La Banque de France fait des tests pour les paiements transfrontaliers avec des CBDC
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La Banque de France fait des tests pour les paiements transfrontaliers avec des CBDC

Antoine Marin Rédacteur Author expertise
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La Banque de France mène plusieurs expériences pour tester les monnaies numériques de la banque centrale émises directement sur DLT.

Une CBDC de gros !

La Banque de France poursuit ses tests en matière de CBDC. La Banque centrale française a déterminé que sa monnaie numérique de banque centrale de gros (wCBDC) améliorerait les paiements transfrontaliers, la finalité du règlement et la sécurité pour une vaste gamme d’actifs financiers.

L’établissement a déclaré vendredi avoir mené de nombreux tests en utilisant des technologies au cœur de l’industrie crypto :

À travers ces expérimentations, la Banque de France démontre la faisabilité opérationnelle et la mise en œuvre pratique des trois modèles qu’elle a conceptualisés pour l’émission de wCBDC directement sur DLT [distributed ledger technology].

La Banque de France annonce que différents types de DLT ont été utilisés pour tester des applications dans la tokenisation d’actifs et l’amélioration des transactions transfrontalières.

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Des tests entamés depuis 2020

La Banque de France a commencé à expérimenter un wCBDC en mars 2020. Elle a mené une deuxième phase d’expérimentation à la mi-2022 et a jusqu’à présent réalisé douze expérimentations, dont une pour régler une obligation d’une valeur de 100 millions d’euros avec le Luxembourg.

D’autres expériences ont eu lieu dont des projets avec l’Autorité monétaire de Singapour, la Banque nationale suisse et le Centre d’innovation de la Banque des règlements internationaux (BRI).

Selon la Banque de France, ces wCBDC sont essentielles pour les actifs financiers non cotés et qui ne peuvent pas être réglés actuellement.

La Banque de France n’est pas la seule

L’autorité monétaire française n’est pas la seule à expérimenter en ce sens. Les banques centrales du monde entier expérimentent activement les CBDC pour améliorer les règlements de gros, le groupe d’autorités monétaires BIS menant de multiples expériences.

L’Inde a entamé des tests similaires, tandis que la Banque centrale européenne devrait commencer en 2024. La Banque Centrale française a déclaré que l’une des prochaines étapes consisterait à soutenir le travail exploratoire de l’Europe.

Parmi les enseignements politiques, la banque centrale française a constaté que l’émission d’une CBDC de gros compléterait une CBDC de détail comme l’euro numérique actuellement en préparation. La Banque rappelle également l’importance du volet écologique dans la conception des CBDC :

Les préoccupations climatiques soulignent la nécessité de développer des solutions à faible consommation d’énergie dans la conception des CBDC de gros.


Source : CoinDesk


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Antoine Marin Rédacteur

Antoine Marin Rédacteur

Titulaire d’une licence en communication et d’un master en communication publique et politique, Antoine a toujours été sensible aux sujets en lien avec les nouvelles technologies et l’innovation.

Antoine a d’abord été chef de projets dans différences agences de communication/marketing en Suisse et en France. Ces expériences lui ont permis de renforcer ses compétences en gestion de projet ou encore en communication éditoriale.

Passionné d’écriture, c’est logiquement qu’il s’est tourné vers la rédaction web. Une manière d’allier ses compétences avec ses centres d’intérêts. Il rédige depuis plusieurs années principalement dans le secteur des nouvelles technologies ( blockchain, intelligence artificielle etc.), du commerce en ligne et de la finance.

Intrigué par les promesses de cette technologie d’avenir, Antoine s’intéresse à la blockchain et aux crypto-monnaies depuis 2019. Au départ simple hobby, ce sujet est rapidement devenu un sujet d’étude à part entière.

Dans le même temps, il réalise ses premiers investissements (prudents) dans le domaine.

Depuis, il renforce ses compétences par une veille assidue et différentes formations pour comprendre au mieux cette technologie parfois complexe, son intérêt mais aussi ses limites. Antoine est formé au référencement naturel, aux différentes techniques rédactionnelles ou encore au copywriting.

Antoine s’intéresse particulièrement au fonctionnement technologique de la blockchain mais également à la dimension économique de ces dernières et à leurs nombreux cas d’usages dans l’économie réelle (immobilier, logistique, commerce, divertissement etc.). La finance décentralisée et la régulation de ce domaine sont également des sujets qu’il affectionne. Il s’intéresse également aux mouvements des cours et à l’analyse technique.

Antoine s’intéresse également à l’économie, aux marchés traditionnels et aux finances personnelles. Il écrit également sur ces thématiques pour différentes entreprises et médias depuis plusieurs années.

Passionné de sports depuis son plus jeune âge, il suit de manière assidue la NBA mais aussi le foot européen. C’est également un grand amateur de pâtisserie et un féru de café de spécialité. Une tasse de café est souvent le remède idéal aux tempêtes que traverse régulièrement le marché crypto !

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