Le comité permanent de sensibilisation sur le trading de valeurs mobilières d’Arabie Saoudite a déclaré que l’échange de monnaies virtuelles non autorisées par le royaume était illégal.
Dans un communiqué, le comité permanent, formé et dirigé par l’Autorité monétaire de l’Arabie saoudite, la banque centrale, l’Autorité du marché des capitaux et plusieurs ministres du pays, a annoncé que l’achat et la vente de crypto-monnaies étaient interdits.
D’après le comité permanent, les devises virtuelles ne bénéficient pas d’une surveillance gouvernementale et exposent ainsi les investisseurs à de nombreux risques.
Le comité permanent a écrit :
“Le comité permanent met en garde contre le commerce de monnaies numériques et relève des risques élevés pour les négociants, car elles ne font pas l’objet d’une surveillance gouvernementale. Le comité a assuré que la monnaie virtuelle, y compris Bitcoin, par exemple, mais sans s’y limiter, sont illégales dans le royaume et qu’aucune partie ou individu n’est autorisé à utiliser de telles pratiques.”
En février 2018, la banque centrale d’Arabie saoudite et Ripple ont annoncé collaborer afin d’utiliser le système de paiements transfrontaliers (xCurrent) de l’entreprise américaine.
D’autres pays du golfe Persique adoptent une attitude plus positive. Le mois dernier, l’agence de conseil Shariyah Review Bureau (SRB) agréée par la Banque centrale de Bahreïn, a déclaré que l’utilisation du réseau Stellar était conforme à la charia.
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