Bybit, la plateforme de trading de crypto-monnaies, célèbre ses 30 millions d’utilisateurs enregistrés. En parallèle, l’exchange fait face à des accusations d’insolvabilité après s’être fait épingler par l’Autorité de régulation des Marchés Financiers.
La plateforme atteint les 30 millions d’utilisateurs enregistrés
Bybit vient de franchir le cap des 30 millions d’utilisateurs inscrits sur sa plateforme. Alors que la part de marché de Bybit dans le trading au comptant est passé de 2% 2023 à 9.3% en 2024, la plateforme s’établit fermement et durablement dans l’écosystème.
Selon un communiqué de Bybit, c’est l’engagement envers la sécurité et la confiance des utilisateurs qui lui aura permis d’afficher une croissance aussi importante. L’exchange rappelle également que son bilan de sécurité est parfait et qu’aucune panne majeure ni hacking ne sont à déplorer depuis sa création, en 2018.
« Atteindre 30 millions d’utilisateurs enregistrés est une réussite qui rend humble, et cela ne serait pas possible sans le soutien indéfectible de notre dynamique communauté mondiale de cryptographie », a déclaré Ben Zhou, co-fondateur et PDG de Bybit. « Nous sommes extrêmement reconnaissants de leur confiance et restons déterminés à fournir des services fiables et de premier ordre, adaptés aux besoins locaux. Bybit collabore activement avec les régulateurs du monde entier pour garantir la conformité et l’innovation responsable. »
Des rumeurs d’insolvabilité
En guise de contraste, Bybit doit maintenant faire face à des rumeurs d’insolvabilité. Justifiées ou pas, ces rumeurs semblent être apparues à la suite d’un communiqué de presse de l’AMF. Dans ce dernier, le régulateur rappelait aux investisseurs que Bybit n’était pas enregistré en France. À ce titre, l’AMF se réserve le droit de demander la fermeture du site.
Ce n’est pas la première fois que l’AMF effectue un rappel à l’ordre et une mise en garde concernant une plateforme crypto. Il y a quelques semaines, c’était Bitget qui se faisait épingler par l’AMF pour des faits similaires. Dans le cas de Bitget, aucune rumeur d’insolvabilité n’avait pourtant émergé.
Pour l’heure, l’autorité recommande aux investisseurs de rester sur leurs gardes. La question se pose néanmoins sur la réalité du marché. L’AMF se veut-elle « too much », ou s’agit-il réellement d’une mise en garde fondée sur des éléments concrets ? Quoi qu’il en soit, pour l’heure, rien ne semble indiquer que Bybit ne soit pas solvable.
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Romaric Saint Aubert
Crypto-journaliste
