Vivek Ramaswamy, candidat à l’élection présidentielle, est pour le développement du Bitcoin et des actifs numérique sur le sol américain. Le millionnaire s’opposera à Donald Trump pour les primaires républicaines. Mais pourquoi Ramaswamy aime autant les crypto-monnaies ?
Vivek Ramaswamy applaudit la victoire juridique de Grayscale
Le candidat républicain Vivek Ramaswamy continue de défendre coute que coute Bitcoin et l’innovation du secteur de la blockchain aux États-Unis. Dans un post sur X (anciennement Twitter), Ramaswamy souligne que la victoire de Grayscale sur la SEC est un moment charnière pour l’avenir des cryptos aux États-Unis.
Pour le candidat, l’arrêt de la Cour offre une voie royale pour que l’innovation du Bitcoin et de la blockchain prospère au niveau national. M. Ramaswamy n’hésite pas à exprimer ses inquiétudes quant au paysage réglementaire actuel, en particulier en ce qui concerne l’excès de pouvoir des agences gouvernementales. En raison de leurs actions, M. Ramaswamy compare ces organismes de réglementation à des gouvernements “fantômes”, et explique que les tribunaux américains doivent devenir les derniers remparts contre ces “comportements voyous”.
The shadow government in D.C. is out of control & the federal courts are our *only* remaining line of defense against the unlawful rogue behaviors of 3-letter government agencies. This decision is strong and clears a path to keep Bitcoin & blockchain innovation in the U.S.… https://t.co/FsykKyQEVG
— Vivek Ramaswamy (@VivekGRamaswamy) August 30, 2023
Pour M. Ramaswamy, le paysage réglementaire aux US a donné lieu à des batailles juridiques inutiles qui auraient pu être largement évitées. Dans son tweet il déclare :
Cette décision est forte et ouvre la voie au maintien du Bitcoin et de l’innovation blockchain aux États-Unis plutôt qu’à l’étranger. Mais cette affaire n’aurait jamais dû être portée devant les tribunaux.
Ramaswamy promet d’annuler la réglementation
M. Ramaswamy explique que s’il était élu, il annulerait toutes les réglementations fédérales qui ne valident pas le test des questions de la Cour suprême dans l’affaire West Virginia contre EPA. L’année dernière, cette décision avait poussé la majorité conservatrice de la Cour à limiter les capacités des régulateurs à réglementer les “questions majeures” (à moins que le Congrès ne leur ait explicitement accordé un tel pouvoir). Cette décision limiterait donc la surveillance du secteur par la SEC, à supposer que la réglementation des crypto-monnaies soit considérée comme une “question majeure”.
Mais la question de savoir si la doctrine s’applique au secteur des crypto-monnaies est actuellement examinée par les tribunaux américains. Alors que plusieurs mémoires d’amicus curiae ont été déposées pour supporter Coinbase, une audience dans l’affaire Terraform Labs a statué que la doctrine ne s’appliquait pas aux cryptos. D’après le document, leurs implications économiques de ces actifs n’étaient pas suffisamment importantes.
M. Ramaswamy est l’un des trois candidats à la présidence encore en lice qui manifeste son soutien au secteur crypto-monnaies, suivis de Robert Kennedy Jr. et Ron DeSantis. Le PDG de Tesla et de X, Elon Musk, a récemment fait l’éloge de Ramaswamy pour son acceptation de Bitcoin et son plaidoyer en faveur de l’écosystème. Musk a ajouté qu’il était un “candidat très prometteur” pour les présidentielles. À la fin mai, Ramaswamy a commencé à accepter les dons en Bitcoins pour sa campagne.
Source : Bscnews, Decrypt, Cointelegraph
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