de refroidisseurs d’eau par évaporation, une technologie unique au monde.
Cette ambition le fondateur de Phoenix Technology, Bijan Ali Zadeh Fard, ne s’en cache pas :
“Nous travaillons à avoir 7 % du taux total de hachage Bitcoin à l’échelle mondiale à partir des Émirats arabes unis, et plus tard 25 % du taux de hachage Bitcoin à l’échelle mondiale à partir de la région MENA”.
Fard est une fervent maximaliste qui se donne les moyens de réussir, avec toujours une longueur d’avance et un oeil sur l’avenir :
“Nous pensons que la seule façon de développer l’écosystème blockchain est d’avoir une communauté éduquée qui investit judicieusement. Notre prochain arrêt est Singapour”.
Aujourd’hui, la société exploite plus de 700 mégawatts aux États-Unis, au Canada, en Europe et au Moyen-Orient, ce qui fait d’elle un des plus gros mastodonte de l’industrie.
Les Émirats arabes unis, hub de l’industrie cryptographique
Les Émirats arabes unis et en particulier Dubaï, cherchent à se positionner comme acteur de choix dans l’industrie de la cryptographie avec des politiques qui se veulent très “crypto-friendly”. Cela leur a d’ailleurs permis d’accueillir des gros acteur comme Binance, OKX et Bybit.
Cependant, à l’image de la tendance générale, les Émirats arabes unis commencent petit à petit à renforcer leur surveillance sur l’industrie. L’objectif étant de lutter contre le blanchiment de capitaux et éviter à tous prix les scandales très médiatisés. Ces derniers souhaitent sortir de la “liste grise” du Groupe d’action financière sur les blanchiments de capitaux et améliorer leurs juridictions compétentes en la matière.
L’information n’est pas encore publique, la société n’a donc pas publié de communiqué de presse, mais elle envisage une cotation à Abou Dhabi au courant de cette année selon le média Bloomberg. Les discussions et détails de l’offre sont encore en cours de négociation, le calendrier n’a pas encore été établit.
Source : bloomberg.com
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