L’association Bureau de Change pointe du doigt Binance et souhaite imposer une interdiction à la plateforme. Selon eux, Binance se serait de plus en plus imposée comme point central pour les investisseurs, les traders et le marché parallèle.
Bureau de change souhaite une interdiction pour Binance au Nigéria
Alors que Binance doit déjà faire face à de nombreuses impasses réglementaires, la plateforme s’est vue pointée du doigt au Nigéria par l’Association des opérateurs de bureau de change du Nigéria (ABCON). Le groupe souhaite interdire les activités de Binance dans le pays.
ABCON est un organisme national agréé par la banque centrale. Celui-ci est notamment chargé de protéger les bureaux de change dans tout le pays. Ainsi, et selon sa mission, l’association a récemment demandé à la Banque Fédérale de bannir les opérations de Binance.
Le président de Bureaux de Change, Alhaji Aminu Gwadabe, a souligné lors d’une conférence de presse à Lagos, que Binance s’était « de plus en plus imposé comme un point central pour la fenêtre des investisseurs et des exportateurs ainsi que pour le marché parallèle ».
Binance a effectivement enregistré une liquidité importante, soit plus de 1.2M$ par seconde en termes de transactions. L’homme a également souligné que cela représente un défi concurrentiel de taille. La seule solution afin de subsister réside donc dans l’interdiction de Binance.
Binance en mauvaise posture au Nigéria
Le Nigéria a opté pour la vigilance quant aux cryptos. En parallèle, le pays cherche tout de même à stimuler l’arrivée de sa monnaie numérique, laquelle sera émise par la banque centrale du pays.
La Commission nigériane des valeurs immobilières a toutefois mis en garde les investisseurs nationaux face à l’envergure de Binance. La mise en garde des autorités faisant notamment écho à un avis publié plus tôt dans l’année, lequel traitait des activités d’une entité trompeuse exploitant illégalement la marque Binance.
En réponse, Binance avait notamment émis un avis de cessation et d’abstention à Binance Nigeria afin de rééquilibrer la balance et de calmer la situation.
Sources : Nairametrics, SEC Nigeria
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Romaric Saint Aubert
Rédacteur
